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Histoire

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Hambourg ville brasier. La bombe d’Hiroshima, tout le monde connaît. Le bombardement de Dresde, presque aussi meurtrier, interroge de plus en plus les historiens car la destruction de cette ville d’art bourrée de réfugiés tout à la fin de la guerre passe pour inutile. L’anéantissement du grand port de Hambourg, dix-huit mois plus tôt, en juillet 1943 est en revanche peu ou prou oublié malgré son terrible bilan, entre 45 000 et 80 000 morts selon les sources. Une semaine de tapis de bombes larguées la nuit par les Lancaster britanniques et le jour par les «forteresses volantes» américaines ont rasé la plus grande partie de cette très anglophile cité hanséatique, longtemps bastion antinazi. C’était la bien nommée «opération Gomorrhe». Verre fondu. La destruction de Hambourg a été l’épisode paroxystique avec l’emploi systématique de bombes incendiaires beaucoup plus efficaces, comme l’avaient expérimenté à leurs dépens les Britanniques lors du Blitz.

Pièges. Marc Semo Keith Lowe Inferno. Maurice Audin : « Cette déclaration laissera une trace ineffaçable », selon Benjamin Stora. Pour l’historien, la lettre d’Emmanuel Macron peut être comparée au discours de Jacques Chirac sur le Vél d’Hiv. LE MONDE | 13.09.2018 à 10h44 • Mis à jour le 13.09.2018 à 10h45 | Par Benjamin Stora (Président du Musée national de l’histoire de l’immigration) Tribune. Le président de la République, Emmanuel Macron, vient de déclarer que le mathématicien Maurice Audin, militant communiste en Algérie qui avait disparu en juin 1957, a été enlevé, séquestré, torturé, puis exécuté. Il a expliqué que cet acte avait été rendu possible par l’existence d’un système légalement institué : « Le système arrestation-détention, mis en place à la faveur des pouvoirs spéciaux qui avaient été confiés par voie légale aux forces armées à cette période. » La reconnaissance de l’enlèvement et de l’assassinat de Maurice Audin par le plus haut responsable de l’Etat a été le combat, toute une vie durant, du grand historien Pierre Vidal- Naquet.

Aller vers plus de vérités. Torture en Algérie : la responsabilité de l’Etat dans la mort de Maurice Audin, une salutaire vérité. Editorial. Macron parachève le « devoir de vérité » que la République a eu tant de mal à assumer. Editorial du « Monde ». Pour les hommes comme pour les Etats, la vérité fait mal. Plus encore quand, honteuse et douloureuse, elle a été trop longtemps occultée ou refoulée. Pour les Etats comme pour les hommes, le travail de mémoire et la vérité qui en résulte sont pourtant les remèdes nécessaires aux traumatismes du passé.

Il convient donc de saluer la déclaration faite par le président de la République, jeudi 13 septembre, à propos de Maurice Audin, ce jeune professeur de mathématiques à l’université d’Alger, militant communiste et anticolonialiste, arrêté le 11 juin 1957 par des militaires français et disparu sans que les circonstances de sa mort aient jamais été officiellement établies de façon crédible et sans que son corps ait été retrouvé. Lire aussi : Torture en Algérie : le geste historique d’Emmanuel Macron Un pas déterminant. Israël / Palestine : 9 clés pour comprendre la position de la France. Qui la France soutient-elle ? 1. La France est l’amie d’Israël et de la Palestine. La France partage avec Israël des liens historiques, culturels et humains forts. La France a été l’un des premiers pays à reconnaître le nouvel État et à établir avec lui des relations diplomatiques, dès 1949. Depuis près de 70 ans, elle défend le droit d’Israël à exister, à vivre en sécurité et sa pleine appartenance à la communauté des nations souveraines.

La France est aussi l’amie de la Palestine et soutient la création d’un État palestinien, vivant dans des frontières sûres et reconnues, en sécurité au côté d’Israël, avec Jérusalem comme capitale de ces deux Etats. 2. La France appelle au respect du droit international, notamment des résolutions pertinentes des Nations Unies. L’implantation de colonies israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est constitue une appropriation illégale de terres qui devraient être l’enjeu de négociations de paix entre les parties sur la base des lignes de 1967. 4. 5. La caricature de Jean Effel sur la naissance de la Ve République.

La République, trois républiques — 1958-1962 : une nouvelle République Médias et opinion publique dans les grandes crises politiques etc. La caricature de Jean Effel sur la naissance de la Ve République Schéma d’analyse Le dessin est publié dans L’Express du 19 septembre 1958, quelques jours avant le référendum du 28 sur la Constitution de la Ve République. Il repris l’année suivante dans l’album De la mollarchie à l’empire mongaulle. Titre : « Oui ou non ? Légende : « Acceptez-vous de prendre pour mari et légitime époux… ? Figure dans l’album, au-dessus du dessin, l’indication suivante : « 11-14 septembre 1958. — À Lyon, le congrès radical-socialiste vote “oui” au référendum. Le dessinateur associe le référendum et la crise du 13-Mai. Identification des personnages 1. 2. 3. 4. 5. Chronologie indicative 1er novembre 1954. — Début de la « guerre d’Algérie ». 8 février 1958. — Bombardement de Sakhiet Sidi Youssef (Tunisie) par l’aviation française. 28 mai 1958. — Démission de Pierre Pflimlin.

Grande Guerre : la mystérieuse capture de Charles de Gaulle à Verdun. Bienvenue ! {* welcomeName *} {* loginWidget *} Bienvenue ! {* #signInForm *} {* signInEmailAddress *} {* currentPassword *} {* /signInForm *} Votre compte a été désactivé Vous devez vérifier votre adresse email pour finaliser votre inscription. {* #resendVerificationForm *} {* signInEmailAddress *}{* /resendVerificationForm *} Merci de confirmer les informations ci-dessous avant de vous connecter {* #socialRegistrationForm *} {* firstName *} {* lastName *} {* emailAddress *} {* displayName *} {* phone *} {* addressCity *} {* addressCountry *} En cliquant sur "Créer un compte", vous confirmez que vous acceptez nos conditions générales et que vous avez lu et approuvé la politique de protection de données personnelles.{* /socialRegistrationForm *} Merci de confirmer les informations ci-dessous avant de vous connecter Nous vous avons envoyé un email de confirmation à l'adresse suivante {* emailAddressData *}.

Nous vous enverrons un lien pour créer un nouveau mot de passe {| moreInfoText |} Fondation Charles de Gaulle | Accueil. Questions fréquentes. Les premiers camps d’internements français ouvrirent en mars 1939 afin d’héberger les réfugiés républicains espagnols dans le sud-ouest de la France à Rivesaltes, Récébedou, Noé, Argelès, Gurs par exemple.

Quand la guerre éclata en septembre 1939, beaucoup d’ Espagnols étaient retournés dans leur pays. Dès la déclaration de guerre leur place dans les camps fut rapidement occupée par des étrangers arrêtés par la police au cours d’une action d’envergure nationale pendant les premiers jours de l’état d’urgence. Ces 15 000 étrangers alors enfermés dans les camps français comprenaient des centaines d’éminents réfugiés antinazis. En mai 1940, quand les Allemands entrèrent en France, beaucoup de réfugiés étrangers, hommes et femmes susceptibles d’être ennemis ou d’espionner, furent à nouveau victimes d’ « internements administratifs » dans ces camps du sud-ouest, de la part des autorités françaises. Parmi ces personnes, un grand nombre de Juifs étrangers, notamment allemands et autrichiens. La France prête à remettre à l’Algérie une copie de ses archives portant sur la période coloniale.

Le premier ministre algérien, en visite à Paris, salue une « percée » quant au dossier sensible de la « mémoire » franco-algérienne. Emmanuel Macron est prêt à remettre à l’Algérie une copie des archives de la période coloniale française (1830-1962), réclamée depuis des années par Alger, a annoncé jeudi 7 décembre le premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia. Reçu à Matignon par son homologue, Edouard Philippe, dans le cadre d’un comité intergouvernemental, il a salué lors d’une conférence de presse à Paris une « percée » quant au dossier sensible de la « mémoire » franco-algérienne. « Démarche commune vers l’avenir » Les deux pays vont « continuer à discuter » à propos de cette « restitution » graduelle des archives, a ajouté M. Ouyahia, affirmant : « Le dossier du passé, l’Algérie ne le soulève pas pour enfermer les relations algéro-françaises dans le passé, mais pour alléger la démarche commune vers l’avenir, donner plus d’entrain, en prenant en charge quelques soucis que nous avons. »

La démocratie : une idée simple et... un problème. Qu'est-ce que, au juste, une démocratie ? Si l'on se réfère tour à tour à l'étymologie du mot et aux multiples régimes qui se sont réclamés d'elle, de l'Antiquité à nos jours, la démocratie se révèle être une idée simple et... un problème. Une idée simple d'abord : la démocratie est en effet ni plus ni moins que le pouvoir direct (krátos, en grec) par et pour le peuple (le dêmos). Un problème, ensuite, parce que cette idée simple est, en fait, difficilement applicable dans la réalité, y compris dans le régime auquel on l'associe classiquement : la Cité athénienne. C'est du moins ce que révèle la nouvelle lecture dont son fonctionnement a fait l'objet par le Danois Mögens H. Hansen (1). De fait, l'exercice au quotidien de la démocratie directe se heurte à de nombreuses limites : - La taille de l'Etat.

. - Une instabilité congénitale. . - Les compétences limitées du citoyen. Vers la démocratie représentative De tous les philosophes, J. - La représentation permet de surmonter la division. N. P. J. Miseencontexte3JuifsenPologne.

Histoire des Juifs

Mémoire citoyenneté et éducation à la Défense. Apprendre : Histoire. Enluminures : base de données. L’exposition coloniale de 1931, la vitrine de l’Empire. TV : Le Proche Orient et les accords Sykes-Picot de 1916. Le dessous des cartes | ARTE. L'Histoire à la carte : un atlas historique multimédia constitué de cartes animées pour mieux comprendre l'Histoire. AERI. Le site pédagogique. Romanisation. Le Mur de Berlin. Bien que le mur de Berlin ait disparu depuis longtemps, il reste présent dans les mémoires de la ville réunifiée.

Nombre de visiteurs venus du monde entier s’étonnent de la quasi-disparition de l’ouvrage considéré autrefois comme le plus symbolique de la ville. Aujourd’hui, les restes du dispositif frontalier de la RDA, conservés pour la postérité, ont perdu leur terrifiante connotation. Les lieux commémoratifs consacrés aux victimes du mur de Berlin forcent au recueillement pour être mieux compris. Le présent site constitue une aide à l‘orientation. Bien que le mur de Berlin ait disparu depuis longtemps, il reste présent dans les mémoires de la ville réunifiée.

Grandes découvertes

Découverte des institutions - Repéres - Vie. Ressources. Shoah. Jean Moulin - Jean-Pierre Azéma. Jean-Pierre Azéma Jean Moulin - le rebelle, le politique, le résistantPerrin 2003 / 3.66 € - 24 ffr. / 507 pagesISBN : 2-262-01329-2FORMAT : 16x24Imprimer Faute de sources, l’historien se tait. A l’aide des sources, il rétablit ou reconstruit une réalité oubliée ou trahie. C’est là son grand mérite.

C’est celui de Jean-Pierre Azéma que de le rappeler dans la passionnante biographie qu’il consacre à Jean Moulin, débusquant toute «distorsion majeure entre la mémoire post mortem et l’histoire» (p. 258). Avec toute la légitimité portant ce grand spécialiste des «années noires» et de la résistance, la nouvelle biographie consacrée au héros résistant apparaît comme une synthèse claire, complète et mise à jour sur l’homme et son époque. Icône gaullienne, héros national, Jean Moulin est de ces personnages dont la mémoire et la postérité sont disputées amèrement et de longue date. Jean Moulin est un enfant de la province, d’une famille de la petite bourgeoisie républicaine biterroise. Années noires 1940-1945. Plusieurs expressions, qui témoignent de l’évolution de l’historiographie, désignent la période que la France a vécue pendant la Seconde Guerre mondiale. Pendant longtemps, on parle de « l’Occupation », mettant ainsi l’accent sur les Allemands, au détriment de l’action du gouvernement du maréchal Pétain.

Suite aux travaux de Robert O. Paxton[1], l’expression « la France de Vichy », qui met en valeur les responsabilités françaises, se généralise. Dans ce dossier, nous lui préférerons celle des « années noires », empruntée au titre du livre de Jean Guéhenno [2], parce que, étant plus neutre quant à l’historiographie, elle permet d’en restituer tous les apports. Auteurs : Evelyne Gayme, professeure d’histoire-géographie, académie de CréteilMathilde Houte-Marguerit, professeur d’histoire-géographie, académie d’Amiens Chargée de mission : Marie-Christine Bonneau-Darmagnac Chef de projet éditorial : Bernard Clouteau Iconographe : Adeline Riou Graphisme/intégration technique/intégration éditoriale :

Fondation de la France Libre : Le site de la Résistance Extérieure — Accueil. Musées de la Résistance du Massif Central.