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La Lune est pour demain. La promesse des images. Selon Jean-Claude Schmitt, les usages visuels contemporains ne sauraient se comparer avec les pouvoirs de l’image médiévale.

La Lune est pour demain. La promesse des images

De la porosité entre industries culturelles et sciences historiques. Image de synthèse réalisée par Ubisoft et utilisée dans le documentaire sur Venise récemment diffusé par France 3.

De la porosité entre industries culturelles et sciences historiques

Celle-ci a été publiée sur le page Facebook de France 3. Crédit Ubisoft. Une courte note qui me permet de rebondir sur d’anciens billets et de revenir sur des réflexions récentes. Ce micro-billet, qui prend plus la forme de signalement que d’une étude fouillée, fait suite à la récente diffusion sur France 3 d’un documentaire historique appartenant à la série L’Ombre d’un doute et présenté par Franck Ferrand. Le dernier numéro était en effet consacré à Venise et a, à plusieurs reprises, illustré la cité du XVe siècle par des images de synthèse, non pas extraites d’un docu-fiction ou d’un audiovisuel réalisé dans une approche historique ou patrimoniale, mais produites dans le cadre d’un jeu vidéo célèbre produit par la société canadienne Ubisoft, Assacin’s creed 2. Imprimer ce billet. Réalité augmentée & patrimoine.

Enquête : Réalité augmentée & patrimoineLa réalité augmentée (RA), c’est-à-dire la superposition, en temps réel, d’une image virtuelle sur les éléments de la réalité, est un enjeu fort de la révolution numérique actuelle.

Réalité augmentée & patrimoine

Elle touche de nombreux secteurs d’activité (médecine, automobile et… valorisation du patrimoine). Si l’usage de la RA est encore anecdotique, voire “expérimental”, il devrait se développer dans les prochaines années. Les systèmes de médiation patrimoniale exploitant la réalité augmentée proposent un discours qui s’éloigne sensiblement du discours habituel de la sphère patrimoniale. La dimension ludique y fait jeu égal avec la dimension pédagogique, tandis que les contenus peuvent être adaptés à des publics spécifiques (personnes en situation de handicap, par exemple). Plus qu’un simple spectateur, le visiteur devient acteur de sa découverte. En savoir plus. Jonathan Franzen et Dave Eggers en croisade contre les réseaux sociaux. Mi-septembre, dans un texte publié dans le Guardian intitulé « Ce qui ne tourne pas rond dans notre monde moderne », l’écrivain Jonathan Franzen qui publie Franzen The Kraus Project, un recueil d’articles du pamphlétaire viennois du XIXe siècle Karl Kraus traduits et annotés par Franzen lui-même, prévient : « Pendant que nous tweetons, envoyons des textos et dépensons, le monde court à sa perte. »

Jonathan Franzen et Dave Eggers en croisade contre les réseaux sociaux

Villes en biens communs. Devoir de réserve et internet : Surfer sans déraper, réseauter sans dérailler. «Il faut tourner sept fois sa souris dans la main avant d’écrire !

Devoir de réserve et internet : Surfer sans déraper, réseauter sans dérailler

» prévient Alain Bartoli, président de l’ANDGDGARD (1). « Fondée sur la neutralité du service public et l’impartialité des agents, l’obligation de réserve impose à ceux-ci, même hors service, de s’exprimer avec retenue et de ne pas user de leur position pour donner poids à des choix personnels », pose le directeur général adjoint du conseil général du Gard, Samuel Dyens. Une illusoire impunité - Ce devoir de réserve prend, avec le web 2.0, un tour nouveau. En effet, son respect s’apprécie au regard de divers critères, dont la publicité donnée aux propos.

Splendeur et décadence du hall de gare : gérer les pas perdus, par Benoît Duteurtre. Au-delà des professions de foi sur le développement durable et les avantages écologiques du rail, les grands administrateurs français ne semblent aimer ni les gares ni le train.

Splendeur et décadence du hall de gare : gérer les pas perdus, par Benoît Duteurtre

Rien, en tout cas, de ce que le transport ferroviaire apporte de simple, d’accessible et de pratique dans la vie quotidienne. Depuis deux décennies, leur vrai modèle est l’avion, avec son système de réservation obligatoire (le fameux « Socrate », acheté à American Airlines), ses tarifs variables selon l’offre et la demande, ses cabines et ses places de plus en plus étroites, son obligation d’étiqueter les bagages (en attendant de les faire payer partout)... La culture du partage ou la revanche des foules. Boulet, 4e de couv. de Notes, saison 1, Delcourt, 2009 (courtesy: Boulet).

La culture du partage ou la revanche des foules

Au cours des années 1920, il devint évident que le cinéma était en train de modifier en profondeur le rapport des contemporains à la culture. L’adaptation des pratiques du théâtre à une nouvelle technologie et le succès mondial d’œuvres originales, notamment les films de Chaplin, furent perçus comme l’installation d’un nouvel art des masses . Nul mieux que Walter Benjamin, dans son célèbre article “L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique”, n’a dessiné l’opposition entre l’ancienne culture bourgeoise, appuyée sur le modèle de l’unicité de l’œuvre d’art, et les nouveaux médias d’enregistrement, imposant par la reproductibilité le règne des industries culturelles .

Le cinéma n’a pas fait disparaître l’œuvre d’art. Mais il a doté d’une légitimité inédite les expressions de la culture populaire, contribuant ainsi au renouvellement des formes artistiques et à l’hybridation des cultures. L'INA ouvre les portes de l'enfer. Critique de la culture et de l’Internet libres : entre élitisme et fanatisme.