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Histoire économique

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Gold Reserve Act. Le United States Gold Reserve Act est une loi du 30 janvier 1934 qui exige que tout l'or physique et les certificats d'or détenus par la Réserve fédérale soient remis et confiés au seul titre du Département du Trésor des États-Unis.

Gold Reserve Act

Cette loi a également interdit au Trésor et aux institutions financières de racheter des dollars contre de l'or, et a mis en place un Fonds de stabilisation des changes sous le contrôle du Trésor pour contrôler la valeur du dollar sans l'aide (ou l'approbation) de la Réserve fédérale. Enfin, cette loi a autorisé le président à établir la valeur en or du dollar par décret[1],[2]. Immédiatement après l'adoption de la loi, le président Franklin D. Roosevelt a changé le prix légal de l'or de 20,67 $ l'once troy à 35 $. Cette variation des prix a notamment incité les mines d'or du monde entier à accroître leur production et a eu pour effet une augmentation des exportations d'or depuis l'étranger vers les États-Unis.

Le temps long de l'histoire économique : de la Préhistoire à la Renaissance. La "main invisible" d'Adam Smith. Le texte qui suit est issu du texte de référence intitulé "Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations".

La "main invisible" d'Adam Smith

Publié en 1776 par l'économiste classique de référence Adam Smith (1723-1790), le morceau de texte choisi réfère au chapitre II du tome IV dudit ouvrage où il est notamment question pour la première fois d'un des concepts économiques les plus connus, à savoir la "Main Invisible". Selon cette expression imagée il existe un processus naturel par lequel la recherche par chacun de son intérêt personnel concourt à l'intérêt général. Adam Smith considère ainsi que la poursuite de l'intérêt individuel (ou "la tendance de chaque homme à améliorer sans cesse son sort") entraîne pour chacun un comportement qui a pour effet d'aboutir, au niveau de la nation, à la meilleure organisation économique possible.

TOME IV, Chapitre II : Des entraves à l'importation seulement des marchandises qui sont de nature à être produites par l'industrie Pour aller plus loin. Adam Smith. Adam Smith portraituré en 1787. signature Adam Smith (/ˈæ.dəm smɪθ/[N 1] 5 juin 1723 – 17 juillet 1790) est un philosophe et économiste écossais des Lumières. Il reste dans l’histoire comme le père des sciences économiques modernes, dont l'œuvre principale, publiée en 1776, La Richesse des nations, est un des textes fondateurs du libéralisme économique. Professeur de philosophie morale à l'université de Glasgow, il consacre dix années de sa vie à ce texte qui inspire les grands économistes suivants, ceux que Karl Marx appellera les « classiques » et qui poseront les grands principes du libéralisme économique. La plupart des économistes le considèrent comme « le père de l’économie politique » ; pourtant, certains, comme Joseph Schumpeter ou Murray Rothbard, l’ont défini comme un auteur mineur, considérant que son œuvre comportait peu d’idées originales et que ces dernières étaient pour beaucoup fausses[1],[2].

Mercantilisme. Le mercantilisme est un courant de la pensée économique contemporaine de la colonisation du Nouveau Monde et du triomphe de la monarchie absolue (depuis le XVIe siècle jusqu'au milieu du XVIIIe siècle en Europe).

Mercantilisme

Il considère que « le prince, dont la puissance repose sur l'or et sa collecte par l'impôt, doit s'appuyer sur la classe des marchands et favoriser l'essor industriel et commercial de la Nation afin qu'un excédent commercial permette l'entrée des métaux précieux »[1]. De nos jours, la discussion de la pertinence et de la validité des idées mercantilistes refait surface, notamment dans le débat contemporain sur la mondialisation. Étymologie[modifier | modifier le code] Le terme vient du latin mercari, « faire du commerce », issu de la racine merx, « marchandise ».

Le marquis de Mirabeau est le premier à employer le terme en 1763 qui est popularisé à partir de 1776 par Adam Smith[2]. Origines du concept[modifier | modifier le code] Conséquence de cette rupture : ↑ C. Physiocratie. Page de garde de la Physiocratie, ou Constitution naturelle du gouvernement le plus avantageux au genre humain.

Physiocratie

La physiocratie est une école de pensée économique, politique et juridique, née en France à la fin des années 1750. Étymologie et définition[modifier | modifier le code] La « physiocratie » est le « gouvernement par la nature ». Le terme est forgé par Pierre Samuel Du Pont de Nemours en associant deux mots grecs : physis (la nature) et kratos (la force, le gouvernement). Autrement dit, c’est : « l’idée que toute richesse vient de la terre, que la seule classe productive est celle des agriculteurs et qu'il existe des lois naturelles basées sur la liberté et la propriété privée qu'il suffit de respecter pour maintenir un ordre parfait[1]. » The Civilian Conservation Corps.