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Euthanasie

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TEMOIGNAGES. Cinq Français atteints d'une maladie incurable se livrent sur la fin de vie : "La volonté des patients doit être respectée" Le gouvernement doit présenter, en décembre, un projet de loi sur la fin de vie, à l'issue d'un processus durant lequel les malades ont été peu entendus. Pour franceinfo, cinq d'entre eux livrent leur ressenti et leurs attentes. Ils ont entre 36 et 73 ans, vivent dans cinq départements différents et ne se connaissent pas. Bertrand, Cédric, Loïc, Sylviane et Sylvie partagent pourtant un destin commun : ils vivent avec une maladie neurodégénérative incurable.

Alzheimer, Parkinson, maladies de Charcot ou de Huntington, autant de pathologies qui affectent le système nerveux central et qui privent petit à petit les malades de leurs capacités cognitives ou musculaires. Depuis plusieurs décennies, le nombre de Français touchés est en forte augmentation. Ils sont actuellement plus d'un million à être atteints par une maladie neurodégénérative, selon Santé publique France.

Ces malades sont légion, mais qui les écoute vraiment dans le débat public ? "Si c'est trop dur, je veux pouvoir dire stop" L'euthanasie ne se déroule pas comme prévu : une femme atteinte d'un cancer étouffée à l'aide d'un coussin par les médecins. L'essentiel Une femme d'une trentaine d'années, atteinte d'un cancer incurable, a fait l'objet d'une sédation en Belgique. L'opération ne s'est cependant pas passée comme prévu. Les médecins ont dû utiliser un coussin pour mettre fin à la vie de la jeune Belge. C'est une histoire qui fait parler d'elle, de l'autre côté de la frontière, en Belgique. Une jeune femme de 36 ans atteinte d'un cancer incurable a fait l'objet d'une sédation qui s'est très mal passée. À tel point que sa famille – sa fille et son compagnon – demande aujourd'hui réparation.

Tout commence en décembre 2021. Les professionnels de santé ne lui donnent alors qu'un an à vivre. Mais la sédation ne se passe pas comme prévu. A lire aussi : Fin de vie : quelles différences entre la sédation profonde, l'arrêt des soins, l'euthanasie, ou le suicide assisté ? Le compagnon d'Alexina et sa fille ont alors décidé de porter plainte et de se constituer partie civile contre le médecin et les deux infirmières. Sarco : des capsules de suicide assisté bientôt légalisées en Suisse.