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Civilisations

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Pourquoi l’Afrique n’est pas le seul berceau de l’humanité. Un nombre croissant de découvertes suggèrent que l’Arabie Saoudite a aussi été un lieu d’importance dans l’histoire de l’espèce humaine, retrace le New Scientist.

Pourquoi l’Afrique n’est pas le seul berceau de l’humanité

Dans son édition du 21 août, l’hebdomadaire New Scientist fait la part belle aux découvertes archéologiques en Arabie Saoudite, pays désertique longtemps considéré comme un lieu mineur dans l’histoire de l’humanité. Selon la théorie la plus communément admise pour décrire l’origine des populations humaines actuelles, l’homme moderne serait sorti d’Afrique environ 60 000 ans avant notre ère. Dans ce modèle, l’actuelle Arabie Saoudite n’aurait été qu’un simple lieu de passage foulé par Homo sapiens gagnant l’Europe, l’Asie et le reste du monde.

Il faut dire que, malgré des études paléoclimatiques suggérant un climat propice à une installation de l’homme moderne et la découverte d’anciens lacs (paléolacs), les archéologues en quête de fossiles humains sont longtemps rentrés bredouilles. Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain de Edward Gibbon. 1997 : Samuel Huntington, "Le Choc des civilisations" - Ép. 14/15 - Comment les livres changent le monde. C'est un chercheur américain qui écrit le livre le plus important de la fin de la guerre froide, il nous dresse le portrait d'un sentiment qui traverse depuis longtemps le vieux continent, à savoir que les réalités qui divisent notre temps sont d'ordre culturel et non économique, ou encore qu'il existe plus d'une civilisation majeure sur notre planète...

1997 : Samuel Huntington, "Le Choc des civilisations" - Ép. 14/15 - Comment les livres changent le monde

Il fallait apparemment un professeur à Harvard et un titre choc pour flanquer ces idées. Alors que les élites grecques, sous l'hégémonie romaine, pensaient le monde en latin, les élites européennes, sous l'hégémonie américaine, pensent le monde en anglais, et viendra sûrement un moment où le point sera fait en chinois. Régis Debray Au-delà de son incontestable valeur documentaire, l'ouvrage est aussi un cri d'alarme, il aura aidé les journalistes, les penseurs et les diplomates à passer du court au long terme.

Il appelle également à la modestie dans un occident encore infatué de lui-même. Le choc des civilisations - Samuel P. Huntington. Retour au Pays Yorouba - Eden Saga. L’extraordinaire saga du peuple africain qui les a menés dans toute l’Europe puis jusqu’en Amérique, longtemps avant les colons blancs, quand ce continent américain semi-désertique s’appelait encore Tarana.

Retour au Pays Yorouba - Eden Saga

Il y a cinq mille ans,On dit aussi 3000 AEC, avant l’ère commune – ou encore 5000 BP, Before Present une large troupe de Dieux a débarqué sur la côte africaine. Ils rentraient dans leur patrie d’Afrique avec un message de lumière. Noirs de peau, grands par la taille et la sagesse, ils venaient du continent frère, Tarana qu’on appelle aujourd’hui l’Amérique. Outre-atlantique, les Yoroubas avaient développé une civilisation brillante. Mais tout cela est oublié, nié, caché. Les blancs d’aujourd’hui se sont cru race élue, ils ne sont que des colonialistes. Tout ceci est trop oublié. L’Amérique est notre nouveau monde. Au temps de Tarana, les Yoroubas s’étaient implantés dans toutes les terres qui pratiquent encore le vaudou : c’est leur religion qu’ils ont importée là-bas.

Discours de la servitude volontaire. Au-delà de la modernité, du patriarcat et du capitalisme: la société réenchantée? Co-créer le monde nouveau. Changement de Civilisation ? Marc Luyckx Ghisi [EN DIRECT] Qui veut le « Choc des civilisations » ? Mythe du choc des civilisations de Huntington - D. Alles, J. Vaïsse, G. Corm (2016) Que nous apprend le livre de Samuel Huntington ? SAMUEL Huntington avoue écrire à gros traits [1] : ses interprétations du monde sont donc empreintes de raccourcis.

Que nous apprend le livre de Samuel Huntington ?

Elles eurent néanmoins le mérite de remettre les identités au centre du débat géopolitique à une époque où encore seules les idéologies comptaient [2]. Au-delà de ses idées, les thèses de Samuel Huntington sont utiles par ce qu’elles nous apprennent sur les acteurs de la politique américaine. Ses démonstrations sur le choc des civilisations – comme celles plus récentes sur l’identité américaine [3]– dérangèrent les libéraux américains et furent récupérées par l’ex administration Bush jr. Il fallut pour cela attendre les attentats du 11 septembre 2001 qui, par leur caractère improbable, laissèrent un vide conceptuel qui nécessitait un nouveau paradigme de compréhension du monde et de ses enjeux. Simple et opératoire en apparence, la thèse d’Huntington fut appréciée des néo-conservateurs [4]. Selon S. Conclusion Copyright Novembre 2011-Lazar/Diploweb.com Plus. s3 huntington 1994.