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Révolution cognitive ?

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"La lecture numérique" par Thierry Baccino. L’enfant et les écrans - Avis de l'Académie des sciences remis le 17 janvier 2013 - l_enfant_et_les_ecrans.pdf. Comment internet modifie notre cerveau. "Mon vieux cerveau me manque.

Comment internet modifie notre cerveau

" Nicholas Carr, 52 ans, essayiste américain, n'a rien d'un réac allergique au web. Les nouvelles technologies, au contraire, c'est sa spécialité. Entre son blog, son Twitter, son Facebook, Carr était même un accro. Pourtant, en 2007, "le serpent du doute s'est inséré dans [son] éden numérique". Carr avait l'impression désagréable que "quelqu'un ou quelque chose bricolait (...) son cerveau ". Au Ve siècle av. Google rend-il Alzheimer ? "Le cerveau humain est un ordinateur obsolète qui a besoin d'un processeur plus rapide et d'une mémoire plus tendue. " Surfer nous rend-il hyperactifs ? Scène de famille ordinaire. Tous hyperactifs, hyperconnectés... et hyper-impatients ? "Je ne supporte plus d'écouter des messages vocaux sur mon téléphone, je n'utilise plus que les SMS.

Mais où se réfugierait aujourd'hui un moine copiste irlandais ? "Notre mémoire de travail est souvent en surchauffe, dit Jean-Philippe Lachaux. La lecture change, nos cerveaux aussi. Biais cognitifs insolites : L'effet Google et la mémoire homme-machine. Décrit et mis en évidence par Betsy Sparrow (Columbia), Jenny Liu (Wisconsin) et Daniel M.

Biais cognitifs insolites : L'effet Google et la mémoire homme-machine

Wegner (Harvard) en Juillet 2011, l'effet Google est la tendance à oublier l'information facilement accessible si on la cherche sur Internet à partir des moteurs de recherche (tel que Google, Yahoo, etc...), plutôt que de la retenir en mémoire (par rapport à l'information peu accessible). Google-brain Notre mémoire se transformerait-elle en moteur de recherche? La philosophie et les stratégies qui sous-tendent l'élaboration et le perfectionnement du célèbre Search engine, ont toujours consisté à mimer le plus parfaitement possible "ce que ferait un cerveau humain lorsqu'il recherche une information", de sorte que Google fasse exactement ce que l'on ferait (mais beaucoup plus rapidement et de façon automatique) si l'on souhaitait chercher une information dans la mémoire collective que représente le web d’aujourd’hui.

Mémoire sémantique vs mémoire index Ainsi que l'expliquent les auteurs de l'étude : Notre cerveau à l’heure des nouvelles lectures. Maryanne Wolf, directrice du Centre de recherche sur la lecture et le langage de l’université Tufts est l’auteur de Proust et le Calmar (en référence à la façon dont ces animaux développent leurs réseaux de neurones, que nous avions déjà évoqué en 2009).

Notre cerveau à l’heure des nouvelles lectures

Sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel au Centre Pompidou, la spécialiste dans le développement de l’enfant est venue évoquer « la modification de notre cerveau-lecteur au 21e siècle » (voir et écouter la vidéo de son intervention)… Image : Maryanne Wolf face au public sur la scène du Centre Pompidou, photographiée par Victor Feuillat. Comment lisons-nous ? « Le cerveau humain n’était pas programmé pour être capable de lire. Il était fait pour sentir, parler, entendre, regarder… Mais nous n’étions pas programmés génétiquement pour apprendre à lire ». La présentation de Marianne Wolf via l’IRI. Pour autant, le circuit de la lecture n’est pas homogène.

Une vie dont vous êtes le héros. Une publicité d’Apple pour son iPhone 5S a passablement fait jaser en décembre dernier.

Une vie dont vous êtes le héros

On y voit un adolescent qui consacre tout son temps (et toute son attention) à son appareil. Dans les premiers plans, il est montré comme étant « hors du monde », isolé par son iPhone, tandis que les autres membres de sa famille vaquent à diverses occupations. Mais le segment final est le théâtre (le mot n’est pas trop fort !) D’un renversement : loin de perdre son temps, l’adolescent l’a plutôt consacré à la confection d’un montage d’événements familiaux importants. Il diffuse le fruit de son oeuvre sur un écran de télévision, et ceux-là mêmes qui le considéraient comme un être à part versent maintenant des larmes de bonheur en comprenant enfin ses véritables motifs. Cette publicité laisse entendre que l’usage constant des nouvelles technologies accentue les liens entre les gens plutôt que de les rompre. Identité virtuelle et identité narrative Le recours à la fiction Quitte à mentir un peu.