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Des jeux vidéo dans nos musées – Mondes Sociaux. Les technologies numériques sont partout autour de nous et changent nos pratiques. Les supports que nous utilisons aussi bien dans la vie pratique que dans nos loisirs évoluent très vite : alors que l’écran tactile est monnaie courante, le recours aux capteurs dans le jeu vidéo tend à éliminer totalement toute interface matérielle. Les institutions telles que les musées tentent de s’approprier ces nouveaux supports pour diversifier leurs contenus. Ces dispositifs modifient forcément l’expérience muséale du visiteur et les chercheurs s’intéressent à ces questions. Comment réagissons-nous devant un dispositif inconnu ? Quelles sont nos attentes dans une exposition traitant du jeu vidéo ? Quel type de réaction génèrent ces expériences ?

La chercheure a observé les réactions des visiteurs face à une installation vidéo-ludique dans le cadre de l’exposition Jeu vidéo : l’expo, présentée en 2013-2014 à la Cité des Sciences et de l’Industrie (Paris). Texte/voix : Manon BrilMusique : OTAM. Digital History – Mondes Sociaux. In recent years, a shared space has become imperative: in our modern world of data, a revolution is underway in the humanities and social sciences. With the digitization of primary sources, historians are not immune to these changes, particularly historians of the contemporary period whose sources in the future will be ‘born’ in digital format. Not only are historical sources being digitized, they are being made available online—researchers can now consult them without having to visit the archives.

These two changes will force us – or have already pushed us – to adopt new tools and new methods and to think about a new epistemology. This collection of essays brings together feedback and assessments, both positive and negative, to foster broader reflection on the historical profession in the digital age. A great many issues about this digital environment are emerging from its uses: CC Flickr bryan Mathers CC Pixabay slightly_different CC Flickr Mkhmarketing CC Pokepedia. La figure du hacker : activisme et goût du défi. Tantôt représenté comme un individu cagoulé tapotant frénétiquement sur son clavier ou assimilé aux services secrets d’un État, la figure du hacker fascine et alimente de nombreuses spéculations. Depuis les révélations de Wikileaks (2010) ou d’Edward Snowden sur la surveillance menée par la National Security Agency (2013), les sujets traitant des hackers se sont considérablement multipliés dans les médias.

Se focalisant sur les actions illégales et les problèmes générés par l’anonymat sur Internet, les sujets passent souvent à côté de l’hétérogénéité du « pirate informatique ». Or, derrière cette figure se cache un monde plus riche et complexe que le tableau généralement dressé dans les films. S’agit-il de gentils bidouilleurs au service de l’intérêt collectif ? De méchants pirates prêts à faire tomber notre société libérale ? CC Wikimedia Commons Gustavb Pour l’internaute ordinaire, la menace semble grande de devenir une victime du piratage.

La surveillance de la société, une question pas vraiment nouvelle… – Mondes Sociaux. CC Wikipedia Commons EFF-Graphics La question de la surveillance de la société impliquant le contrôle des individus à partir d’acteurs publics et privés et associant les techniques et les ressources de l’informatique est plus que jamais d’actualité. Le profilage des individus, développé notamment à l’occasion de crises économiques et sociales ou de mutations politiques majeures, fait pénétrer dans la société des moyens de surveillance et des techniques de contrôle utilisant des informations extraites des individus eux-mêmes, mais prélevées à leur insu.

De sorte qu’ils perdent tout ou partie de la maîtrise des informations les concernant. Mais la surveillance destinée à anticiper les comportements des individus ne date ni d’aujourd’hui, ni même d’hier. En France, l’instauration d’un livret permettant de suivre les ouvriers à la trace date du 17 août 1781 et donc de l’Ancien Régime. Contrôle du livret ouvrier, 1851, Delord CC Patrick Mignard pour Mondes Sociaux. La vie et les réseaux. Le panel de Caen – Mondes Sociaux. CC Flickr Hyoin min On ne grandit pas tout seul. Le réseau personnel que l’on tisse autour de soi, en construisant des relations avec la famille, les amis, les voisins, les collègues, etc, forme un « petit monde », un morceau de société. Ce réseau oriente le parcours de vie en donnant des exemples, des idées, des contraintes, des ressources, des conseils.

Mais il évolue aussi au fil des événements et des transitions de la vie : sa taille, sa composition, sa structure se modifient, les relations se renouvellent. La vie influence le réseau, et le réseau influence la vie. Comment devient-on un adulte dans la société ? Pour répondre à ces interrogations, une enquête a été réalisée. Crédits Patrick Mignard pour Mondes Sociaux Il ne se fait pas d’un seul coup, il n’y a pas un seuil net et définitif.

Complexes : il y a plusieurs domaines impliqués, qui n’évoluent pas en même temps. Cliquez sur le bouton pour accéder au panneau CC Flickr Byung chul kim Il peut changer au cours de la vie. Le numérique diversifie-t-il vraiment les goûts musicaux ? – Mondes Sociaux. Demandez à quelqu’un, et plus particulièrement à un jeune, ce qu’il écoute comme musique. Souvent, sa réponse spontanée sera : « de tout ». C’est en tout cas cette réponse que j’ai obtenue de manière dominante au cours des entretiens réalisés dans le cadre de ma thèse sur les pratiques d’écoute musicale des adolescents à l’heure du numérique. Mais en affinant les questions sur les genres écoutés, les artistes préférés et les moments particuliers d’écoute, les musicophiles – c’est-à-dire ceux qui ont un lien faible ou fort avec l’écoute musicale – délaissent pourtant systématiquement des genres musicaux et/ou des artistes.

En fait, nul n’écoute « de tout », même quand il affirme le contraire. Derrière ce « de tout » se cache une croyance en l’éclectisation des goûts musicaux, notamment chez les jeunes, que l’on met souvent en perspective avec la digitalisation de l’écoute musicale. Et de fait, plusieurs indices sont convergents. CC Pixabay OpenClipart-Vectors CC Pixabay ComFreak. Le selfie : expression contemporaine de soi. En quelques années, les réseaux socio-numériques (Facebook, Instagram, Twitter, Linkedin…) ont bouleversé les manières de se (re)présenter, tout particulièrement à travers la photo de profil des utilisateurs. Liée à l’apparition du selfie capturé à bout de bras avec un smartphone, le genre de l’autoportrait photographique semble être en mutation. Fondé en 2004, Facebook est aujourd’hui le leader des réseaux socio-numériques de contenus.

L’ampleur et la généralisation de cette plateforme est perceptible en quelques chiffres avec près de 2 milliards d’utilisateurs dans le monde, parmi lesquels 20 millions de français se connectent quotidiennement. Le nombre de contenus publiés (commentaires, articles, images, vidéos, etc.) donne le tournis, les photographies représentent à elles-seules des millions d’images diffusées chaque jour. Impossible de passer à côté de ce phénomène entré rapidement dans le quotidien et la sphère publique. CC Pixabay OpenClipart-Vectors CC Pxhere.

Les émotions en ligne ou l’économie du « like » Sur le Web, quand on aime on ne compte pas ses clics. Pas plus d’ailleurs que ses joies, ses peines ou sa colère. Dans un ouvrage consacré au Web affectif, on se propose de parler d’amour. L’amour que les plateformes Web permettent de transmettre et de recevoir via de nombreux signes émotionnels (emoji, likes, émoticônes, cœur…). L’amour que ces plateformes portent à nos énonciations émotionnelles afin d’affiner la collecte et le traitement des données nous concernant. En somme, dans cet essai, nous tentons de penser l’économie du numérique au travers d’un prisme affectif. Alloing C., Pierre J., 2017, Le Web affectif. Dans des travaux précédents portant sur les industries de la (e)réputation, nous nous demandions pourquoi de nombreux acteurs économiques s’intéressent tant que cela à ce que nous pouvions dire et faire en ligne.

Cc pixabay Clker-Free-Vector-Images Alloing C., 2016, (E)réputation. CC Pixabay Pixaline Kramer A., Di Guillory J. CC Patrick Mignard pour Mondes Sociaux. L’histoire à la sauce numérique – Mondes Sociaux. CC Mondes Sociaux Un lieu commun s’est désormais imposé depuis quelques années : dans notre « monde de données », les sciences humaines et sociales sont en pleine mutation. Avec la numérisation de leurs sources primaires, les historien.ne.s n’échappent pas à ces changements, notamment les historien.ne.s du contemporain dont les sources à venir seront « nées » numériques. À cette « mise en données » des sources historiennes s’ajoute leur mise en réseau, c’est-à-dire leur mise à disposition en ligne et la possibilité offerte aux chercheur.se.s de les utiliser dans leurs travaux sans nécessairement se rendre dans un centre d’archives. Mise en données et mise en réseaux nous forceront — voire nous ont déjà poussé — à adopter de nouveaux outils, de nouvelles méthodes, à penser une nouvelle épistémologie.

Ce livre collectif réunit des retours d’expériences et des réflexions, positives et négatives, afin de susciter une réflexion sur le métier d’historien.ne à l’ère numérique. CC Pokepedia. L’information service, un enjeu majeur pour les médias ? – Mondes Sociaux. CC Wikimedia Commons OpenCliparts Vous ne connaissez pas l’information service ? Rien d’étonnant à cela, puisqu’elle est un type d’information souvent négligé par les spécialistes… de l’information.

Pourtant, elle est née en même temps que l’information journalistique, s’est parfois confondue avec elle et a toujours joué un rôle important dans l’offre éditoriale et le modèle économique de nombreux journaux. Trois éléments la définissent : elle est potentiellement utile pour la vie quotidienne du lecteur ; elle est construite et attestée par une source extérieure au média ; son contenu n’est pas transformé par le média qui la publie. Il s’agira ici de rappeler la place qu’elle a occupée dans l’offre médiatique, en particulier pour la Presse Quotidienne Régionale (PQR). Ensuite, on dessinera les grandes lignes de son évolution contemporaine, en s’attardant particulièrement sur la façon dont certains groupes de presse la valorisent. CC Wikimedia Commons CC Wikimedia Commons Atresgots. Peut-on être absent à sa propre présence numérique ? – Mondes Sociaux.

CC PixabayPublicDomainPictures Etre ou ne pas être présent sur les réseaux sociaux ? Telle est la question… Il existe en fait plusieurs façons d’y répondre, et nos pratiques en attestent. Certains éteignent rageusement leur téléphone pour affirmer leur indépendance, quand d’autres, technophiles, utilisent des robots pour envoyer automatiquement des tweets alors qu’ils sont en vacances. De même, des hôtels proposent des séjours sans smartphone où le premier geste, ô combien symbolique, consiste à déposer l’objet du litige dans un coffre-fort. Si les réseaux sociaux sont bien présents dans nos existences, on peut se demander si nous ne sommes pas parfois absents de nos vies numériques, malgré les traces que nous laissons.

Dans une série d’articles (2008, 2009 et 2010), Louise Merzeau analyse la présence numérique en regard d’un autre concept, l’identité numérique. CC Patrick Mignard pour Mondes Sociaux CC Pixabay Geralt Albert Piette détaille les différentes formes de présence. Politique et Internet : une citoyenneté renouvelée ? – Mondes Sociaux. CC Youtube Guillaume CABIOC’H La contribution du numérique au fonctionnement des régimes démocratiques est régulièrement mise en question, qu’il s’agisse de faire sa critique ou de faire perdurer son existence, en améliorant l’expression et la participation citoyennes. On assiste à un foisonnement d’initiatives démocratiques portées tantôt par des institutions, tantôt par des citoyens, de manière individuelle ou collective. Par exemple, si le « projet de loi El Khomri » (appelé aussi « Projet de loi Travail ») a suscité au printemps 2016 des mécontentements manifestés notamment par voie et/ou voix numérique, celui d’Axelle Lemaire, Secrétaire d’Etat chargée du Numérique, relatif à la « République numérique » a bénéficié de contributions postées par les internautes sur une plateforme dédiée à la consultation, puisque cinq nouveaux articles ont été rajoutés.

CC Youtube Démocratie Ouverte CC Patrick Mignard pour Mondes Sociaux Wojcik S., 2011, « Prendre la démocratie électronique au sérieux. Quand Baudrillard nous aide à penser le monde contemporain – Mondes Sociaux. CC Mondes Sociaux « Ceci n’est pas Baudrillard » Il est devenu courant de distinguer les contributions d’un Baudrillard « première manière », centré autour de l’analyse critique de la société de consommation, de celles qui, à partir des années 1980, se concentrent davantage sur les simulacres, l’hyper-réalité, la société de surveillance et de contrôle généralisé.

Le premier Baudrillard a bénéficié de l’attention des universitaires. Issus d’une thèse dirigée par Henri Lefebvre, ses travaux – du Système des objets (1968) à L’échange symbolique et la mort (1976), quoique déjà très singuliers, s’articulent sur des auteurs reconnus, qu’il s’agisse de Marx, Bourdieu, Barthes, Mauss, Bataille, Canetti… même s’il n’y fait référence qu’avec parcimonie. Opérant une rupture radicale avec la pensée critique traditionnelle, le second Baudrillard brille par sa désinvolture vis-à-vis de toute discipline académique. CC Patrick Mignard pour Mondes Sociaux CC Tibo pour Mondes Sociaux CC Pixabay Geralt. Qu’est-ce que le numérique fait aux historiens ? Le tournant numérique pris par la société n’est plus à démontrer : tout, ou presque, est numérique. Les impôts ? Dématérialisés. La presse ? Majoritairement lue en ligne. Notre vie sociale ? Acquise pour partie par les réseaux sociaux. Or l’ensemble de ces activités produit des données qui sont autant de sources pour les historiens d’aujourd’hui, mais surtout de demain ; il est donc important pour la profession de s’interroger sur la manière d’appréhender ces sources et de réfléchir sur les outils à utiliser.

Cette passionnante question est au coeur de l’ouvrage publié par Philippe Rygiel. Rygiel P., 2017, Historien à l’âge numérique, Villeurbanne : Presses de l’ENSIBB Cet article est mis en ligne conjointement par Mondes Sociaux et L’Histoire dans le cadre d’un partenariat de co-publication. État des lieux La grande force de l’ouvrage réside dans le travail d’égo-histoire que mène Philippe Rygiel. CC Pixabay MoteOo Questionner un parcours d’historien CC Patrick Mignard pour Mondes Sociaux. Restituer le passé sonore de Paris – Mondes Sociaux. Crédits Mylène Pardoen Une ville silencieuse ? Ca n’existe pas ! Dans une ville, on lime, on fond, on déchire les matières, on s’apostrophe ; les cris des animaux se confondent avec les sons de l’environnement. Or la majeure partie des restitutions 3 D touchant au passé et à l’Histoire sont souvent muettes, tout à l’inverse du Projet Bretez dont la spécificité est d’être construit autour du son. Cette maquette virtuelle restitue le Paris de la seconde moitié du XVIIIe siècle – un Paris, aujourd’hui, complètement disparu.

La finalité d’un tel projet est de créer une sorte de matrice afin de pouvoir générer des maquettes 5 D de villes historiques quels que soient l’époque et le lieu. Pardoen M., 2015, « Les oreilles à l’affût – Restitution d’un paysage sonore : œuvre de l’imaginaire ou recherche d’authenticité ? Le projet Bretez est né d’un « coup de foudre » pour le plan dit de Turgot, levé entre 1734 et 1739 par l’ingénieur-géographe Louis Bretez. Pourquoi cette sélection ? Restoring the Historical Sound of Paris – Mondes Sociaux. Se déconnecter de Facebook… – Mondes Sociaux. Un jour nous vivrons dans des villes intelligentes – Mondes Sociaux.