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#PanamaPapers. Avec Sapir, on ne peut plus nier que la confusion est à son comble | Le Cri du peupleLe Cri du peuple. Jacques Sapir continue donc son travail de sape méthodique des fondements de ce qu’est la gauche. Dans un interview accordé au quotidien Libération, l’ancien soutien du Front de gauche défend un « front de libération nationale » face à l’euro, qui inclurait le Front national. Il estime que le parti d’extrême-droite aurait changé suffisamment pour permettre, à terme, une alliance avec lui.

Sapir estime, surtout, que « la question de l’euro va imposer des alliances qui vont transcender la distinction entre gauche et droite ». De facto, il juge inopérant le clivage entre gauche et droite. Ce faisant, il suit un chemin emprunté avant lui, sur le thème de la question républicaine, par Jean-Pierre Chevénement. Sapir se livre à une analyse de l’évolution du Front national, depuis la prise de pouvoir de Marine Le Pen : « Dans le discours officiel du FN, voilà plusieurs années que l’on ne relève aucun caractère raciste ou xénophobe. Mais Sapir est un garçon intelligent. Faut-il sortir de l'Euro ? JL Mélenchon et Jacques Sapir en débattent.

Sortie de l'euro : Sapir préconise "des relations" avec le FN. Contenu reconnu d'Utilité Publique Ce contenu a été voté "d'utilité publique" par nos abonnés, ou sélectionné par la rédaction pour être gratuit. Il est temporairement accessible à tous, abonnés et non abonnés Ce contenu est accessible gratuitement pendant 24 heures. Partagez-le !

Jacques Sapir a franchi la ligne. Accusé de flirter avec le FN depuis quelque temps, l'économiste estime aujourd'hui, à demi-mots, que pour sortir de l'euro - une priorité pour lui - il faudra une alliance de la gauche, des souverainistes et du Front national. Comment construire une alternative à la politique européenne actuelle ? Jacques Sapir, sur notre plateau, lors d'un débat avec Jean-Luc Mélenchon Selon Sapir, le changement de la politique européenne ne peut passer que par la sortie de l'euro. Une alliance de la gauche et du FN ? Toujours est-il que cette phrase sur le FN n'est pas passée inaperçue. Ce n'est pas la première fois que Sapir est accusé de flirter avec le FN. Einstein 1905, un big bang dans la physique. 1905, Albert Einstein a vingt-six ans. Faute d’un poste universitaire, il est devenu depuis 1902 ingénieur expert au bureau des brevets de Berne, pas vraiment une situation prestigieuse. Et c’est donc en simple passionné de physique, qui met à profit ses soirées et ses dimanches pour élaborer ses théories, qu’il publie dans Annalen der Physik, l’une des principales revues scientifiques de l’époque.

Avec ses quatre articles publiés en 1905, il apporte des solutions originales à des problèmes théoriques en relation avec des phénomènes expérimentaux. Surtout, il ouvre des perspectives nouvelles pour la connaissance dans trois domaines fondamentaux, marquant de façon irréversible la physique tout entière. Il ne saurait être question, ici, d’expliciter le contenu de ces quatre articles. Mais, plus modestement, de donner d’une part un bref aperçu des domaines de la connaissance en jeu, de revenir d’autre part sur le parcours de l’homme. Quatre articles qui révolutionnent la physique. Quatre ans après la tuerie de Norvège, retour à Utøya. L’armée dans la ville : amie ou ennemie. La réflexion sur la spécificité du métier militaire dans un contexte de menace terroriste et en zone urbaine est ouverte depuis quelques semaines dans les cercles dirigeants des armées.

Elle devrait aboutir en septembre ou octobre prochain à une répartition des tâches plus cohérente entre les diverses forces de sécurité, ainsi qu’à une définition plus précise des règles d’engagement et à une meilleure utilisation du flux des « réservistes opérationnels » [1]. Opération Sentinelle à Marseille avec le 1er régiment étranger de cavalerie Cette « évolution considérable de notre métier », comme dit un colonel cité par Jean-Dominique Merchet sur son blog (Secret Défense, 1er juin 2015), résulte d’un « changement stratégique » décidé par l’Elysée au lendemain des attentats de janvier [2], « les grands chefs militaires reconnaissant à mi-voix que tout cela s’est fait dans une grande improvisation doctrinale, et sans beaucoup de débats publics ».

Gesticulation et symbole Instrument trop puissant. Vers un revenu de base pour tous - France culture 28-07-2015 by Revenu de Base - France. L'Islande, l'exemple à suivre pour sortir du marasme. Le « Nobel » Krugman, les Européens et l'accord grec. La gauche et l’euro : liquider, reconstruire. 1. L’euro interdit radicalement toute politique progressiste possible. 2. S’il en était encore besoin, le traitement criminel infligé à la Grèce en six mois de brutalisation (rebaptisée « négociation ») prouve que l’entreprise de « transformer l’euro », ou l’hypothèse d’un « autre euro possible », sont des chimères qui, par désillusions successives, ne mènent qu’à l’impasse et à la désespérance politiques. 3.

Abandonner aux extrêmes droites (qui au demeurant n’en feront rien [1]…) toute perspective politique d’en finir avec l’euro et ses institutions est une faute politique qui condamne les gauches européennes à l’impuissance indéfinie. 4. L’avenir de la gauche se joue entre ces quatre propositions. Les refus « internationalistes » de penser Encore un pilote enfermé dans le cockpit Lire Wolfgang Streeck, « Allemagne, une hégémonie fortuite », Le Monde diplomatique, mai 2015. Comme toute métaphore, celle-ci a sa limite : l’Allemagne n’a pas le projet de pulvériser l’union monétaire. Lexit ! Sortir de l’euro ?, par Frédéric Lordon (Le Monde diplomatique, août 2013)

Beaucoup, notamment à gauche, continuent de croire qu’on va changer l’euro. Qu’on va passer de l’euro austéritaire présent à un euro enfin rénové, progressiste et social. Cela n’arrivera pas. Il suffirait d’évoquer l’absence de tout levier politique en l’état d’incrustation institutionnelle de l’actuelle union monétaire européenne pour s’en faire une première idée. Mais cette impossibilité tient surtout à un argument beaucoup plus fort, qui s’exprime à la manière d’un syllogisme. Majeure : l’euro actuel procède d’une construction qui a eu pour effet, et même pour intention, de donner toute satisfaction aux marchés de capitaux et d’organiser leur emprise sur les politiques économiques européennes (1).

Mineure : tout projet de transformation significative de l’euro est ipso facto un projet de démantèlement du pouvoir des marchés financiers et d’expulsion des investisseurs internationaux du champ de la construction des politiques publiques. Ergo, conclusions : 1. La passion des œillères. Les anciens de Fralib et leur coopérative lancent le thé de la transformation sociale et écologique. Rien que le bureau de la direction a de quoi provoquer des sueurs froides chez un adhérent du Medef. Il y a la plaque déjà. En la lisant, un représentant patronal manquerait probablement de s’étouffer en ces temps de remise en cause du dialogue social : « Direction.

Comité d’entreprise. Syndicat ». Puis la décoration du bureau de la direction, où trône un portrait du Che, et où traine non pas un audit pour réduire le coût du travail mais une attestation syndicale reçue lors d’un récent voyage à Cuba. Malaise assuré pour un PDG traditionnel. Nous ne sommes pas, justement, dans une entreprise traditionnelle. La coopérative ouvrière provençale est désormais dirigée par un trio de syndicalistes, désignés par le Conseil d’administration issu de l’assemblée générale des coopérateurs. 1336 jours de lutte et une année de transition Quelques jours avant l’annonce, à l’extérieur, le parfum de lutte s’est estompé.

. « L’écart des salaires allait de 1 à 210, chez nous ce sera de 1 à 1,3 » Edition d'Epinal | Un peu moins de pubs aux entrées de ville : le cas d’Epinal - Vosges Matin. Les panneaux publicitaires devront disparaître des entrées de ville à partir de demain lundi. (Photo Jean-Charles OLÉ) Votée en 2010, la loi Grenelle II entre en vigueur ce lundi 13 juillet, soit 5 ans après son passage devant l’Assemblée nationale et 3 ans après la parution de son décret d’application. Les panneaux publicitaires hors agglomération devront faire place nette dès demain. Fini les petites publicités pour les restaurants, stations services et autres garages qui poussent de manière intempestive sur le bord des routes aux entrées de ville. Même si la nouvelle réglementation ne dit absolument rien sur ces entrées de villes spécifiquement, c’est à cet endroit stratégique que son application sera le plus visible.

Cette réforme apporte un cadre plus restrictif aux dispositifs publicitaires (emplacement, densité, format…) tout en permettant le développement de nouveaux supports (écrans numériques). Règlement local Céline DUCHEMIN. Un nouvel élan, mais pour quelle Europe ?, par Etienne Balibar (Le Monde diplomatique, mars 2014) L’Europe est morte, vive l’Europe ? Depuis le début de cette année, qui verra les élections au Parlement européen, les paradoxes et les incertitudes de la construction communautaire n’ont guère quitté l’actualité. D’un côté, les cassandres annoncent que la paralysie et la dissolution menacent toujours, puisque aucune des recettes appliquées n’a résolu la contradiction inhérente à une construction politique dont le principe directeur implique l’antagonisme des intérêts de ses membres. Elles ont pérennisé la récession, accentué les inégalités entre nations, générations et classes sociales, bloqué les systèmes politiques et engendré une défiance radicale des populations envers les institutions et la construction européenne en tant que telle.

De l’autre, les tenants de la méthode Coué s’emparent de chaque signe « non négatif » pour annoncer qu’une fois de plus le projet européen profite de ses crises pour se relancer, en faisant prévaloir l’intérêt général sur les divergences. Fukushima, 4 ans après : les réfugiés de l’atome forcés au retour en zone contaminée. La sixième extinction de masse a commencé. Philippe Estèbe : «Les grandes villes sont en train de prendre le pouvoir sur le territoire» L’égalité des territoires, une évidence ? Au moment où la République s’est dotée pour la première fois d’un ministère de l’Egalité des territoires, Philippe Estèbe, géographe, directeur de l’Institut des Hautes études d’aménagement des territoires en Europe, démonte le dogme. A l’heure de la métropolisation, tandis que la croissance a lieu dans les villes, que la mobilité et les réseaux deviennent dominants, nous sommes encore englués dans le «récit enchanté du village».

Les réformes territoriales avancent, la réalité évolue, mais le mythe demeure. Comment expliquer cette «passion française» de l’égalité des territoires ? Par une mythologie rurale qui, depuis 1870, décrit la République comme un assemblage de villages. Vivons-nous encore dans ces traces-là ? Avec un siècle de retard sur les pays voisins, les grandes villes sont en train de prendre le pouvoir sur le territoire.

La révolution industrielle a-t-elle ébranlé cette construction ? Contraints et forcés. Lesquels ? Exactement. L'Islande a laissé ses banques faire faillite, et jeté des banquiers en prison. Et voici ce qui s'est produit. L’Islande, l’une des nations les plus touchées par la crise bancaire, semble avoir complètement surmonté ses problèmes, et cette année, elle devrait être le premier pays du monde frappé par la crise de 2008 à dépasser le PIB le plus élevé qu’il avait atteint avant cette crise, rapporte ZeroHedge. Le pays est parvenu à ce résultat sans sacrifier son système social et les dépenses du gouvernement.

Il y a encore quelques années, l’Islande est arrivée au bord de la faillite lorsque ses banques, qui au fil des ans s’étaient montrées bien trop audacieuses, se sont trouvées en situation de quasi-effondrement. Selon le Fonds monétaire international (FMI) l’Islande a réussi à se remettre totalement de la crise, sans avoir compromis son modèle social qui prévoit la gratuité des frais de santé et d’éducation. Le pays, qui ne fait pas partie de l’Union européenne, n’a pu compter que sur lui-même pour se relever, et pour se faire, il a opté pour une approche très originale mais efficace. Aux Etats-Unis, la revitalisation de Detroit écarte les plus démunis. Pour une restructuration de la dette grecque. L'idée choc étudiée en Islande : et si on retirait aux banques la capacité de créer de la monnaie ?

Décidément, l'Islande est le pays de la créativité financière. Après avoir montré, en 2009, qu'il existait bien une alternative au transfert de la dette bancaire vers la dette publique, l'île nordique pourrait s'apprêter à réaliser une grande expérience monétaire. Le 31 mars dernier, en effet, le président du comité des affaires économiques de l'Althingi, le parlement islandais, Frosti Sigurdjonsson, a remis un rapport au premier ministre, Sigmundur Gunnlaugsson, sur la réforme du système monétaire islandais. Et c'est une véritable révolution qu'il propose. L'absence de maîtrise de la banque centrale sur le système monétaire Le rapport cherche en effet à réduire le risque de bulles et de crises dans le pays. Comment fonctionne le système actuel Dans le système actuel, ce sont en effet les banques commerciales qui créent l'essentiel de la masse monétaire, en accordant des prêts à discrétion.

Le cas de la zone euro en est une preuve. Une idée ancienne Cette idée n'est, en réalité, pas neuve. Le piège caché de l'accord de libre-échange Europe Etats-Unis. Sidérurgie lorraine -Des de Wendel à Mittal : l’enrichissement ininterrompu des grandes familles bourgeoises. Sidérurgie lorraine -Des de Wendel à Mittal : l’enrichissement ininterrompu des grandes familles bourgeoises L’annonce de la fermeture des hauts-fourneaux de Florange a refait parler de la sidérurgie lorraine et ce qui se passe dans cette vallée de la Fensch est assez représentatif de l’évolution de cette industrie.

Le site de Florange s’étend sur plusieurs kilomètres et plusieurs communes. C’est le dernier site sidérurgique intégré de Lorraine qui comprend laminoirs, aciérie, cokerie, agglomération et hauts-fourneaux. Il ne restait plus que deux hauts-fourneaux, le P3 et le P6, sur les six qui ont été construits au début du 20e siècle et reconstruits ensuite dans les années 1950. Dans le cadre du plan Monnet de 1946, le gouvernement prévoyait une importante augmentation de la demande d’acier, notamment des aciers plats pour l’industrie automobile et l’électroménager. Les de Wendel : une famille en or Avec la révolution industrielle, la production de fer fit des bonds.

Imaginer un revenu garanti pour tous, par Mona Chollet. On travaille, et, grâce à ce travail, on perçoit de l’argent. Une telle logique est si bien ancrée dans les esprits que la perspective d’instaurer un revenu inconditionnel, c’est-à-dire de verser à chacun une somme mensuelle suffisante pour lui permettre de vivre, indépendamment de son activité rémunérée, apparaît comme une aberration. Nous sommes encore persuadés de devoir arracher à une nature aride et ingrate les moyens de notre subsistance individuelle ; or la réalité est bien différente.

Bourses étudiantes, congés parentaux, pensions de retraite, allocations familiales, indemnités de chômage, régime français des intermittents du spectacle, minima sociaux : autant de prestations qui ont en commun de découpler revenu et travail. Si insuffisants, si attaqués que puissent être tous ces dispositifs, ils montrent que le revenu garanti est une utopie « déjà là ». Mais précisons bien de quoi l’on parle exactement. De la campagne démocrate de 1972 aux Etats-Unisà la Belgique des années 1980. David Harvey: «La croissance sert toujours les intérêts des plus riches» Géographie du capitalisme. Inventeur de la « géographie radicale », David Harvey tente de concilier marxisme et géographie pour montrer que villes et terroirs s’efforcent de constituer des rentes de monopole. Car les injustices de la mondialisation s’incarnent dans des espaces : les pays du Sud victimes d’un développement inégal et, à l’inverse, les lieux où se développe une vision alternative du monde, comme Porto Alegre.

Recensé : David Harvey, Géographie de la domination, Les Prairies Ordinaires, 2008, 118 p., 12 €. En mars 2008, un colloque international de géographie a réuni à l’université de Nanterre des chercheurs en sciences sociales autour du thème « Justice et injustice spatiale ». Pour tous, les travaux que David Harvey mène depuis plus de trente ans constituaient une base de réflexion et une référence en épistémologie de la géographie.

David Harvey est un géographe d’origine britannique qui a effectué l’essentiel de sa carrière aux États-Unis, où il enseigne encore à l’université de New York. Thomas Piketty ou le pari d’un capitalisme à visage humain, par Russell Jacoby (Le Monde diplomatique, août 2014) Avec Thomas Piketty, pas de danger pour le capital au XXIe siècle, par Frédéric Lordon (Le Monde diplomatique, avril 2015) Traité transatlantique : Passage en force de la Commission.