background preloader

@ Evaluations

Facebook Twitter

Évaluation des compétences. Isabelle Peloux : Passer de la note à l'évaluation. L’information scolaire, Paris 1956 ©Robert Doisneau Faut-il continuer de noter les élèves ?

Isabelle Peloux : Passer de la note à l'évaluation

Mis en ligne lundi 1er décembre 2014 sur le site du Conseil supérieur des programmes (CSP), un document qui préconise d’« éviter les calculs artificiels des moyennes », relance le débat. Isabelle Peloux, auteur de L’École du Colibri, réagit à cette proposition de réforme. 3 questions à Isabelle Peloux, professeur des écoles, formatrice en relation entre l’enseignant et l’enseigné, accompagnatrice de groupes de parole de parents. Elle a fondé, en 2006, l’école élémentaire du Colibri, dans la Drôme, au cœur de la ferme agroécologique des Amanins. Le CSP préconise la fin des notes à l’école. Supprimer les notes, c’est assurément une façon de se recentrer sur l’apprentissage ; c’est arrêter de chiffrer quelque chose qui n’est pas chiffrable. L’évaluation est-elle la solution ? Est-ce que les notes ne rassurent pas plus les parents ? Propos recueillis par Pascal Greboval et Diane Routex.

Evaluer "pour" les apprentissages, ça marche by François MULLER on Prezi.

Compétences

Evaluation : Une ministre dans l'impasse. Qu'est-elle allée faire dans cette galère ?

Evaluation : Une ministre dans l'impasse

C'est peut-être ce que se dit N Vallaud Belkacem après avoir réceptionné le 13 février le rapport du jury de la conférence nationale sur l'évaluation. Un rapport "qui fera date", dit la ministre. Mais elle réserve ses décisions pour avril . La ministre veut aller vers "une évaluation positive des acquis des élèves". Elle veut "abandonner un système qui décourage les élèves et accentue le déterminisme social". De Benoit Hamon à Najat Vallaud-Belkacem Les 11 et 12 décembre, sous l'autorité de la Dgesco (direction de l'enseignement scolaire du ministère), plusieurs centaines de personnes participent à une "conférence nationale sur l'évaluation" où se succèdent experts et représentants d'établissements. Quand le jury se réunit la réflexion officielle sur l'évaluation est déjà fortement cadrée par la loi d'orientation et par la circulaire de rentrée. Mais il apparait aussi que cette circulaire reste lettre morte.

Le retour du livret de compétences. L’évaluation positive et bienveillante est consubstantielle de la pédagogie. Florence ROBINE, rectrice de l’académie de Créteil, a été nommée directrice générale de l’enseignement scolaire (DGESCO) au ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, lors du Conseil des ministres le mercredi 7 mai.

L’évaluation positive et bienveillante est consubstantielle de la pédagogie

C’est la première fois qu’une femme est nommée à ce poste. Normalienne et agrégée de sciences physiques, âgée de 55 ans, Florence Robine est devenue inspectrice générale en 2004. Jusqu’à cette nomination comme DGESCO, elle était rectrice de l’académie de Créteil, après avoir exercé cette responsabilité en Guyane, puis à Rouen. C’est par ce communiqué de presse que le Ministère de l’Education Nationale a annoncé la nomination de Florence ROBINE à la DGESCO, en remplacement de Jean-Paul DELAHAYE, démissionnaire qui avait été nommé par le précédent ministre, Vincent PEILLON. Il s’agit bien là de « directives opérationnelles » qui touchent directement l’acte pédagogique et l’accompagnement éducatif avec quatre grands axes :

Évaluation : Faut-il garder les notes ? Pour en finir (ou presque) avec les notes - Évaluer par les compétences. Devant les inconvénients maintes fois montrés des évaluations par la note, certains pays comme la Belgique tentent de passer à l’évaluation par les compétences.En France, à côté des livrets de maternelle et des évaluations nationales en CE2, 6e, 5e et seconde, des professeurs tentent de sortir un peu de notre système traditionnel dans une perspective d’évaluation formative.

Pour en finir (ou presque) avec les notes - Évaluer par les compétences

Un témoignage concret au collège en français, en sixième et cinquième. « - M’dame, c’est noté ? - Non, ce n’est pas noté, c’est évalué ! » Beaucoup d’élèves et leurs parents se comportent en consommateurs attendant une note comme on attend une rétribution : « tout travail mérite salaire »... L’institution néanmoins s’inquiète de la violence scolaire, nous apprend, à nous enseignants, qu’il faut combattre l’échec scolaire (comme on réduirait la « fracture sociale » ?)