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L'après 11 mai

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Documents concernant le retour en classe et ses modalités

En 2020, un baccalauréat sous le signe de la « bienveillance » Le baccalauréat 2020 représente un défi de taille pour l’éducation nationale.

En 2020, un baccalauréat sous le signe de la « bienveillance »

Il s’agit de délivrer un diplôme dont les épreuves n’auront pas eu lieu, en tenant compte des circonstances de la crise sanitaire… sans brader l’examen. Un jeu à plusieurs entrées dont les contours se précisent peu à peu. Le ministère devrait mettre en ligne dans les jours qui viennent les textes définissant les modalités concrètes de cette session exceptionnelle. Comme annoncé le 3 avril par Jean-Michel Blanquer, le contrôle continu remplacera cette année les épreuves écrites et orales de terminale. En Europe, la reprise de l’école se fait dans le désordre. Rompre avec la pédagogie de l'épuisement: prendre soin de l'école. Dans cette période trouble de déconfinement qui charrie ses angoisses et ses attentes, nous avons eu envie d’écrire un peu sur nos vécus de professeur.es, nous qui avons traversé avec nos classes, parfois dans une solitude totale, ce printemps confiné.

Rompre avec la pédagogie de l'épuisement: prendre soin de l'école

En un premier lieu, et c’est peut-être paradoxal, donner des cours au temps de la distanciation physique nous aura donné l’occasion de plus régulièrement leur demander comment iels se sentent et vivent le confinement alors que le bien-être des élèves n’est le plus souvent pas l’affaire de l’institution scolaire. Celui-ci est abordé au sein des équipes éducatives à un moment où il fait souvent dramatiquement défaut, pour les élèves “à problèmes” comme on les appelle pudiquement. Les “comment ça va ?” Si J. Les lycées défendent les bénéfices d’un retour en classe pour « redonner un cadre et des habitudes » aux élèves.

« Recréer du lien », « préparer la rentrée », « dire au revoir », « repêcher » les décrocheurs… Alors que la réouverture des lycées doit être tranchée, jeudi 28 mai, par le premier ministre, Edouard Philippe, de nombreux établissements se préparent, « au cas où », à rouvrir leurs portes, en espérant vivre les quelques moments « pédagogiques » ou purement « symboliques » qui formeront cette fin d’année scolaire singulière.

Les lycées défendent les bénéfices d’un retour en classe pour « redonner un cadre et des habitudes » aux élèves

Poussés par l’éducation nationale – qui veut éviter aux établissements d’être pris de court –, certains lycées ont donc commencé à mener des « sondages » pour savoir quels élèves souhaitaient revenir. D’autres ont diffusé des plannings – encore hypothétiques –, avec une prérentrée des enseignants le 2 juin, puis un accueil progressif des élèves les jours suivants. Au milieu de ces préparatifs, les débats vont bon train : pourquoi faut-il rouvrir les lycées, alors même que les apprentissages seront forcément limités sur une période si courte ?

Pour quels élèves ? L’école du changement : filmer les pédagogies alternatives. Déconfiner les CDI, oui mais comment ? « Même un cours virtuel est préférable à une fausse présence » Tribune.

« Même un cours virtuel est préférable à une fausse présence »

Enseigner, c’est une relation incarnée, vivante, qui passe par l’expressivité du visage, par le sourire et la voix. Tel est le principe fondamental de la pédagogie : pour accéder au savoir, il faut se sentir en confiance au sein d’un environnement bienveillant et rassurant. Quand je préparais mon doctorat aux Etats-Unis, nous apprenions, dans le cadre d’un séminaire, à penser et à développer une « philosophie de l’enseignement », une sorte d’éthique de la transmission du savoir. Ce que j’ai retenu de mes études en France comme à l’étranger, de ma formation comme de ma pratique, c’est une priorité absolue : la nécessité de créer un environnement favorable aux apprentissages. D’où l’importance du contexte : une salle de classe pensée et organisée pour offrir cet espace de travail sécurisant, l’attitude mentale d’un professeur qui laisse tous ses soucis personnels de côté au moment où il franchit le seuil de sa salle de classe pour être entièrement présent à ses élèves.

Coronavirus : en Europe, la réouverture des écoles se fait en rangs dispersés. Pas tous, et pas en même temps.

Coronavirus : en Europe, la réouverture des écoles se fait en rangs dispersés

Après plusieurs semaines de confinement en Europe, des élèves vont retrouver le chemin de l’école dans plusieurs pays, dont la France. Par petits groupes, selon un calendrier différencié, avec port du masque, sans cantine pour la plupart, et selon des règles de distanciation délicates à mettre en œuvre, les jeunes Européens s’apprêtent à faire une rentrée pas comme les autres. « Cette rentrée se fera sur la base du volontariat mais certaines municipalités ne rouvriront pas les écoles » "Par territoire" ou "par moitié de classe" : les hypothèses du gouvernement pour la réouverture des écoles. Examens 2020 : les textes publiés… et encore quelques précisions à (...) - Snetap-FSU.

Les textes réglementaires relatifs à l’adaptation de l’organisation de la session d’examens 2020 dans le cadre de la crise sanitaire liée au Covid 19 viennent d’être publiés.

Examens 2020 : les textes publiés… et encore quelques précisions à (...) - Snetap-FSU

En vidéo, le point de vue et les précisions attendues par le Snetap-FSU sur les textes réglementaires parus le 16 avril. Ces textes (arrêté et note de service) avaient fait l’objet ces derniers jours d’échanges soutenus entre les organisations syndicales de l’enseignement agricole public et la DGER DGER Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche, et notamment lors du CTEA CTEA Comité Technique de l’Enseignement Agricole du 9 avril dernier. Les élèves de BTS et classes préparatoires vont-ils retourner en cours le 11 mai?

Jean-Michel Blanquer a indiqué que les élèves de BTS et classes préparatoires pourraient reprendre les cours dans leurs lycées.

Les élèves de BTS et classes préparatoires vont-ils retourner en cours le 11 mai?

Les élèves de BTS et de classes préparatoires devraient pouvoir retourner en cours au mois de mai. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer ce mercredi 15 avril sur l’antenne de LCI. Pourquoi rouvrir mon lycée le 11 mai m'apporte plus de problèmes que de solutions - BLOG. 11 mai : l'impossible retour à l'école ? Le Président de la République vient d’annoncer une réouverture progressive des écoles à partir du 11 mai prochain, et si de l’aveu même du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, beaucoup d’éléments restent à déterminer au niveau de l'organisation et la date peut encore évoluer, on commence à imaginer ce retour à l'école et ses conditions.

11 mai : l'impossible retour à l'école ?

Nous avons demandé à l'historien Antoine Prost, spécialiste du XXème siècle, qui a écrit sur la Grande Guerre, plus récemment sur les Français à la Belle époque, et qui a publié plusieurs ouvrages importants sur l’école, quel regard il portait sur la période et les questions qu’elle pose sur l’éducation, la place de l'école et le métier d’enseignant. La France sera-t-elle prête à temps pour la réouverture des écoles ? Emmanuel Macron a annoncé lundi la réouverture progressive des écoles, des collèges et des lycées à partir du 11 mai.

La France sera-t-elle prête à temps pour la réouverture des écoles ?

Les contours encore très flous de cette décision soulèvent des interrogations dans la presse étrangère. “C’est une très grosse surprise, admet le quotidien belge Le Soir. Réouverture des écoles : sur quels savoirs s’appuyer ? Une épidémie est un processus dynamique, les défis à relever évoluant en permanence.

Réouverture des écoles : sur quels savoirs s’appuyer ?

Dans la gestion de la crise du Covid-19, il s’agit alors de « trouver un délicat équilibre entre la protection de la santé, la prévention des risques économiques et sociaux et le respect des droits de l’homme », comme l’a indiqué le directeur général de l’OMS le 12 mars dernier. Outre-Manche, le « Chief Medical Officer for England », l’équivalent du directeur général de la santé en France, a souligné la nécessité d’intégrer dans la décision politique une large variété de paramètres, au-delà de la protection du système de soins et de la prise en charge des malades. Il appelait à être conscient des différents types de mortalité auxquels nous faisions et ferions face :