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Antiracisme

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Pourquoi le racisme anti-Blancs n’existe pas. Les propos tenus dans le clip de ce rappeur dont vraisemblablement personne ne connaissait l’existence avant hier sont d’une violence difficilement soutenable.

Pourquoi le racisme anti-Blancs n’existe pas

Si l’auteur invoque la fiction, le renversement du stigmate, j’ai du mal à y voir autre chose que la glaçante mise en scène d’une abominable escalade criminelle. Dans tous les cas, et indépendamment de ce clip, une chose est certaine : des personnes noires peuvent nourrir des sentiments de haine à l’égard des Blancs. Pour autant, on ne peut qualifier ce phénomène de racisme. Pourquoi ? Le racisme est un système fruit de l’histoire de dominations multiséculaires. Femmes noires et communisme : mettre fin à une omission. Une caractéristique remarquable de l’étape actuelle du mouvement de libération des Noirs est l’augmentation de la participation militante des femmes noires dans tous les aspects de la lutte pour la paix, les droits civiques et la sécurité économique.

Femmes noires et communisme : mettre fin à une omission

Symptomatique de ce nouveau militantisme est le fait que les femmes noires sont devenues des symboles de nombreuses luttes des Noirs d’aujourd’hui. Cette augmentation du militantisme parmi les femmes noires a une signification profonde, pour le mouvement de libération Noir et pour la coalition antifasciste et anti-impérialiste émergente. Comprendre comme il faut ce militantisme, renforcer et amplifier le rôle des femmes noires dans la lutte en faveur de la paix et de tous les intérêts de la classe ouvrière et des Noirs implique en premier lieu de surmonter l’indécente indifférence face aux problèmes spécifiques des femmes noires.

La bourgeoisie a peur du militantisme de la femme noire, et pour de bonnes raisons. Difficultés économiques. « Gauche blanche », « racisés », « non concernés » : ces clivages qui agitent la lutte et les mouvements antiracistes. Malgré les lois et les constats, sans cesse renouvelés, rien n’y fait : les discriminations racistes continuent à peser sur la vie de millions de personnes en France, que ce soit ​ dans l’éducation, l’accès aux soins médicaux, le monde du travail ou les relations avec la police.

« Gauche blanche », « racisés », « non concernés » : ces clivages qui agitent la lutte et les mouvements antiracistes

Trois études récentes illustrent leur persistance. En décembre dernier, le ministère du Travail publie les résultats d’une enquête sur « les discriminations à l’embauche » : ils confirment que des entreprises françaises, malgré leurs engagements en faveur de la « diversité », pratiquent une politique discriminatoire à l’égard des personnes aux noms perçus comme « maghrébin » ou « non hexagonal » (sic). Mi-mars, la ministre du Travail Myriam El Khomri pointait publiquement les entreprises Accor et Courtepaille – une chaîne de restaurants propriété d’un fonds spéculatif britannique – pour leurs mauvais résultats en matière de lutte contre les discriminations [1]. De la Marche pour la dignité au Camp décolonial. The Difference Between Cultural Exchange and Cultural Appropriation - Everyday Feminism. 4 Ways To Honor Native Americans Without Appropriating Our Culture - Everyday Feminism.

L'antiracisme commence avec la déconstruction du privilège blanc. Temps de lecture: 7 min Lors des récentes manifestations au TGP de Saint-Denis, qui mettaient en cause le racisme d’Exhibit B –performance revendiquant une réflexion sur le rapport noirs/blancs et la colonisation– la rappeuse Casey a abordé un paradoxe encore tabou en France, tant de le monde artistique que dans la société civile: «Tu peux pas parler d'esclavage en montrant que l'esclave, faut montrer aussi l'esclavagiste (…) faut que le blanc il se détermine en tant que blanc (…) Ils ont du mal à se projeter, ils ont du mal à se déterminer en tant que blancs»

L'antiracisme commence avec la déconstruction du privilège blanc

Réflexion 4:”Tu fais la différence entre un Noir et Blanc ? Tu es pitoyable” @Emualynk @LaSaleGarce @UnPandaViolet @_MRP_s donc tu fais la différence entre une personne blanche et une personne noire ?

Réflexion 4:”Tu fais la différence entre un Noir et Blanc ? Tu es pitoyable”

T’es pitoyable— Le Panda Ultime (@WeaZyFTW) 2 Mai 2014 J’ai lu ceci lors de mes pérégrinations sur Twitter, alors qu’un Internaute sortait l’artillerie de l’ami caution “J’ai un ami […] et des amies[…] et je m’en fous, on est tous pareils, on est tous humains. ” “Alors quoi, tu fais la différence entre un Noir et un Blanc ? Tu es pitoyable”. « L’universel lave-t-il plus blanc ? » : « Race », racisme et système de privilèges. 1 Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique, 1835, p. 161 : édition électronique, Les clas (...) 1Évoquant les esclaves noirs américains, Alexis de Tocqueville écrivait en 1835 : « Il y a un préjugé naturel qui porte l’homme à mépriser celui qui a été son inférieur, longtemps encore après qu’il est devenu son égal.

« L’universel lave-t-il plus blanc ? » : « Race », racisme et système de privilèges

À l’inégalité réelle que produit la fortune ou la loi, succède toujours une inégalité imaginaire qui a sa racine dans les mœurs […] Les Modernes, après avoir aboli l'esclavage, ont donc encore à détruire trois préjugés bien plus insaisissables et plus tenaces que lui : le préjugé du maître, le préjugé de race, et enfin le préjugé du Blanc1.» 2 Les catégories sociales « Blancs », « Noirs », ainsi que celles utilisées plus loin de « Maghrébins (...) 3 Pour une présentation synthétique de ce courant de pensée indien, voir un article du Monde Diploma (...) 6Avant d’aborder ces questions centrales, j’aimerais expliciter d’où je parle. 9 Christian Poiret (2005). 11 manières dont les Blancs fuient leurs responsabilités face au racisme. Je suis blanche.

11 manières dont les Blancs fuient leurs responsabilités face au racisme

Comprendre le colorblind(ness) - Le blog d'Émy. Le « colorblind / colorblindness », est à l'origine un terme médical désignant le daltonisme.

Comprendre le colorblind(ness) - Le blog d'Émy

Mais spécifiquement, dans le cadre du racisme, le « colorblidness » est un argument souvent utilisé (par les blanc-he-s essentiellement) consistant à dire « moi, je ne vois pas les couleurs », pour dégager toute accusation de racisme. Le privilège est quand tu penses que quelque chose n’est pas un problème parce que ça n’en est pas un pour toi personnellement. Et pourtant… Pourtant, cette façon de présenter les choses est déjà raciste en soi (en plus d'être profondément égocentrique) pour plusieurs raisons : Cette façon de présenter les choses est une façon de dire que l'on ne voit pas et surtout que l'on refuse de voir les problématiques liées au racisme (les discriminations à l'embauche, au logement et aux loisirs, les contrôles au faciès, l'exotisation sexuelle, etc.). Regarde à quel point j’en ai quelque chose à faire ! Le racisme comme système. Lorsque l'on tape "racisme" sous google, la première proposition qui apparaît est "racisme anti-blanc".

Le racisme comme système

Ressources. De nombreuses femmes noires et racisées ont contribué à l’évolution de la pensée féministe notamment par leurs écrits, leurs paroles, voici quelques lectures et vidéos qui compléteront votre propre reflexion Afroféministe et vous inspireront peut être dans la lutte contre l’hétéro-blantriarcat. bonne lecture. L'antiracisme de gala. Hier, le 2 décembre, s'est tenue une soirée de gala au théâtre du Rond-Point, avec beaucoup de Blancs parisiens qui s'engagent contre le racisme.

L'antiracisme de gala

Ils pourront dire "le 2 décembre, je me suis engagé-e contre le racisme" et on leur dira combien ils ont été courageux d'assumer leur bien pensance face aux méchants qui embêtent leur voisin Mamadou la ministre Christiane Taubira. Si tu regardes bien, cette soirée, c'est encore les gens pas victimes du racisme qui viennent te parler du racisme et te dire comment c'est mal et qu'on est tous pareils.

Art, anthropologie et « appropriations culturelles » Brigitte Derlon, directrice d'études à l'EHESS (TH) Monique Jeudy-Ballini, directrice de recherche au CNRS (TH) S'il s'agit de l'enseignement principal d'un enseignant, le nom de celui-ci est indiqué en gras. Jeudi de 11 h à 13 h (salle 8, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 10 novembre 2011 au 9 février 2012. La séance du 1er décembre est annulée Tandis que l’on s’accorde aujourd’hui à reconnaître que toute culture se construit par l’importation ou sous l’influence d’éléments exogènes, des polémiques ne cessent de croître à propos de l’appropriation par des individus ou des groupes de biens matériels et immatériels d’origine étrangère (restes humains, artefacts, éléments biologiques, styles et motifs artistiques, savoirs indigènes, représentation des cultures…).

Le racisme anti-blanc vu par un comique musulman. Je ne suis pas raciste, mais... Documentaire 2013. La tyrannie de la respectabilité (aka "Respectability Politics")

Aujourd’hui, je veux vulgariser la notion de Respectability Politics avec vous (que je vais franciser la politique de respectabilité, n’ayant rien trouvé en français comme traduction). Vous la connaissez bien. Sans connaître ce gros mot, vous connaissez bien le discours dont on parle lorsqu’on évoque cette notion. Je sais que certains, versant dans l’anti-américanisme primaire, ne croient pas au bienfait de reprendre certains concepts du discours antiraciste américain, mais partout où il y a de la suprématie blanche, ces concepts auront de la résonance (cf référence à l’article plein de ressources de Trudy plus bas, ainsi que celui de Tits and Sass pour un point de vue d’une travailleuse du sexe noire).

Mon credo est simplement de les contextualiser, ce que je vais tenter de faire ici. Donc, qu’est-ce-que la politique de respectabilité? Le racisme culturel, ce mal trop souvent occulté – 2ème Partie.