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Economie (un peu)

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Bibibliotèque virtuelle Jéco manifestation. Conférence organisée le 09/11/2011 Présentation de la conférence En pleine phase d'interrogation sur les mérites du développement économique mondialisé, face notamment aux crises grecque et irlandaise, la figure de l'économie de proximité apparaît de plus en plus souvent chez les éditorialistes, les acteurs politiques ou simplement les citoyens. Qu'elle soit perçue comme une économie résidentielle, centrée sur la consommation des résidents d'un territoire, ou comme une économie de proximité, visant à raccourcir les distances au maximum entre producteurs et consommateurs, l'économie du local reprend du galon.

L'artisanat, le commerce de proximité, les TPE et structures de l'économie sociale et solidaire locales représentent de fait, dans la plupart des pays européens, plus de 60% des effectifs et du PIB. Et pourtant, les politiques publiques comme les thèses économiques principales semblent ignorer ce pan entier de l'économie. Cette conférence sera en partie retransmise sur RCF. Capitalisme, économie de marché et libéral. Ce texte est un « article presslib’ » (*) Capitalisme, économie de marché et libéralisme, voici trois termes qui sont devenus quasi synonymes aux yeux du public.

Or il n’y a pas de rapport immédiat entre les trois. Le capitalisme est un système de répartition du surplus économique (la « croissance ») entre les trois grands groupes que constituent les salariés, les industriels et les investisseurs ou « capitalistes » parce qu’ils procurent le capital dont les deux autres groupes ont besoin pour assurer la production de leur industrie ou la consommation de leur ménage. L’économie de marché est elle le système qui assure la distribution des marchandises du producteur au consommateur, assurant au passage un profit au marchand. Qu’est-ce qui explique alors que ces trois termes se soient trouvés rassemblés dans l’esprit du public comme trois manières équivalentes, chacune aussi bonne que les deux autres, pour décrire notre régime économique ?

L’avenir du capitalisme : une lecture de la Prospérité du Vice d. Naissance (et mort ?) du capitalisme. Un peu de recul. Pour remettre l'économie à sa place, rien de plus efficace que de l'observer avec les lunettes de l'histoire Abstraite", "désincarnée", la science économique telle qu'elle s'est développée ces dernières années appelle souvent ce type de commentaires de la part du public. A juste titre. L'une des façons à la fois les plus simples et les plus efficaces de remettre l'économie à sa place, de réintégrer les problématiques économiques dans la dynamique d'ensemble de nos sociétés consiste à l'observer avec les lunettes de l'histoire.

Quand bien même cette mise en perspective fait apparaître des régularités ou des permanences, celles-ci ne peuvent jamais être enfermées dans les lois mathématiques immuables qui font le quotidien des économistes orthodoxes. Ruptures comme continuités de l'histoire économique nécessitent immanquablement, pour être comprises et expliquées, le recours à tous les autres champs des sciences sociales: anthropologie, géographie, psychologie… Donner à voir et à penser. Quand Proudhon critiquait la spéculation - La vie des idées. Recensé : Pierre-Joseph Proudhon, Manuel du spéculateur à la bourse. Une anthologie, introduction de Vincent Bourdeau, Edward Castleton, Georges Ribeill, postface de Paul Jorion, Alfortville, è®e Éditions, coll. « Chercheurs d’è®e.

Documents », 2009, 15 €. Il faut remercier Vincent Bourdeau, Edward Castleton et Georges Ribeill d’avoir exhumé cette référence classique : la lecture de Proudhon donne à réfléchir sur la situation critique de la finance contemporaine. Le Manuel du spéculateur témoigne d’une époque cruciale de l’histoire financière, en France comme à l’étranger : les années 1850. À la lecture du Manuel du spéculateur, on saisit quelques aspects de la pensée de Pierre-Joseph Proudhon, que les éditeurs mettent en perspective dans une introduction restituant le Zeitgeist du temps : « la curée » du Second Empire.

De ces passages ressort la position parfois ambiguë de Proudhon vis-à-vis de la spéculation. Le capitalisme financier et la spéculation Réformes et régulations. Les injustices réparables selon Amartya Sen. "L'Idée de justice", d'Amartya Sen : le plaidoyer d'Amartya Sen. L'idée de justice. Voici le livre "senissime" par excellence, à la fois stimulant et casse-pieds. Casse-pieds, ce règlement de comptes avec l'approche de la justice sociale privilégiée par Rawls qui occupe le premier tiers du livre. Sen lui reproche son localisme (la justice sociale n'y est traitée qu'au sein d'un pays, pas sur l'ensemble de la planète), et surtout son approche "transcendantale" (définir ce que devrait être la société juste ne nous fait pas avancer d'un pouce dans l'amélioration de sociétés qui sont loin de cet idéal).

Mais, au-delà de cette querelle (à mes yeux un peu excessive), ce livre est une superbe illustration de l'économie comme science morale. Au coeur de sa réflexion, est soulignée l'importance de la démocratie comme "gouvernement par la discussion" , où il rompt avec l'économisme ambiant. INDE • N'accusons pas trop vite le marché | Courrier internation. Amartya Sen pointe du doigt le service public et les inégalités provoquées par la mauvaise gestion du pays. Le monde de la finance n'est pas coupable de tous les maux, estime le Prix Nobel d'économie.

TEHELKA Quels sont les principaux défis auxquels l'Inde sera confrontée cette année ? AMARTYA SEN Le principal défi que nous aurons à relever au cours de l'année 2009 sera sans conteste l'impact de la crise économique, qui ne s'est pour l'instant pas fait sentir dans toute son ampleur en Inde. Je pense que notre taux de croissance pourra descendre jusqu'à 5 % ou 6 %. Or, même si une croissance de cet ordre reste une performance satisfaisante, le point important est que ce sont les Indiens les plus déshérités qui vont le plus souffrir de ce ralentissement.

Vous avez déclaré que c'est la foi excessive dans le marché qui a provoqué l'effondrement économique actuel. Quelle est votre vision de l'avenir de l'Inde ? Note :Propos recueillis par. Introuvable justice - La vie des idées. Recensé : Amartya Sen, L’idée de justice, traduit de l’anglais par Paul Chemla. Flammarion, 2010, 558 p., 25 euros. Depuis sa parution en 1971, la Théorie de la Justice de John Rawls est une référence incontournable pour celui qui s’interroge sur la justice et sur l’éthique.

L’ouvrage d’Amartya Sen, L’idée de Justice, qui vient de paraître dans sa version française, prend clairement position dans le débat initié par Rawls. Sen se limite cependant à ce qu’il appelle « une théorie de la justice au sens large » qui consiste non pas « à proposer des réponses à des interrogations sur la nature de la justice parfaite » mais à « déterminer comment procéder pour promouvoir la justice et éliminer l’injustice » (p. 13). Une prise de distance envers l’approche rawlsienne Sen reconnaît que Rawls a permis d’attirer l’attention sur l’importance intrinsèque (en soi, et non comme un moyen complémentaire à d’autres) de la liberté. Le refus d’une définition explicite du juste Critères de classement.

Galbraith: la maîtrise sociale de l'économie. Contre l'Etat prédateur. Economie L'Etat prédateur. Comment la droite a renoncé au marché libre et pourquoi la gauche devrait en faire autant Éditeur : Seuil Comme l’avait déjà remarqué David Harvey , la pratique des gouvernements conservateurs ne s’est pas toujours conformée aux principes de la doctrine néolibérale, laquelle a plutôt été instrumentalisée pour légitimer les réformes entreprises. Théoriquement en retrait de la vie économique, "l’Etat néolibéral" ferait même preuve, en réalité, d’un certain activisme lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts des élites économiques et financières. A partir du cas des États-Unis, c’est une histoire assez semblable que nous raconte James K. Trois parties structurent cet ouvrage. Les dogmes conservateurs passés au crible Au tournant des années 1980, le paradigme keynésien, semblant frappé d’obsolescence, est peu à peu abandonné par les gouvernements des pays développés.

Tueur de mythes. Dans un livre remarquable d'intelligence, James K. Galbraith défait un par un les mythes de la pensée économique conservatrice. Et propose quelques pistes alternatives. Il faut laisser faire le marché, baisser les impôts des riches, contrôler les prix par la quantité de monnaie, équilibrer le budget, etc., toutes les idées qui fondent la pensée économique des gouvernements conservateurs datent d'il y a trente ou quarante ans. Depuis? Rien. Première étape: démontrer, avec précision, comment la pensée économique conservatrice n'est là que pour justifier les intérêts des puissants. Glissant vers l'analyse du capitalisme financier, Galbraith montre combien tout projet économique doit rapporter aux dirigeants qui les mettent en oeuvre et aux épargnants qui les financent. Dans une deuxième étape, il montre le résultat des politiques conservatrices, telles qu'elles ont été mises en oeuvre aux Etats-Unis: montée des inégalités sociales, du poids de la finance et d'un Etat prédateur.

Mais qui sont donc ces économistes ? - La vie des idées. La théorie économique en débat Avant-propos par Wojtek Kalinowski La crise financière a ébranlé quelques certitudes et déclenché une vague de critiques à l’encontre des économistes qui, comme on le dit souvent, n’auraient « rien vu venir ». On peut cependant s’interroger sur les résultats concrets de cette agitation médiatique : au bout du compte, quels enseignements ont été tirés ? Au tournant de l’année 2008/2009, l’échec de la théorie des marchés « autorégulateurs » était patent et ses effets désastreux décriés à l’unisson par les hommes politiques, les journalistes et les experts.

Un an plus tard, la nouvelle régulation financière se fait toujours attendre, la lutte contre les paradis fiscaux s’enlise – notamment en France – et le débat économique revient à son thème de prédilection, la limitation des dépenses publiques. C’est dans ce contexte qu’il faut situer l’article de James K. Amen. Notons que Keynes n’en oublie pas pour autant l’importance du facteur esthétique. 1. 2. 3. 4. 5. Vers un changement de paradigme en économie ? - La vie des idées. Dans son article « Mais qui sont donc ces économistes ? », James K. Galbraith entreprend de préciser qui sont les économistes qui auraient eu suffisamment de clairvoyance pour pressentir la crise financière. Galbraith défend la thèse que ces économistes ne sont pas là où on pourrait les attendre, à savoir au cœur de la science économique. Au contraire, il faudrait les chercher à la périphérie, voire à l’extérieur du champ de l’économie académique. Comme il en informe explicitement son lecteur, la liste des économistes qu’il donne n’est nullement exhaustive.

La position défendue par Galbraith est intéressante et a, au minimum, un mérite : elle est constructive, dans le sens où elle entend partir de, et valoriser, des analyses certes à la périphérie de la science économique, mais qui ambitionnent de proposer une alternative à l’approche dominante. Une crise « systémique » de la science économique ? La théorie néoclassique est morte, vive le mainstream pluraliste ? Conclusion. L’État de l’après-crise - La vie des idées. La faillite de l’idéologie du marché libre ne date pas de 2008, affirme l’économiste James K. Galbraith. Il faut remonter aux années 1980 pour comprendre comment les conservateurs américains ont livré l’État à l’appétit des intérêts privés.

Une analyse revigorante, quoique non directement transposable au cas français. Recensé : James K. Galbraith, L’État prédateur. La crise financière qui a plongé le monde développé dans la plus grave récession économique depuis les années 1930 a mis au banc des accusés les défenseurs de la liberté absolue des marchés. Vie et mort d’une idéologie Les néolibéraux américains, arrivés au pouvoir sous Reagan, ont su séduire l’électorat avec un discours simple vantant la supériorité des marchés et dénonçant l’interventionnisme de l’État, accusé d’avoir causé la stagflation des années 1970. En réalité, le poids de l’État dans l’économie américaine n’a pas diminué depuis les années 1980. Heurs et malheurs de l’hétérodoxie Une feuille de route pour 2012 ? CR - L'économie politique n'est pas une scienc.

L'information boursière comme bien public: «Le libre accès au savoir tient du bien public mondial» - Libéra. Le dernier ouvrage de Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie 2001, est un livre contre le «fanatisme du marché».Un autre monde (1) est un nouveau réquisitoire contre une mondialisation déséquilibrée. Illustration avec l'enjeu des droits de propriété intellectuelle (PI). La propriété intellectuelle est-elle la face cachée de la mondialisation ? Les déséquilibres de ce régime de droits exclusifs sont parmi les pires déviances du capitalisme actuel. Parce qu'il est question de vie ou de mort, comme on le voit dans la lutte pour des copies de médicaments à bas prix. Les hommes ou les brevets ? Vous le dénoncez, mais à l'époque vous étiez le conseiller de Clinton à la Maison Blanche ! Il faut voir le lobby formidable des multinationales du médicament et de l'industrie culturelle. Et, quinze ans après, rien n'est réglé...

Tous les pays n'ont pas la puissance du Brésil, qui a menacé de copier des médicaments antisida avant de voir le prix des originaux divisé par dix. Economie présentielle - Olivier Bouba-Olga : Blog d'un économist. Jeudi 4 mars 4 04 /03 /Mars 06:40 Laurent Davezies a popularisé la notion d’économie résidentielle. Christophe Terrier lui préfère la notion d’économie présentielle. Simple détail de vocabulaire ? Non, car Christophe Terrier souhaite insister sur le rôle des touristes dans le développement des territoires, touristes qui ne sont que temporairement présents. La notion d’économie présentielle permet également de se doter d’un schéma plus dynamique, en insistant sur la circulation des personnes. Dans cette perspective, Christophe Terrier a produit des cartes tout à fait fascinantes à partir des données des touristes présents par mois et par département, en France, en 2005.

Voir ici pour des données, cartes, références, etc. J’avais déjà esquissé quelques critiques des travaux de Laurent Davezies : 1. la surproductivité de l’Ile de France est largement sujette à caution A partir des travaux de Terrier et de quelques autres, on peut en ajouter de nouvelles : Intro: nos phobies économiques.

Utilitarisme

La construction institutionnelle de la conc. Le marché selon la sociologie économique.