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Mais qui sont donc ces économistes ? - La vie des idées

Mais qui sont donc ces économistes ? - La vie des idées
La théorie économique en débat Avant-propos par Wojtek Kalinowski La crise financière a ébranlé quelques certitudes et déclenché une vague de critiques à l’encontre des économistes qui, comme on le dit souvent, n’auraient « rien vu venir ». On peut cependant s’interroger sur les résultats concrets de cette agitation médiatique : au bout du compte, quels enseignements ont été tirés ? Au tournant de l’année 2008/2009, l’échec de la théorie des marchés « autorégulateurs » était patent et ses effets désastreux décriés à l’unisson par les hommes politiques, les journalistes et les experts. Un an plus tard, la nouvelle régulation financière se fait toujours attendre, la lutte contre les paradis fiscaux s’enlise – notamment en France – et le débat économique revient à son thème de prédilection, la limitation des dépenses publiques. C’est dans ce contexte qu’il faut situer l’article de James K. Amen. Notons que Keynes n’en oublie pas pour autant l’importance du facteur esthétique. 1. 2. 3. 4. 5. Related:  Pluralisme

Pire que la Grande dépression... Accueil Qui sommes-nous ? Nos Rédacteurs Archives des Articles Publications Aide Contact Abonnez-vous gratuitement The Daily Reckoning The Daily Reckoning | U.K. Investor Verlag The Daily Reckoning Australia The Weekly Reckoning La page que vous recherchez n'a pas été trouvée sur ce serveur. *Nous ne transmettons pas votre adresse email. Consultez notre politique de confidentialité Derniers articles 7 avril 2012 Le Monde selon la Chronique Agora 6 avril 2012 VIX : que nous dit l’indice de la peur ? 6 avril 2012 Le “portefeuille permanent” est-il encore d’actualité ? 6 avril 2012 Apple éclipse les mauvaises nouvelles Catégories Article Bill Bonner Chronique Croissance, pays émergents Guerre des monnaies Indices, marchés actions, stratégies Inflation, dettes souveraines et récession Or & Matières Premières Philippe Béchade Idée d'investissement Articles les plus lus

Edmond Malinvaud, grand économiste français, est décédé Son nom a circulé pendant des années pour le prix Nobel. Edmond Malinvaud, économiste d'envergure internationale, est décédé le 7 mars à Paris à l'âge de 91 ans, révèle une annonce parue mardi 9 mars dans Le Figaro. Né en 1923 à Limoges, ce polytechnicien et ancien élève puis directeur de l'Ecole nationale de la statistique et de l'administration économique (ENSAE) a dirigé pendant 13 ans, de 1974 à 1987, l'Institut national de la statistique et des études économiques, qu'il avait intégré en 1946. Considéré comme l'un des plus éminents représentants de l'économétrie, c'est-à-dire de l'approche mathématique et statistique des phénomènes économiques au moyen de modèles sophistiqués, il y a mis en place des méthodes de modélisation qui inspirent encore aujourd'hui le travail des statisticiens français. Dans des déclarations rendues à l'AFP, Jean-Luc Tavernier, actuel directeur général de l'institut, lui rend honneur en ces termes :

La loi de l'offre et de la deman A l’occasion de la controverse actuelle autour du programme de Sciences Economiques et Sociales en seconde, j’ai pu réfléchir à cette sacrée histoire de “loi” de l’offre et de la demande. Mais si, vous savez bien : si le prix est bas, tout le monde veut acheter, mais personne ne veut vendre. Et si le prix est élevé, c’est l’inverse. Résultat : entre le prix “haut” et le prix “bas”, il existe, quelque part, un prix où le nombre de vendeurs est exactement égal au nombre d’acheteurs (en, fait, il s’agit des quantités offertes et des quantités demandées : on suppose ici que chaque vendeur ne vend, mettons, qu’une baguette de pain, et que chaque acheteur ne souhaite en acheter qu’une seule). Ce prix, ô magie, s’appelle le “prix d’équilibre”. Pour le savoir, j’ai profité d’une de mes emplettes. Ayant trouvé ce que je recherchais, mais ayant aussi ces débats en tête, je ne peux m’empêcher de m’enquérir auprès du vendeur sur la façon dont il fixe les prix. Hmm. - Non. Génial. - C’est-à-dire

La Grande Crise s'auto-alimente Billet invité. Une constatation s’est déjà imposée : la Grande Crise est sortie de son état aigu, au moins provisoirement, pour entrer dans une phase chronique. Ce que l’on peut traduire par durable et installée. A poursuivre son observation – prenant un peu de recul face à la succession à cadence rapprochée de ses épisodes – on peut désormais également comprendre qu’elle s’auto-alimente. En d’autres termes qu’elle ne se poursuit pas uniquement parce qu’il n’a pas été fait face aux causes initiales de son déclenchement, mais aussi parce que les tentatives d’y remédier sont en elles-mêmes porteuses de sa poursuite et de son approfondissement. Une conclusion s’impose alors : faute d’une reconfiguration en profondeur du capitalisme financier, pouvant aboutir à sa remise en question car il s’y oppose, la Grande Crise est devenue endémique. On entre là dans les dédales d’un système qui ne trouve pas d’issue à sa propre crise, emprisonné dans sa logique même.

Economistes : la guerre entre orthodoxes et hétérodoxes est déclarée Rien ne va plus dans le petit monde des économistes divisés entre orthodoxes – les tenants d’une vision néolibérale de l’économie – et les hétérodoxes – les autres. Objet de cette guerre ouverte à coup de courriers au ministère ou de tribunes publiées dans les médias ? La création d’une nouvelle section d’économie au sein du Conseil national des universités (CNU) qui délivre, entre autres, les sésames pour enseigner. Cette nouvelle section souhaitée par l’Association française d’économie politique (AFEP) – qui regroupe les hétérodoxes – a tout d’abord été soutenue par la ministre de l’éducation Najat Vallaud-Belkacem avant qu'elle fasse volte-face sous pression des orthodoxes. Lesquels sont vent debout contre une nouvelle section "fourre-tout" qui va servir à caser les "ratés" ou "frustrés" du système universitaire. Les économistes hétérodoxes sont-ils en voie de disparition ? Orthodoxe ? Frédéric Lordon sur notre plateau Le drôle de CNU Les orthodoxes contre-attaquent Il y a urgence

Finance, puissances... le monde bascule, par Martine Bulard (Le Washington perd l’initiative Les uns après les autres, les chiffres de l’emploi tombent : 6 000 suppressions chez Renault, 1 600 chez Nissan, 3 500 chez Daimler-Benz. Dans la construction, les licenciements s’accélèrent. par Martine Bulard, novembre 2008 Aperçu L’anecdote a couru de banques en institutions financières, avant d’arriver dans les salles de presse du monde entier : c’est sur un coup de téléphone du président chinois Hu Jintao à son homologue américain George W. Les Etats-Unis ne sont plus en mesure de décider seuls des affaires financières du monde. Taille de l’article complet : 4 488 mots. Vous êtes abonné(e) ? Connectez-vous pour accéder en ligne aux articles du journal. Vous n'êtes pas abonné(e) ? Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout le site. Accès sans abonnement

Lettre ouverte à Jean Tirole - AFEP Cher Monsieur, La diversité intellectuelle n’est pas source d’obscurantisme et de relativisme mais d’innovations et de découvertes ! La dépêche AFP du jeudi 23 janvier fait état d’un courrier que vous avez adressé au ministère de l’Éducation nationale. Il nous semble utile d’y répondre car vos propos illustrent les motivations qui nous poussent à souhaiter quitter la section de « sciences économiques » pour une nouvelle section « Économie et société », ouverte et interdisciplinaire. Vous écrivez que « les critiques […] sur le manque d’interdisciplinarité, de scientificité et d’utilité sociale de l’économie moderne sont infondées » et vous ajoutez que compte tenu de vos travaux faisant appel à la psychologie, vous mériteriez de « faire partie de cette nouvelle section ». Bref, vous pensez qu’il n’y a qu’une manière de faire de la science économique. Au sein de l’actuelle section de « sciences économiques », ces institutions pluralistes ne sont plus.

Est-ce la fin du « laisser-faire » ?, par Laurent Cordonnier (Le Tout bien considéré, « les marchés s’ajustent ». Les prix parviennent en effet toujours, bon an mal an, à égaliser l’offre et la demande sur chaque marché. Poussons plus loin l’acte de dévotion : c’est la confrontation entre l’offre et la demande qui fait varier les prix sur chaque marché, en sorte que ces derniers finissent toujours par rendre égales les quantités offertes et demandées. Ces derniers temps, les « marchés » se sont bien donnés en spectacle, et il faudrait être boudeur pour n’en point tirer les leçons : ils s’ajustent. Vienne à augmenter la demande d’énergie fossile ? Les cours du pétrole ont doublé entre mai 2007 et mai 2008. Ça va monter ou ça va baisser ? La demande de céréales augmente-t-elle plus vite que l’offre ? Taille de l’article complet : 4 216 mots. Vous êtes abonné(e) ? Connectez-vous pour accéder en ligne aux articles du journal. Vous n'êtes pas abonné(e) ? Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout le site. Accès sans abonnement

Les revues de sciences humaines et sociales (2) : l’évaluation de la recherche et des chercheurs La bibliométrie et les SHS L’instrument privilégié de l’étude de la production scientifique, la bibliométrie, consiste à mesurer cette production à partir des articles publiés dans les revues et à l’évaluer à partir des citations de ces articles dans les autres revues. À l’origine il ne s’agissait pas de classer les revues et les chercheurs (et par extension, les laboratoires de recherche, les universités, etc.). Dans les années 1920 et 1930, à la suite de l’explosion du nombre de revues scientifiques, et parfois de leur prix, les bibliothécaires ont cherché des méthodes de sélection plus objectives que les demandes des chercheurs pour choisir les abonnements utiles à ces derniers. En tant qu’outil d’évaluation (incluant l’analyse des citations), et non plus seulement de mesure, de l’activité scientifique, la bibliométrie s’est d’abord appliquée aux STM. En outre, sur ce terrain limité aux seules revues, la bibliométrie ignore certaines spécificités des publications de SHS. Jean Pérès

"La Crise" de Paul Jorion (Fayard) : bonnes feuilles - Nonfictio Nous publions ici en bonnes feuilles, le chapitre 3, consacré aux États-Unis, du livre de Paul Jorion, La Crise. Des subprimes au séisme financier planétaire (Fayard). Les États-Unis en 2008 Les États-Unis ont improvisé en 2008 la renationalisation des institutions vitales pour leur survie économique, expérimentant, pour ce faire, diverses formules. Par exemple, en recourant au subventionnement massif (avec près de 30 milliards de dollars) dans le cas du sauvetage en catastrophe d'une banque d'investissement, comme ce fut le cas avec Bear Stearns au mois de mars. Ou bien à la création d'un glacis réglementaire, comme dans le cas d'une autre banque d'investissement, Lehman Brothers : rempart constitué de l'interdiction, pour un mois, de la vente à découvert "nue" de ses actions et de la diffusion de rumeurs (bien entendu sans fondement) relatives à sa mauvaise santé. Banques d'investissement et banques commerciales ©Fayard

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