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Égoïsme / Altruisme

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Egoïsme - Egocentrisme - Narcissisme

Altruisme - Empathie - Entraide - Collaboration. Préface Terestchenko. Tereschenko Egoïsme altruisme. Un si fragile vernis d'humanité (M. Terestchenko, 2005) Un si fragile vernis d’humanité : Banalité du mal, banalité du bien. Publié le 15 mars 2014 Par Johan Rivalland J’ai déjà eu l’occasion, ici-même, de présenter un autre ouvrage de Michel Terestchenko, que j’avais lu après celui-ci et justement puisque j’avais été particulièrement impressionné par la qualité des réflexions de cet auteur, sur le sujet grave dont il sera ici question, traité de manière remarquable. Petite présentation d’un ouvrage vraiment à conseiller. De l’existence de l’altruisme Partant du paradigme sur l’égoïsme tel que formulé par Hobbes, La Rochefoucauld, Mandeville ou Bentham, dont il expose à la manière d’un professeur captivant les postulats fondamentaux, Michel Terestchenko montre en quoi il est critiquable, bien qu’ayant grandement influencé les sciences humaines contemporaines depuis plus de trois siècles.

Selon ce paradigme, les conduites véritablement altruistes n’existeraient pas, les ressorts de la motivation apparaissant toujours tôt ou tard de nature intéressée. Les ressorts de la soumission à l’autorité. Archéologie du désintéressement : entre altruisme et égoïsme (1/2) Le désintéressement, notion usitée pour qualifier, à la fois, une disposition à agir d’un certain genre et l’acte qui en résulte, roule sur un mélange inextricable d’hésitations et de confusions. Une brume difficile à dissiper en raison de la (trop) grande plasticité du mot « intérêt » qui peut désigner l’utile ou, plus généralement, ce qui est avantageux. Pris dans ce second sens, les désaccords relatifs à la nature de l’activité désintéressée portent avant tout, au sein des doctrines catholiques, sur la pureté du mobile et la fin poursuivie par l’agent.

Au premier sens du terme, à savoir l’utilité, la notion d’intérêt se révèle antinomique à tout ce qui est désintéressé. Cette antinomie se retrouve notamment sous la plume des moralistes français pour culminer chez Max Stirner et Ayn Rand. À quoi peuvent bien servir les philosophes ? Question que Bernard Pivot adressa à Vladimir Jankélévitch au cours de la 221e émission d’Apostrophes. La pureté du mobile : l’amour inconditionnel. Egoïsme et altruisme : deux désirs complémentaires ?

Suis-je égoïste ? Suis-je altruiste ? Si je suis altruiste, n’est-ce pas par égoïsme … par souci de la construction de mon image personnelle, intérieure et extérieure ? Qui ne s’est posé de telles questions existentielles au cours de son adolescence … et même après ? A ces questions qui furent miennes, voici qu’un livre découvert il y a quelques années m’a apporté un début de réponse [1] : son sous-titre n’affirme-t-il pas explicitement « l’altruisme et l’égoïsme réconciliés » ?

A plusieurs reprises, j’ai caressé le projet d’en transmettre le message par écrit, sous la forme de l’un ou l’autre article. Bruno Viard, armé d’une plume brillante et vaillante, renonce à suivre les traces de ses prédécesseurs tentant sans guère de succès de concilier les œuvres monumentales de Marx, Durkheim et Freud. Que viennent faire l’égoïsme et l’altruisme dans la démarche ainsi initiée par Bruno Viard ?

Venons-en donc à ce qui - selon moi en tout cas - constitue l’essentiel du message de Bruno Viard. Altruiste ou égoïste, les deux faces de l'être humain. Peut-on agir de façon totalement désintéressée ? Derrière les actes généreux, n’y aurait-il pas un égoïsme caché ? Le débat sur l’égoïsme ou l’altruisme est aujourd’hui relancé par des recherches qui analysent les comportements des animaux ou les motivations des philanthropes. Au milieu de la nuit, l’enfant se met à pleurer. Ses cris sont irrésistibles. Encore engourdi de sommeil, papa ou maman se lève, va prendre son bébé dans ses bras, le bercer, le consoler.

Voilà le genre de dilemme qui se pose quand l’on cherche à déterminer ce qui relève de l’altruisme ou de l’égoïsme dans un comportement. Les deux analyses se tiennent. Le débat altruisme/égoïsme a, depuis trente ans, donné lieu à une immense littérature scientifique sur les fondements (biologiques et neurologiques) de la morale, l’économie des comportements (intéressés ou non) et la philosophie morale. Des animaux empathiques En trente ans, ce courant de recherche s’est considérablement complexifié. Un débat sans fin Mots-Clés. Qu’entend-on par altruisme et égoïsme. Par Hadrien Gournay. Il est communément admis que l’altruisme est à l’opposé de l’égoïsme et qu’il est aussi louable que l’égoïsme est critiquable. Ce consensus social trouve pourtant des contestataires dont certains libéraux font partie.

Pour certains, la distinction de l’altruisme et de l’égoïsme est une illusion. Pour d’autres, qui acceptent nécessairement cette distinction, l’égoïsme est préférable à l’altruisme. Distinguer l’altruisme et l’égoïsme Commençons par énoncer l’argument sur lequel repose l’identification de l’altruisme et de l’égoïsme. Cet argument laisse inexpliqué le moment où la satisfaction personnelle de l’auteur vient à dépendre du sacrifice en question. Il y eut donc un moment dans le passé de Firmin où la vie du guide bien-aimé est devenue plus importante que sa propre existence, un moment où Firmin est passé d’un état d’esprit à l’autre. Le mobile ultime Préciser les caractéristiques concrètes de cette distinction se révèle plus ardu. Les actions bonnes en soi. L'altruisme est-il une forme d'égoïsme ? Introduction La question interroge la nature réelle de l'altruisme : s'agit-il d'un comportement pur, sincère, spontané, simple, univoque ?

L'altruisme est-il un dévouement véritable pour l'autre, sans arrière-pensée, sans calcul ? Ou au contraire, l'altruisme est-il une sorte de ruse involontaire, un comportement complexe, recouvrant des intentions qui entreraient en contradiction avec l'intention affichée ? L'altruisme serait alors une apparence, une façade, un masque qui cacherait, bien involontairement, la réalité inexorablement égoïste de la nature humaine. Ainsi formulée, la question ne me paraît pas susceptible d'une réponse directe. Répondre à cette question supposerait que l'on puisse clarifier les motivations profondes qui animent un individu. On peut exclure la supercherie ou le mensonge de celui qui minerait consciemment l'altruisme pour obtenir un avantage indu.

Les définitions de la notion sont sur de point ambiguës : A - Les présupposés de l'altruisme. Conclusion. L altruisme est il de l egoisme cache. Égoïsme et altruisme - Chronique philo. Chronique André Comte-Sponville est philosophe. Il est l’auteur de Le Sexe ni la mort, trois essais sur l’amour et la sexualité (Albin Michel, 2012). On nous le présente comme un scoop étonnant : les animaux (spécialement les grands singes) seraient capables de comportements altruistes ! La belle affaire ! On le savait depuis longtemps s’agissant des femelles, souvent prêtes à risquer leur vie pour sauver leurs petits.