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Standards / injonctions

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N'avalez pas tout ce qu'on vous dit sur les bienfaits du sperme. Incompatibilité des fantasmes. Une grosse étude anglaise (25 000 répondants) nous apprend que la vie sexuelle, c’est mieux quand on est adolescent ou quinquagénaire, alors que la confiance sexuelle est au top chez les sexagénaires. Pour compléter le tableau, un cinquième des plus de 70 ans ont déjà utilisé un réseau social pour trouver un partenaire sexuel (hein ? Qui sont ces gens ?). En tout cas : bravo les vieux. Les grands perdants de l’histoire ? Les trentenaires avec enfants, qui ne dorment pas de la nuit, qui sont sous l’eau avec les prêts immobiliers, et qui se trouvent moches après la grossesse.

Notons au passage qu'il vaut mieux ne pas être gay quand on veut connaître le bonheur sexuel (ou alors, remarquons que les gays sont plus exigents que les autres) : Mais attaquons-nous aux fantasmes préférés des Anglais (donc possiblement les nôtres) : Les sextoys et le bondage se portent pas mal, la lingerie aussi. La sodomie est-elle le Graal ? Interpellée dans mes tréfonds par un article de Jezebel sur la sodomie, j’ai demandé aux facebookiens de me dire si la sodomie était l’alpha, l’omega-3 et le delta du Centaure du sexe.

Réponse : Je vous le fais en pourcentage, maintenant, sur la population particulière et initiée que constitue la communauté Sexactu : - 25% des lecteurs trouvent que rien n’est meilleur au monde que la sodomie (mais sur ces 25%, on compte seulement 12% de femmes), - 58% pensent que cette pratique est sympa mais sans plus (et là brusquement on a 30% de femmes), - 10% détestent (50% de femmes, l’étau se resserre), - 7% n’ont pas d’opinion (66% de femmes). En clair, dans mon micro-sondage, ce qui ressort c’est surtout que les hommes aiment plus la sodomie que les femmes - indépendamment de leur orientation sexuelle (statistiquement il y a sans doute plus d’hétéros dans mes lecteurs : et justement, a priori, ce sont rarement les hommes hétéros qui “réceptionnent le colis”). Bah non. En tout cas pas encore. Gender relationships mediated by pornography.

Sodomie et autres petites contrariétés. What's up dans le monde ? - Alors déjà à 10h45 je réponds à la question "qu'est-ce qu'on bon coup" sur France Inter (sinon toutes mes chroniques sont disponibles sur leur site) (au passage je vous recommande aussi les chroniques d'Alexandre Lazerges, mon collègue chez GQ) (nous trustons France Inter comme il faut). - Ce soir à 20h05 je parle de Fifty Shades of Grey sur Arte dans l'émission 28 minutes. (Normalement ils font du replay chez Arte. Au fait, vous avez vu Ainsi soient-ils ? - Ceux qui lisent l'anglais découvriront sans doute un tas de choses en lisant cet article sur le baiser : est-il le propre de l'humain ?

- Rue89 parle de l'association entre vin et sexe. . - Bon, maintenant, un peu de sérieux. 40 à 45% des jeunes Américains ont déjà essayé le sexe anal, et pour une moitié d'entre eux, nécessairement, ça s'est passé de manière réceptive. Je reprends. Et donc, 9% des femmes qui l'avaient fait au moins deux fois sur l'année ont ressenti de la douleur à chaque fois. Surprise! Teen girls are having anal sex because they’re being pressured into it. My first boyfriend was pissed that I wouldn’t have anal sex with him. Not just because he, you know, wanted to try out all the super sexy things he’d learned watching porn, but because I’d done it before — with other guys who weren’t him. No fair, amirite?

The fact that the whole, entire reason I wouldn’t have anal sex with him was because I’d tried it already with a couple of other guys and the experience ranged from completely boring and unpleasurable to extremely painful eluded him. My pleasure wasn’t the point. The point was 1) No fair, wah! (i.e. why did other men “get” something he didn’t), 2) The thought of emulating something he masturbated to in porn turned him on, 3) Possible pleasure for him — the idea that it’s “tighter” or some shit. (HA. No matter how you do the math, all points add up to barf. For starters, as you may or may not be aware, women do not have penises or a prostate and our clits are not located in our buttholes. The Painful Paradox of Coercive Sexuality. A new study of sexually active British teens reveals disturbing narratives about anal sex. Anal sex is a subject no one wants to talk about. Yet, as with so many taboo topics, the lack of discussion is effectively hiding troublesome truths.

A new study of sexually active 16- to 18-year-olds in England reveals a striking paradox. It finds that “few young men or women reported finding anal sex pleasurable, and both expected anal sex to be painful for women.” In spite of this, the practice seems to be gaining in popularity. The results suggest there is an “urgent need” to “encourage discussion about mutuality and consent, reduce risky and painful techniques, and challenge views that normalize coercion,” co-authors Cicely Marston and Ruth Lewis of the London School of Hygiene and Tropical Medicine write in the journal BMJ Open. There is an “urgent need” to “encourage discussion about mutuality and consent, reduce risky and painful techniques, and challenge views that normalize coercion.” Le pouvoir de dire NIET. Je racontais donc il y a deux jours que la gorge profonde, c’est du porno pour les pélicans. Bizarrement, ceci m'a valu quelques conversations désagréables - comme s'il fallait, pour être crédible sexuellement, aimer TOUS les sexes et TOUTES les sexualités.

Ce qui n’est pas mon cas. Ce qui ne PEUT pas être le cas, ou alors vous n’avez aucune expérience, aucune préférence, aucun esprit critique, et vous êtes un mollusque. Il y a plein de choses que j’aime dans le sexe. Normalement, vous devez commencer à connaître mes préférences :) Il y a plein de choses que je n’aime pas dans le sexe, comme la gorge profonde. Je pourrais vous faire une liste de 25 pages mais ça n’avancerait à rien. Je donne ma bénédiction au reste du monde sur le sperme. Pour couronner le bordel : la gorge profonde, je n’ai jamais essayé, et ça me donne quand même le droit de ne pas aimer.

En tant que femme libérée, aujourd’hui, tu es censée aimer de plus en plus de choses. Et là, tu es libérée de quoi ? Les deux conseils sexo que me demandent les hommes. (Photo : Le Dernier Tango à Paris) Je reçois régulièrement des demandes de conseils sexo, tant de la part d’hommes que de femmes. Mais ce qui me perturbe est que les courriers de provenance masculine sont systématiquement structurés de la même manière et relèvent de fantasmes identiques. Voici les deux questions que me posent le plus souvent les hommes. Précisons au préalable que tous les hommes qui m’écrivent ne me demandent pas nécessairement de conseils sexo. Ce qui signifie que les autres courriers que je reçois sont variés, et vont du plus intéressants (ceux qui me font part de leurs réflexions et de leurs témoignages, ceux qui n’ont strictement rien à voir avec le sexe) au plus exaspérants (ceux qui ne comprennent pas que, non, je ne souhaite pas rencontrer d’inconnu.

Il n’y a pas écrit « open bar » sur mon front). Précisons également, concernant les demandes de conseils, que je ne souhaite pas ranger tous les hommes hétérosexuels dans un seul et même panier érotique. Bonjour, Ou. Jouir ou ne pas jouir. L'orgasme doit-il être l'aboutissement de l'acte sexuel sous peine de travaux forcés et d'obligation de manger du beurre de cacahuète pour le restant de ses jours ? Si on regarde la télé, la réponse est qu'évidemment il faut jouir, sinon ça donne une erreur 404 et les 12 apôtres apparaissent et te disent que ta relation sexuelle est invalide.

Si on regarde nos pratiques, la réponse est « peut mieux faire ». Tout d'abord, nous ne sommes pas égaux face à la pression orgasmatique - et parce que ce serait trop facile si tout le monde subissait le même traitement, nous sommes soumis à des pressions contraires. Les hommes doivent ne pas jouir jusqu'au moment ou ils doivent absolument jouir. C'est très embêtant parce que j'ai connu finalement assez peu de partenaires qui arrivaient à se tenir parfaitement au milieu des deux précipices du sexe viril : n'être jamais ni précoce ni peine-à-jouir. Côté femmes, pas mieux : elles doivent jouir jusqu'au moment où elles doivent jouir encore.

Notre sexualité, c'est grave. Vous pensiez pouvoir jouir sans contrainte dans une société libre? Détrompez-vous: les experts sont là pour vous expliquer que vous êtes malade et qu'il faut vous soigner. De reportages télévisés en articles de presse, de «guides sexo» en sites web spécialisés, notre sexualité est devenue un terrain de jeux sans règle contraignante. Festive, joyeuse et très librement médiatisée, elle reflète une société affranchie de toute codification du désir et du plaisir.

Orgasme, masturbation, érection, éjaculation féminine et pratiques sexuelles les plus audacieuses sont évoquées sans gêne par tous les types de médias. Ce déferlement nous apprend pourtant une chose essentielle, qu’on aurait tort de négliger: le sexe, c’est grave, et on n’est pas là pour rigoler. Alors à celles et ceux qui auraient encore la naïveté de croire qu’ils peuvent décider sans l’aide d’un expert comment et quand ils doivent baiser, je dirais: grave erreur. Alors libres de jouir dans une société affranchie? Jeanne Schullers.

La culpabilité sexuelle - Le dessin de Cy. Des nouvelles du monde de l’art : ce type compte perdre sa virginité pour une performance. Clayton Pettet Pour beaucoup, la virginité est un truc important. La perdre, surtout. C’est probablement une vision que nous impose la société – la période présexe serait un mélange trouble de brassières rembourrées au coton et de recherche fébrile d’endroits discrets pour se branler. Postsexe, selon le même système de croyances, vous seriez une créature développée capable de comprendre la discographie de D’Angelo et d’apprécier une coupe de mimosa au bord d’une piscine. Désireux de comprendre d’où vient cette obsession pour la virginité, mon ami Clayton Pettet, étudiant en art à la Central Saint Martins de Londres, a décidé de se débarrasser de sa petite fleur en public, l’année prochaine, au cours d’une performance intitulée Mon école d’art m’a volé mon innocence.

Le flyer de la performance de Clayton VICE : Alors comme ça, tu intéresses la presse à scandale ? Mais tu devais bien t’attendre à ce que ça arrive, non ? Tu trouves ? OK. Tu veux dire que le sexe n’a pas d’importance ? Premarital sexual standards and sociosexuality.