background preloader

Gynéco

Facebook Twitter

Touchers vaginaux sur patientes endormies : un tabou à l'hôpital. En France, aujourd’hui, des étudiants en médecine s’exercent-ils au "toucher vaginal" sur des patientes endormies au bloc opératoire sans leur consentement, voire parfois, sans que cela soit nécessaire pour la soigner ?

Touchers vaginaux sur patientes endormies : un tabou à l'hôpital

C’est ce que prête à penser une série de documents issue de la Faculté de médecine de l’Université Lyon-Sud que metronews s’est procurés. Sur l’un des textes mis à la disposition des étudiants, et publié comme "document officiel" à la rubrique "formation", il est précisé que l’examen clinique de l’utérus se fera en “apprentissage du bloc sur patiente endormie”. Une autre feuille de stage précise que l’étudiant devra être “présent parfaitement à 8h30 tous les jours, au bloc opératoire" pour rendre compte d’un certain nombre d’actes tels que le "toucher vaginal” (abrégé en “TV") sous “anesthésie générale” (abrégé en ''AG'') Gynéco & consentement : mon corps, mon choix ! La polémique née du témoignage d’Agnès Ledig sur le « point du mari » lance un débat plus large autour de la notion de consentement éclairé de la patiente en gynécologie. En médecine non plus, subir n'est pas consentir.

Article initialement publié le 9 avril 2014 Avez-vous déjà été traitée par un professionnel de santé sans comprendre l’examen pratiqué, sans savoir ce qu’il vous était prescrit et pourquoi ? Ce n’est pas normal. En France, l’obtention du consentement libre et éclairé du patient est une obligation légale : « Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. » - Article 11 de la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. RÉCIT D’UN VIOL ORDINAIRE.

On nous vole notre sac à main, dans un coin de rue.

RÉCIT D’UN VIOL ORDINAIRE

On nous vole des pièces, dans notre poche. On nous vole une voiture, éventuellement. Mais quand on nous vole un bout de nous, il faut du temps pour s’en apercevoir. Je vous passerai la manière dont toute cette histoire a commencé, sachez seulement que je me suis retrouvée, un jour, à apprendre que j’étais enceinte de sept mois. Enfin une liste blanche de soignantEs féministes ! Médecine, sexe et pouvoir. J’ai eu une externe de 4ème année en stage.

Médecine, sexe et pouvoir

Charmante et intelligente. Un vrai plaisir comme bien souvent. Je me souviens d’une consultation avec une jeune femme. C’était en fin de journée, il faisait beau, on avait le temps et tout le monde était de bonne humeur. On parle gynécologie. On l’appelait Gygy. Je ne suis pas un grand habitué des conversations de filles.

On l’appelait Gygy

Je n’en suis pas une et je n’en ai pas à la maison. Je ne fréquente pas non plus beaucoup les forums de nanas et de mamans. Mais parfois, au détour d’un clic ou sur Twitter, je les vois parler de « gygy ». « Gygy », un petit nom gentil qui respire la complicité et l’intimité. Un peu comme « Doudou » ou « Loulou ». À qui donc est destinée cette tendre appellation ? Non. Si vous êtes une fille, vous avez probablement déjà deviné : elles parlent de leur gynécologue. Santé des femmes: «Nous sommes en train de revenir aux années cinquante» Depuis qu’elle a écrit, il y a un an, dans Le Monde, une tribune intitulée «La disparition annoncée des gynécologues et des généralistes de la santé génésique», le Dr Odile Buisson est dans le collimateur des sages-femmes, qui se sont estimées insultées.

Santé des femmes: «Nous sommes en train de revenir aux années cinquante»

Aujourd’hui, elle publie aux éditions Jean-Claude Gawsewitch Sale temps pour les femmes, où elle fait le point sur l’état de la santé des femmes. Et le constat n’est pas brillant… Charlie Hebdo: Vous dénoncez l’industrialisation de la santé. Ça glisse, Alice ! Il y a quelques temps, j’ai eu un échange au sujet d’une question de gynécologie avec un ami qui s’y connait très bien.

Ça glisse, Alice !

Au milieu de sa réponse, je lis : « J’insère toujours un spéculum après l’avoir trempé dans du liquide antiseptique ou dans du sérum phy, pour le lubrifier sans risquer de modifier un frottis, par exemple. » Ah … Ah ben merde, ça fait des années, que je fais tous mes frottis en utilisant du gel lubrifiant (celui qu’on trouve en supermarché, à côté des capotes…).

C’est comme ça que j’avais appris « sur le tas » avec un gynéco du Planning familial. Et là je me dis « Merde, merde, merde, combien de femmes, mon gars, as-tu condamnées aux pires horreurs en raison de tes conneries ? Mais, en même temps, je ne vois pas ce qui, intellectuellement, pourrait expliquer que du lubrifiant hydrosoluble fausse un frottis. Winckler’s Webzine. « Examen à l’anglaise » : on n’est pas obligées d’écarter les cuisses chez le gynéco. Certains médecins acceptent d’examiner les femmes « à l’anglaise », allongées sur le côté.

« Examen à l’anglaise » : on n’est pas obligées d’écarter les cuisses chez le gynéco

Une position moins gênante, et une petite révolution dans la relation entre la patiente et son médecin. Discussion avec une amie il y a quelques années : « Tu savais qu’on pouvait se faire examiner sur le côté, chez le gynéco ? » Elle avait lu « Le Chœur des femmes », best-seller de Martin Winckler. Médecin généraliste, il alimente depuis bientôt dix ans un (génial) site gratuit d’informations médicales portant majoritairement sur la contraception et la gynécologie. Misandre radicale — Petit coup de gueule contre les échographes/gynéco indélicats.