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Séquence 10 - Voter, une affaire individuelle ou collective ?

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Synthèse Première Séquence 10. Les déterminants du vote. La volatilité électorale. Les déterminants de la participation électorale. La mesure de la participation électorale. Sans titre. Cette publication du Cevipof, qui s'appuie notamment sur les données de l'ENEF (L'enquête électorale française 2017) recueillies en décembre 2016, confirme une fois de plus l'ancrage politique des électeurs catholiques à droite, et plus précisément le lien étroit entre catholicisme et droite classique.

sans titre

Ainsi, le candidat François Fillon, qui se définit volontiers comme catholique pratiquant, réalise des scores élevés chez les catholiques aux primaires de la droite et dans les intentions de vote aux présidentielles, des scores qui augmentent avec le degré de pratique religieuse. Cette publication permettra d'illustrer le poids de le variable religieuse dans l'explication du comportement électoral lors de l'étude des "variables lourdes" en sociologie électorale, en enseignement de spécialité "sciences sociales et politique" de terminale (thème "La participation politique"). par Claude Dargent.

Résumé Extrait : Un vote de classe éclaté. Cevipof. Mars 2017. La classe sociale constitue l'une des grandes "variables lourdes" permettant d'expliquer le comportement électoral et ses régularités dans les études classiques de la sociologie électorale.

Un vote de classe éclaté. Cevipof. Mars 2017.

Mais, alors qu'on constate une certaine persistance des clivages religieux dans la détermination du vote (voir par exemple cette précédente publication du Cevipof), le vote de classe s'est beaucoup affaibli depuis quelques décennies, en particulier chez les ouvriers dont le vote à gauche a diminué significativement. Quelle est sa place aujourd'hui, en France ? Dans cette note de l'Enquête électorale française (ENEF), Martial Foucault cherche à mesurer le vote de classe en s'appuyant sur la vague 11 de l'Enquête électorale française : quelles sont les intentions de participation et de vote en fonction du groupe socioprofessionnel d'appartenance ? L'étude montre d'abord l'ampleur du comportement abstentionniste chez les ouvriers (42%) et les employés (39%).

Par Martial Foucault, Directeur du CEVIPOF. Age, diplôme, revenus... qui a voté Macron? Qui a voté Le Pen? Après l'élection très nette d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle, avec plus de 65% des voix selon Ipsos/Sopra Steria, retour sur le détail du profil des électeurs de l'un et l'autre candidat.

Age, diplôme, revenus... qui a voté Macron? Qui a voté Le Pen?

Qui a voté pour Emmanuel Macron? Qui a mis un bulletin dans l'urne pour Marine Le Pen? On retrouvera ici le profil des électeurs selon l'âge, le niveau de diplôme, de revenus... Des éléments à compléter par l'abstention, dont le niveau est historique (plus de 25%) tout comme celui des votes blancs et nuls (4,2 millions, 8,9% des inscrits). A LIRE Record historique de votes blancs et nuls à la présidentielle Ces résultats sont le fruit d'une enquête menée par Ipsos - Sopra Steria pour Radio France, France Télévisions, LCP, RFI, France 24, le Monde et le Point. 4838 personnes ont été interrogées par internet entre le 4 et le 6 mai, selon la méthode des quotas. Présidentielle : la sociologie du vote. Les résultats de ce premier tour sont désormais connus et l’étude de sociologie, réalisée par Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France LCP/Public Sénat, RFI-France 24, Le Point et Le Monde, donne de premières indications sur les raisons de ce vote.

Présidentielle : la sociologie du vote

Concernant les tranches d’âge, Jean-Luc Mélenchon fait le plein chez les jeunes puisque 30% des électeurs entre 18 et 24 ans ont choisi le candidat de la France insoumise. Sur la tranche d’âge supérieure (25-34 ans), c’est Emmanuel Macron qui recueille les meilleurs suffrages (28%) devant Marine Le Pen (24%). Comme lors de la primaire de droite, François Fillon a séduit les retraités : 45% des électeurs de plus de 70 ans ont choisir le candidat malheureux de la droite et du centre.

1er tour présidentielle 2017 : sociologie de l'électorat. C’est une habitude, les abstentionnistes ont une nouvelle fois été particulièrement nombreux chez les jeunes et les moins favorisés.

1er tour présidentielle 2017 : sociologie de l'électorat

Près de 30% des moins de 35 ans (29% chez les 18-24 ans, 28% des 25-34 ans) ne se sont pas déplacés pour ce 1er tour de la Présidentielle 2017, pour comparativement 16% chez les 60-69 ans et 12% chez les électeurs de plus de 70 ans. En termes de catégories socioprofessionnelles, on recense également 29% d’abstentionnistes chez les employés et les ouvriers, pour 21% chez les cadres et 22% chez les professions intermédiaires. L’abstention a également dépassé les 25% sur l’ensemble des salariés et des personnes au chômage. Il faut se tourner vers les retraités pour trouver une participation sensiblement plus forte, de 87% contre 13% d’abstention. En termes de proximité partisane, la participation a été la plus forte chez les proches d’En Marche (88%) et des Républicains (89%), pour 83% chez les sympathisants PS et 85% chez les proches du FN.