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Sciences humaines

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La sociologie de l'éducation en France. Après Émile Durkheim, ce sont Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron qui ont vraiment donné naissance à la sociologie de l'éducation. En diversifiant ses objets de recherches et en se recentrant sur les stratégies des acteurs, la sociologie contemporaine est aujourd'hui en recherche de nouveaux cadres théoriques. Genèse et objet Émile Durkheim (1858-1917) est le précurseur incontesté de la sociologie de l'éducation. Bien qu'il n'ait pas publié sur ce sujet de son vivant, il a donné de nombreux cours de sociologie de l'éducation à la Sorbonne, où il a occupé à partir de 1906 une chaire de sciences de l'éducation. Des processus de sélection sociale masqués Ce sont surtout Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron qui ont fait de la sociologie de l'éducation une préoccupation importante de la sociologie contemporaine en publiant Les Héritiers (1964) et La Reproduction (1970).

Le travail des deux sociologues a atteint un niveau d'élaboration théorique qui lui a valu une large notoriété. F. Pour un savoir engagé, par Pierre Bourdieu. S’il est aujourd’hui important, sinon nécessaire, qu’un certain nombre de chercheurs indépendants s’associent au mouvement social, c’est que nous sommes confrontés à une politique de mondialisation. (Je dis bien une « politique de mondialisation », je ne parle pas de « mondialisation » comme s’il s’agissait d’un processus naturel.) Cette politique est, pour une grande part, tenue secrète dans sa production et dans sa diffusion. Et c’est déjà tout un travail de recherche qui est nécessaire pour la découvrir avant qu’elle soit mise en œuvre. Ensuite, cette politique a des effets que l’on peut prévoir grâce aux ressources de la science sociale, mais qui, à court terme, sont encore invisibles pour la plupart des gens.

Autre caractéristique de cette politique : elle est pour une part produite par des chercheurs. La question étant de savoir si ceux qui anticipent à partir de leur savoir scientifique les conséquences funestes de cette politique peuvent et doivent rester silencieux. Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales. Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales. Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales. Commentaire de texte philo : Kant, la nature, l'homme et l'animal | La Philo facile. Voici un commentaire de texte de philo complet, à partir d’un extrait de Kant sur la nature et ses dotations faites à l’homme. Rédigé par Nicolas Bogler, il permet de distinguer l’homme de l’animal et de comprendre le passage de la nature à la culture.

Le texte “La nature a voulu que l’homme tire entièrement de lui-même tout ce qui dépasse l’agencement mécanique de son existence animale et qu’il ne participe à aucun autre bonheur ou à aucune autre perfection que ceux qu’il s’est créés lui-même, libre de l’instinct, par sa propre raison. La nature, en effet, ne fait rien en vain et n’est pas prodigue dans l’usage des moyens qui lui permettent de parvenir à ses fins. Donner à l’homme la raison et la liberté du vouloir qui se fonde sur cette raison, c’est déjà une indication claire de son dessein en ce qui concerne la dotation de l’homme. Kant, Idée d’une histoire universelle d’un point de vue cosmopolitique Explication détaillée Les mises en perspectives : Marx et Arendt. » L'homme est par nature un animal politique. Aristote.

« La cité est au nombre des réalités qui existent naturellement, et (...) l'homme est par nature un animal politique. Et celui qui est sans cité, naturellement et non par suite des circonstances, est ou un être dégradé ou au-dessus de l'humanité. Il est comparable à l'homme traité ignominieusement par Homère de : Sans famille, sans loi, sans foyer, car, en même temps que naturellement apatride, il est aussi un brandon de discorde, et on peut le comparer à une pièce isolée au jeu de trictrac. Mais que l'homme soit un animal politique à un plus haut degré qu'une abeille quelconque ou tout autre animal vivant à l'état grégaire, cela est évident. La nature, en effet, selon nous, ne fait rien en vain ; et l'homme seul de tous les animaux, possède la parole.

ARISTOTE. (330 av. J-C.) La Politique. I) La Thèse : La cité est un fait de nature. Par là Aristote signifie que l'existence sociale ou politique est naturelle à l'homme. La cité n'est pas un état contre-nature. III) Fondement de la thèse. L'homme est-il animal par nature ? Une question parcourt trois ouvrages récemment parus. Les animaux sont-ils de bons modèles pour étudier l'humain ? Si, comme il est difficile de le nier, il y a de l'animal en nous, à quel animal nous comparer ? Trois problématiques sont ici combinées : la nature animale, la nature humaine et, accessoirement, la nature de la science qui les étudient. On sait que les chimpanzés sont, parmi les primates, nos plus proches parents. Dans son livre Le Singe en nous, Frans de Waal donne un exemple probant de cette violence.

S'il y a une constante dans l'organisation politique des sociétés humaines (ou de primates), ce sont les conflits des mâles pour le pouvoir. Car on peut trouver chez nos cousins primates un modèle opposé point pour point : les bonobos. Alors à qui comparer les humains ? Les chimpanzés manifestent aussi des comportements moraux. De sorte que l'on peut dire, et c'est la conclusion de F. La critique est dévastatrice, surprenante, souvent convaincante.