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École privée ou publique ? Une bobo face à ses contradictions. Delphine est bobo, blanche, diplômée. Elle habite un quartier de Paris où vivent des Noirs, des Arabes, des Asiatiques. Elle est de gauche, généreuse, pour la diversité et la mixité sociale. Mais quand ses filles ont l’âge d’aller à l’école, elle se trouve placée devant ses contradictions. Car « l’école publique, c’est pour les pauvres », lui résume une amie d’origine étrangère, qui a mis ses deux gamines dans le privé. « Liberté, égalité, fraternité » sur le fronton d’une école publique parisienne - STEPHANE DE SAKUTIN/AFP Un récit à la première personne, honnête et lucide, qui chronique les contradictions de la classe privilégiée et politisée. Chaque matin, comme tous les parents du quartier, Delphine emmène ses filles à l’école. « Il y a les gens des tours HLM, les pères en costume-cravate, les petits commerçants. » Mais vient un moment où le flot des gamins se divise : ceux qui vont à l’école privée et ceux qui vont à l’école publique. « Il y a un tri social et ethnique implacable. »

Salauds de pauvres ! - n°64. Chôme Marcel ! A-t-on vraiment tout essayé contre le chômage ? Mais non ! Regardons plutôt vers la Grande-Bretagne. Le nouveau mot d’ordre du plan d’« aide à l’emploi » lancé par le ministre des Finances, George Osborne : « Personne n’aura plus rien sans rien ». (MetroNews, 01/10) En clair, à partir d’avril, les fainéants sans travail depuis au moins deux ans devront s’acquitter de travaux d’intérêt général pour continuer à toucher des allocs. Sport séquestreCes saines mesures, ce n’est pas en France qu’on ferait preuve d’un tel bon sens. Marxisme-romantismeEt quand ce n’est pas la France, c’est l’Allemagne qui se met à dérailler ! Où t’as planqué le démago ? Peut-on tirer des leçons du passé ? Comment les sociétés du passé ont-elles répondu aux crises environnementales ?

L’histoire peut se révéler utile pour les anticiper. Dans un article publié en 2008 intitulé « Can history help us with global warming ? » (1), John R. McNeill se demande si l’histoire peut nous aider à relever le défi climatique. Au cours de l’histoire humaine, les principales calamités ayant affecté les hommes ont sans conteste été, d’un point de vue strictement numérique, les épidémies. Diverses formes de résilience À ces terribles chocs, les sociétés appor­tent différents types de réponse. J.R. Une intensification des divisions Les gouvernements modernes, qui sont censés sinon prévenir, du moins répondre rapidement aux catastrophes en organisant les secours, peuvent également être fortement pris à partie et déstabilisés par les répercussions sociales des désordres naturels. Katrina, entre altruisme et pillage Jean-François Mouhot Jean-François Mouhot Historien, université Georgetown (États-Unis)/EHESS.

Le «jeune-de-banlieue» mange-t-il les enfants ? Le «jeune-de-banlieue», c’est l’ogre des temps modernes. Arabe mal rasé de 15-35 ans vêtu d’un survêtement à capuche, il se promène avec un cocktail Molotov dans une main et une kalachnikov dans l’autre. Il fume du shit dans les cages d’ascenseur, il brûle des voitures ; il gagne sa vie grâce à des trafics de toutes sortes et en fraudant les allocations sociales. Sa sexualité consiste à violer les filles en bande dans des caves ; sa spiritualité, à écouter les prêches djihadistes de l’«islam-des-banlieues», dans des caves également.

Il hait la France, l’ordre, le drapeau, et bien sûr, il déteste les Français (comprendre : «les Blancs»). Il aime le jihad et l’islamisme. Cette description correspond autant aux vrais jeunes des banlieues que le célèbre beauf à béret, avec baguette sous le bras, accordéon et litron de rouge, est représentatif du Français moyen. Loin du monochrome absurde du monstrueux «jeune-de-banlieue», la réalité tient plutôt du tableau impressionniste.

Qu'est-ce qu'une société ? Les théories sociologiques développent quatre grands modèles explicatifs reposant sur un des piliers de la société : pouvoir, échange, culture et affects. Mais chacune de ses forces d’agrégation contient aussi un ferment de désagrégation. Pour savoir ce qu’est une société, rendons-nous d’abord sur une plage en bord de mer un jour d’été. Quelques centaines de personnes sont là, allongées sur le sable. Certaines sont seules, en train de rêvasser au soleil, de lire ou de regarder autour d’elles. D’autres sont venues en couple ou en famille autour d’un parasol. Difficile de considérer l’ensemble des vacanciers sur la plage comme formant une société. Il n’existe pas de définition canonique de la société. La société n’est donc pas une affaire de nombre, ni de ressemblance (tous les gens sur la plage sont en maillot de bain).

Les quatre piliers de l’ordre social . « Comment les formes sociales se maintiennent-elles ? La question est simple, la réponse l’est un peu moins. 1. Selon M. 2. 3. 4. Réfugiés: la France n’assume pas sa part. 71 morts dans un camion en Autriche, 150 dans un bateau devant les côtes de Libye... Les jours se suivent et se ressemblent : ils montrent que l'Europe est confrontée à une grave crise et que, bien qu'étant la première puissance économique mondiale et l'une des zones les plus riches de la planète, elle est totalement incapable d'y faire face de manière décente. Et la France porte - certes avec d'autres - une responsabilité non négligeable dans cette incapacité.

Selon les chiffres d'Eurostat, entre janvier et juin 2015, l'Union européenne a enregistré 420 000 demandes d'asile contre 260 000 l'an dernier, un quasi-doublement. Sur ces 420 000 demandes, 170 000 ont été déposées en Allemagne, soit 40 % du total alors que les 83 millions d'Allemands représentent 16 % de la population européenne. Curieusement, le gouvernement allemand se montre favorable dans ce domaine à la solidarité et aux transferts entre pays européens. Oisiveté bien encadrée, par Philippe Bourdeau et Rodolphe Christin (Le Monde diplomatique, juillet 2012) Faut-il s’en étonner ? La récréation — c’est-à-dire à la fois le tourisme, le voyage et les loisirs — fait l’objet de représentations largement positives.

Pourtant, dès le début de la massification des usages récréatifs du temps libre, dans les années 1960, le sociologue Joffre Dumazedier s’inquiétait du détournement de leur potentiel d’émancipation ; il les voyait devenir un « nouvel opium du peuple ». En présentant en 1970 une réédition du Droit à la paresse, de Paul Lafargue, l’historien Maurice Dommanget observait de son côté que, peu à peu, les citoyens se désintéressaient de la vie sociale et politique pour investir leur énergie dans l’« obsession des loisirs annuels ».

Au risque même d’accepter pour cela un renforcement de leur aliénation par le travail… C’est la connotation positive attribuée à la différence qui fonde l’attraction pour l’ailleurs récréatif. Cette évolution va de pair avec la banalisation des références aux stations touristiques comme « usines à rêves ». Transclasses, ils échappent à leur destin social. Issus d’un milieu populaire, ils connaissent des ascensions sociales fulgurantes. Leur trajectoire résulte-t-elle de leur seul mérite ou de la combinaison de certains facteurs déterminants ? Une philosophe et un sociologue rouvrent l’enquête. Des fils d’ouvriers qui deviennent patrons, des filles d’agriculteurs professeures d’université, des enfants de femmes de ménage qui percent dans la littérature, le journalisme ou le spectacle… Nous en connaissons tous.

Ces trajectoires ont beau être singulières et admirables, elles n’en demeurent pas moins fréquentes et leur fréquence même semble contrarier le schéma bourdieusien de la « reproduction sociale ». Article de 5072 mots. Non à "l’invasion" des migrants ! Les milliers de migrants, je préfère parler de « réfugiés », variables d’ajustement de l’ordre capitaliste, ne sont pas des bébés phoques, et c’est peut-être regrettable pour eux, mais bel et bien nos semblables, nos frères, fuyant surtout la guerre, nos sales guerres, dans des pays que « l’occident » a pillé pendant des siècles, en toute impunité, sans scrupules, et cassé aujourd’hui (Libye, Syrie, Irak, Afghanistan), pour des raisons très humanitaires : pétrole, métaux précieux, néocolonialisme, intérêts géostratégiques, orgies des multinationales... L’Europe est confrontée à la plus grave crise migratoire depuis la Deuxième guerre mondiale ; et le système dit « néo-libéral », les impérialismes occidentaux, en sont, ne nous lassons jamais de le dire, les responsables.

Des milliers de « non Blancs » : 340 000 pour les 7 premiers mois de l’année, se pressent aux frontières de l’Union européenne. 340 000 ! Quelle horreur ! 340 000. Passons aux choses sérieuses. « Snapchat, une profonde rupture dans l’histoire de l’image » Photos moches, barbouillées, incompréhensibles… Les clichés échangés via l’application pour smartphone révèlent les nouveaux usages d’une image désacralisée. Petite plongée dans les « snaps » d’ados. Dans un monde parallèle et méconnu, des adolescents du monde entier se partagent chaque jour des centaines de milliers de photos et de vidéos.

Le nom de ce monde est devenu populaire – Snapchat – mais ce qui s’y passe demeure obscur. Et pour cause, la particularité de l’application réside dans l’échange, dans des cercles privés, d’images barbouillées de filtres, de textes et de smileys qui, une fois visionnées, disparaissent à jamais (ou presque). En quelques années, et maintenant avec plus de 4 milliards de (courtes) vidéos visionnées par jour, Snapchat est devenu un gigantesque continent enfoui, beaucoup plus complexe à étudier que tous les autres réseaux sociaux – dont les contenus sont facilement visibles et archivés. A la recherche des images secrètes Certains ont bien voulu jouer le jeu.

« Nous sommes en train de vivre une mosaïque d’effondrements » : la fin annoncée de la civilisation industrielle. Basta ! : Un livre sur l’effondrement, ce n’est pas un peu trop catastrophiste ? Pablo Servigne et Raphaël Stevens : [1] La naissance du livre est l’aboutissement de quatre années de recherche. Nous avons fusionné des centaines d’articles et d’ouvrages scientifiques : des livres sur les crises financières, sur l’écocide, des ouvrages d’archéologie sur la fin des civilisations antiques, des rapports sur le climat… Tout en étant le plus rigoureux possible.

Mais nous ressentions une forme de frustration : quand un livre aborde le pic pétrolier (le déclin progressif des réserves de pétrole puis de gaz), il n’évoque pas la biodiversité ; quand un ouvrage traite de l’extinction des espèces, il ne parle pas de la fragilité du système financier… Il manquait une approche interdisciplinaire. C’est l’objectif du livre. Au fil des mois, nous avons été traversés par de grandes émotions, ce que les anglo-saxons appellent le « Oh my god point » (« Oh la vache ! Ensuite, il y a les frontières. Croyances et religions : du déclin à l'affirmation ? On a longtemps pensé que « modernisation » signifiait disparition des institutions religieuses et peut-être même de la religion.

Or, les transformations contemporaines vont à l'encontre de ce schéma. Qu'en est-il donc aujourd'hui de la fameuse modernisation religieuse détectée dans les années 60-70 par les sociologues, et incarnée depuis au moins deux siècles par la laïcité et la sécularisation européenne ? Peut-on comparer la situation française, où la laïcisation est la plus complète, à celle de pays d'Amérique latine où la religion catholique, quoique largement concurrencée, reste religion d'Etat ? Ces questions ont été au coeur d'un colloque organisé par le Centre de sociologie des religions de l'université de Strasbourg (1). Les participants ont confronté leurs analyses au découpage historique en trois phases établi pour la France par Jean Bauberot il y a quelques années. Il existe, souligne Danièle Menozzi, une seconde différence entre Amérique latine et Europe latine.

Immigration : l’UMP se ruine la santé. « Les étrangers en situation irrégulière sont couverts à 100% pour les dépenses de maladie. C’est les seuls qui, sur notre territoire, ne payent rien.» Jean-François Copé, le 10 octobre, sur France 2. « L’aide médicale d’Etat, c’est totalement gratuit alors que, pour les Français, il peut y avoir jusqu’à 50 euros de franchise.» Brice Hortefeux, le 15 octobre, sur RTL. INTOX. Est-ce un dommage collatéral de la bonne passe du FN ? L’UMP a décidé d’en faire des tonnes sur l’immigration, et a ressorti ses grosses intox qui tachent. DESINTOX. Il est donc faux de dire comme Copé que les étrangers en situation irrégulière sont les seuls à ne rien payer. Cette intox selon laquelle les étrangers en situation irrégulière seraient les seuls à ne rien payer grâce à l’AME est un vieux fantasme.

Marine Le Pen : le choix des mots. Deux chercheurs ont décortiqué 500 discours des Le Pen, père et fille. Mis en perspective, ces textes révèlent des ruptures lexicales, mais aussi les permanences du «code» frontiste. Les prises de parole de Marine Le Pen et de son père sont devenues un classique du brouhaha médiatique. Si bien que l’on a tendance à ne les scruter que sommairement. Dans Marine Le Pen prise aux mots (2015), Cécile Alduy, professeure de littérature française à l’université de Stanford (Californie) et Stéphane Wahnich, professeur de communication politique à Paris-Est-Créteil, proposent une large analyse statistique du discours frontiste.

À l’aide de logiciels lexicométriques, les auteurs ont passé au crible près de 500 déclarations, textes et allocutions énoncés entre 1987 et 2013 par les deux dirigeants successifs du Front national (FN). Dans ses prestations orales, la présidente du FN a ainsi surinvesti les thématiques économiques, relativement boudées par son père. OPA sémantique M. Le capitalisme, voilà la « source du mal », écrit Einstein. Je suis maintenant arrivé au point où je peux indiquer brièvement ce qui constitue pour moi l’essence de la crise de notre temps. Il s’agit du rapport entre l’individu et la société. L’individu est devenu plus conscient que jamais de sa dépendance à la société. Mais il n’éprouve pas cette dépendance comme un bien positif, comme une attache organique, comme une force protectrice, mais plutôt comme une menace pour ses droits naturels, ou même pour son existence économique. En outre, sa position sociale est telle que les tendances égoïstes de son être sont constamment mises en avant, tandis que ses tendances sociales qui, par nature, sont plus faibles, se dégradent progressivement.

Tous les êtres humains, quelle que soit leur position sociale, souffrent de ce processus de dégradation. La production est faite en vue du profit et non pour l’utilité. Fidel Castro, un miraculé. « Moi Président » : trois ans de dérégulation du droit du travail et d'augmentation du chômage. HTC News. Résumé : Le capitalisme est-il moral ? Comment on devient unique. L'homme qui critiquait l'amour Rencontre avec Ruwen Ogien. Distinction des ordres - André Comte-Sponville. Le socialisme, une histoire de famille. Hannah Arendt (1906-1975) Penser les maux de la modernité. Du nihilisme à l’émancipation, par Evelyne Pieiller (Le Monde diplomatique, février 2015) Communication non verbale : ces gestes qui vous trahissent - Articles - Bien-être. Histoire de la pauvreté errante. Christopher Lasch : La culture du narcissisme. Quikoo2013 a ajouté : Carte de l'invasion migratoire - Résistance Républicaine.