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Collecte de données

Facebook Twitter

Facebook stockait des millions de mots de passe sans les crypter. « Nos » informations personnelles ne parlent pas de nous, mais de nos relations aux autres. Vivre dans un monde numérisé, c’est sans cesse nous faire rappeler que quelqu’un détient un compte, dossier ou profil à notre sujet. C’est nous faire demander de nous identifier afin qu’on puisse nous relier à ces informations. C’est produire nos propres communications numériques. Autant d’informations, de données ou de renseignements qualifiés de nominatifs ou de personnels. Si les termes varient selon les lois et organisations, tous affirment que ces informations seraient nôtres, car « propres à un individu » : nous-même ici. Or ces définitions correspondent-elles à la réalité observable ?

Toutes ces informations qu’on dit personnelles sont interpersonnelles en fait. Produits de relations Prenons le dossier médical que notre médecin détient à notre nom. Ce dossier médical est le produit de la relation de notre médecin avec nous. Pareil pour les bulletins de notes et dossiers d'élève que l'école produit. La compilation des notes permet de mesurer les performances de chaque école. L'anonymisation des données mobiles, un enjeu majeur de la recherche.

Sébastien Gambs et ses collaborateurs publient les résultats de leurs recherches sur l'anonymisation des données mobiles. Illustration: Getty Images Les téléphones intelligents génèrent un nombre ahurissant de données, lesquelles intéressent de plus en plus les chercheurs. On peut utiliser ce type de données pour modéliser les déplacements de population après de grands désastres, par exemple, ou pour mieux comprendre la propagation des maladies infectieuses.

«L'enjeu majeur demeure toutefois l'anonymisation de ces données pour qu'on ne puisse pas les relier aux individus», souligne le professeur du Département d'informatique Sébastien Gambs, qui travaille sur le sujet depuis quelques années. Le professeur et ses collègues sont convaincus de l'utilité des données mobiles pour la communauté scientifique, mais ils reconnaissent du même souffle que le modèle actuel de partage des données et de protection de la vie privée comporte trop de failles. LinkedIn épinglé pour avoir utilisé 18 millions d'adresses mails de non membres. L’affaire fait du bruit en Irlande depuis que les autorités de la Commission irlandaise de protection des données ont fait remonter une bien curieuse pratique de la part du réseau social professionnel LinkedIn. Un rapport de cette commission met en évidence de graves manquements aux lois sur la protection des données, puisque 18 millions de personnes (non membres du réseau) ont vu leur mail utilisé pour acheter de la publicité sur Facebook.

Évidemment, les choses ont rapidement changé, LinkedIn a pris des mesures immédiates et drastiques pour se mettre en conformité avec la loi, reste qu’on se demande pourquoi l’entreprise a eu besoin de piocher dans des mails de non membres, au lieu des 600 millions d’utilisateurs que revendique le réseau social. Visiblement, il semble que l’objectif était de mieux vous connaître sur Facebook, afin d’inciter de nouvelles relations. C’est donc bien pour améliorer son ciblage publicitaire que LinkedIn a acheté 18 millions de mails. Facebook : des posts privés partagés en mode public. Publié le 08/06/18 à 12h37 C'est une année noire pour Facebook qui n'en finit plus d'accumuler les bourdes.

La dernière en date : les publications privées de 14 millions d'utilisateurs affichées en mode public. (crédit : Pixabay​) Sur Facebook, lorsque l'utilisateur décide de publier un statut, une humeur ou un album de photos, il lui est permis de définir son audience. Ainsi, il est possible de restreindre un contenu à un groupe de personnes déterminées à l'avance, mais l'on peut tout autant opter pour une diffusion en mode public (sans limite d'audience) ou juste à l'intégralité de ses contacts. Pas toujours bien connue, cette fonctionnalité est pourtant très pratique à une seule condition : qu'elle fonctionne correctement. A cause du RGPD, certains (gros) sites américains ne sont plus accessibles en Europe.

Le RGPD affecte les médias américains. Certains ont décidé de bloquer les visiteurs de l’Union Européenne. Même si le RGPD est un règlement européen, celui-ci a un impact dans le monde entier dans la mesure où une entreprise est concernée à partir du moment où son site ou son application ont des utilisateurs habitant dans l’UE. Et afin d’éviter les problèmes, des sites américains ne sont plus accessibles dans l’Union Européenne depuis vendredi.

Comme le rapporte notre confrère The Verge, le Los Angeles Times, le Chicago Tribune, le New York Daily News et d’autres journaux en ligne, qui appartiennent à la société “Tronc”, ont décidé de bloquer les lecteurs européens. D’autres éditeurs ont été moins radicaux. Quant à USA Today, il a créé une version de son site web baptisé « European Union Experience » pour les lecteurs européens. Et Gizmodo annonce avoir bloqué toutes les publicités (et les vidéos, qui peuvent afficher des publicités) pour les visiteurs européens. Culture numérique - Le référentiel CNIL de formation des élèves à la protection des données personnelles. Pourquoi un référentiel international de formation à la protection des données ?

À l'ère numérique, l'éducation à un usage citoyen, responsable et éthique des nouvelles technologies constitue une priorité d'action, tout particulièrement auprès des jeunes en âge scolaire.La protection des données et de la vie privée constitue un volet clé de l'éducation au numérique. En ce sens, les personnels éducatifs ont un rôle essentiel à jouer dans cette éducation citoyenne au numérique.Acquérir une connaissance et une compréhension critiques de droits et responsabilités numériques, développer auprès des jeunes une démarche réflexive sur les usages qui sont faits des données personnelles, sensibiliser sur les risques et enseigner les pratiques permettant de se mouvoir dans l'environnement numérique avec confiance, lucidité et dans le respect des droits de chacun : tels sont en effet les objectifs de formation à atteindre.

Pourquoi ? À propos du référentiel Les 9 domaines structurants. Referentiel formation protection des donnees oct 2016. En Chine, la reconnaissance faciale traque déjà les cancres.

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Comment limiter l'accès de tes données personnelles sur Facebook ? Si tu es inscrit sur Facebook, peut-être que tu partages plus d’informations que tu ne le crois. Voici quelques astuces pour que tes données personnelles soient mieux protégées. [mise à jour du 17 avril 2018] Facebook a mis à jour son accès aux autorisations données pour le rendre plus compréhensible.

Autre nouveauté, Facebook désactive automatiquement les accès des applications que tu n’as pas utilisées depuis 90 jours. Elles sont référencées dans « Expiré ». Quelle est la capacité de Facebook à protéger les données de ses utilisateurs ? A lire aussi : le petit Kit pour protéger tes données sur Internet En attendant qu’un jour le réseau social le plus utilisé de la planète fournisse une explication claire, chaque utilisateur peut limiter, un peu, le partage de ses données personnelles. Déjà, il vaut mieux éviter de d’enregistrer les informations personnelles visibles sur la rubrique « A propos ». Des applications ont peut-être accès à tes données personnelles à partir de Facebook.

Cambridge Analytica : 87 millions de comptes Facebook concernés. En France, plus de 210 000 personnes ont pu être affectées par ce siphonnage de données, selon une source proche de l’entreprise. C’est une petite phrase qui aurait pu passer presque inaperçue, au pied d’un long communiqué publié mercredi 4 avril par Facebook. « Au total, nous pensons que les informations concernant jusqu’à 87 millions de personnes – principalement aux Etats-Unis – ont pu être partagées à tort avec Cambridge Analytica. » Mais elle aggrave grandement la crise dans laquelle est plongé le plus grand réseau social au monde depuis la fin du mois de mars : c’est 37 millions de plus que l’estimation haute initialement avancée par le Guardian et le New York Times, de 50 millions de comptes. « Ce n’est pas plus de 87 millions, et cela peut être moins, nous voulions être sûrs », a précisé Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, lors d’une conférence de presse mercredi.

En France, plus de 210 000 personnes ont pu être affectées, selon une source proche de l’entreprise. Oui, vos photos et vos liens sur Messenger sont scannés par Facebook. Facebook scanne les liens et les photos échangés sur Messenger afin de prévenir les comportements abusifs. Pour ceux qui pensaient que les conversations sur la messagerie de Facebook sont complètement privées, vous devez savoir ceci : des messages échangés sur Messenger sont « scannés » par le réseau social.

Cela ne devrait même pas être un scoop Mais le sujet est devenu d’actualité suite à une interview de Mark Zuckerberg avec Vox dans laquelle le PDG de Facebook a évoqué le conflit à Myanmar entre musulmans et bouddhistes. Facebook a détecté que des gens essayaient de propager des messages sensationnalistes du type « Hey, il y a un soulèvement des bouddhistes, alors assurez-vous que vous êtes armés et allez à cet endroit », dans chaque camp. « Dans ce cas, nos systèmes détectent que cela se produit.

Nous arrêtons ces messages », a expliqué Mark Zuckerberg. Et cette semaine, Facebook a confirmé à CNN et Bloomberg qu’il utilise un système automatisé pour détecter les abus. Cambridge Analytica : l'arbre Facebook cache la forêt de notre inculture numérique. Former à l'hygiène numérique, voilà qui devrait être l'objectif de chaque personne qui « s'y connaît en informatique ». L'affaire Cambridge Analytica nous rappelle une nouvelle fois cet impératif contemporain.

Des enquêtes comme celles publiées dans le Guardian et le New York Times se multiplient. Les protagonistes changent — tantôt il est question de Facebook, tantôt de YouTube, tantôt de Twitter. Les intérêts changent aussi — propagande, business, surveillance de masse, influence. Enfin, les méthodes changent : vol de données, utilisation de bots, industrialisation du divertissement bas de gamme, escroquerie, exploitation de failles légales ou techniques.

Affaire après affaire, reste pourtant une constante : les victimes. Derrière tous ces sujets, le géant du web est l’ennemi tout trouvé. Les plateformes ne sont pas infaillibles et sont gérées par des humains : ces humains font naturellement des erreurs. Le web ne changera pas si nous ne changeons pas Que faire alors ? Le patron de Facebook s'exprime sur le scandale Cambridge Analytica : les 10 points à retenir.