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Salaire minimal en Europe : quels pays le mettent en place et pourquoi ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Elvire Camus Le gouvernement britannique s'est engagé, vendredi 17 janvier, en faveur d'un relèvement du salaire minimal horaire de 11 % d'ici à 2015. Deux mois plus tôt, la chancelière allemande, Angela Merkel, annonçait l'instauration d'un salaire minimal généralisé. L'Allemagne quitte ainsi le groupe des pays membres de l'Union européenne dépourvus de salaire minimal national et relance le débat sur la question en Europe. Quels pays l'ont instauré ? Aujourd’hui, 21 des 28 Etats membres de l'Union européenne ont fixé un salaire minimal généralisé : la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, l'Estonie, l'Espagne, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Irlande, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Slovénie et la Slovaquie.

Lire : Salaire minimum : le grand écart européen Quels pays ne l'ont pas instauré ? Sept pays membres ne possèdent pas de salaire minimal. Entrepreneurs d'avenir. Www.alternatives-economiques.fr/fic_bdd/article_pdf_fichier/1274372604_cac40_3.swf. ÉCONOMIE • Ces 147 sociétés qui dominent le monde. L’économie mondiale est hyperconcentrée, selon une équipe de chercheurs de Zurich. Leur étude souligne la fragilité d’un système financier contrôlé par un petit groupe de multinationales, liées entre elles par des participations croisées. La science apeut-être bien confirmé les pires craintes des indignés qui ont manifestécontre le pouvoir financier. L’étude des relations entre 43 000 multinationales a en effet mis en évidence l’existence d’un groupe relativementrestreint de sociétés – pour la plupart des banques – jouissant d’une influencedisproportionnée sur l’économie mondiale.

Selon lesspécialistes des systèmes complexes que nous avons interrogés, ces travaux, quifournissent une remarquable tentative d’analyse du pouvoir économique mondial,pourraient servir de base de travail pour définir les moyens de renforcer lastabilité du capitalisme. L’idée qu’unepoignée de banquiers contrôle de vastes secteurs de l’économie mondiale n’estpas nouvelle pour les militants d’Occupy Wall Street. Aux Etats-Unis, l'abandon d'une enquête sur Goldman Sachs suscite peu de réactions.

Lancement du think tank Economie et Générations. Une vingtaine de chercheurs membres de la Chaire transitions démographiques, transitions économiques, une fondation universitaire créée en 2008 à l'initiative du président du Cercle des économistes, Jean-Hervé Lorenzi, viennent de lancer le think tank Economie et Générations. Il regroupera, outre ces économistes spécialistes de l'épargne, des retraites et du vieillissement, de la gestion des risques etc., des pôles de recherches internationaux et des acteurs publics. Sensibles aux bouleversements démographiques et à leur impact économique, ces chercheurs rappellent que la population française comptera en 2030 30 % de séniors qui vivront dix années supplémentaires en bonne santé.

A cet horizon, si rien ne change, et alors même que la France reste un des pays le plus jeune d'Europe, le poids de dépenses vieillesse passera à 30 % du produit intérieur brut (PIB). L'Hexagone devra faire face à un besoin de financement de 3 points de PIB annuel au titre des dépenses de protection sociale. Le seuil des trois millions de demandeurs d'emploi franchi. Le ministre du travail, Michel Sapin, a affirmé dimanche 2 septembre, sur Radio J, que le seuil symbolique des 3 millions de demandeurs d'emploi sans activité était désormais franchi, ainsi que le taux de 10 % de chômeurs. "L'année prochaine quel sera le taux de chômage ? Personne ne le sait. Les 3 millions [NDLR, de demandeurs d'emplois sans activité] c'est déjà fait. Les chiffres que vous commentez qui sont les chiffres du mois de juillet sont aujourd'hui dépassés, on est en septembre. Ce n'est pas la peine de s'interroger sur 10 %.

Le nombre de demandeurs d'emploi sans activité en France métropolitaine avait augmenté pour le 15e mois consécutif en juillet, de 41 300 personnes, la plus forte hausse depuis plus de trois ans, pour atteindre 2,987 millions de personnes. Le ministre a par ailleurs estimé que le contrat de travail "n'est plus un contrat stable" et qu'il fallait "revoir cela" avec les partenaires sociaux pour "donner plus de sécurité de l'emploi".