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Résistance

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Artistes résistants. Éducation, école. Féminisme. Internationale lettriste, situationnisme. Œuvres inspirantes. «La Révolution n’est pas un mythe, c’est une histoire vécue» — Sophie Wahnich. Longtemps délaissée, parfois même faisant figure de repoussoir dans des discours politiques qui ne pointent que sa violence, la révolution peuple à nouveau l’imaginaire des artistes.

«La Révolution n’est pas un mythe, c’est une histoire vécue» — Sophie Wahnich

A défaut de remplir la rue. Pourquoi la révolte qu’on prédit sans cesse («cette fois c’est sûr, ça va péter…») n’arrive jamais ? Faut-il, d’ailleurs, la souhaiter ? Sophie Wahnich, historienne des émotions et spécialiste de la Révolution française, qui a participé à nombre de ces projets théâtraux, décrypte l’actualité de l’insurrection (1). Comment expliquez-vous ce regain d’intérêt pour la Révolution française ? Les révolutions dans le monde arabe ont joué un rôle indéniable de réactualisation polémique du mot «révolution». Pensez-vous qu’il soit nécessaire de passer par l’art, la littérature, le théâtre pour réinvestir le champ politique ?

Cela dépend de ce qu’on appelle le champ politique. Sivens, Air France… Des images et des événements violents, pourquoi cela ne mobilise pas davantage les citoyens ? « Emmerder tous ceux qui vous emmerdent ! » — Miguel Benasayag. Précision : comme pour le précédent entretien (que vous pouvez retrouver ici), la forme que j’ai privilégiée est une alternance de passages sans questions et de bouts de conversations, auxquels j’ai intriqué des citations de ses bouquins en sauts de coq-à-l’âne.

« Emmerder tous ceux qui vous emmerdent ! » — Miguel Benasayag

La plupart des gens écrasent l’intentionnalité et la puissance de l’enfant… Et ils l’écrasent sur des raisons à la con ! Parmi les plus courantes, tout ce qui est prestance, pouvoir et maîtrise. En travaillant depuis des années en pédopsychiatrie, je n’idéalise absolument pas l’enfant. Disons que chez la plupart des enfants, il y a une perception du monde qui peut être très forte. Le problème, c’est que cette perception du monde, de la vie – cette idée que la vie ne peut pas être simplement cette merdouille-là – , les gens passent malheureusement leur temps à la trahir. L’histoire, avec le bonheur et le malheur, c’est qu’on peut être heureux ou malheureux pour à peu près n’importe quoi.

Tout à fait. Absolument ! L'appel de la jeunesse - Edwy Plenel. Clément Rosset. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Clément Rosset

Pour les articles homonymes, voir Rosset. Biographie[modifier | modifier le code] Rosset développe une philosophie de l'approbation au réel : par la joie, je prends plaisir au réel tout entier, sans avoir à m'en masquer aucun aspect, si horrible soit-il. Le paradoxe de la joie est ainsi que rien dans la réalité ne me porte à l'approuver et que pourtant, je puisse l'aimer inconditionnellement.

Cette vision est dite « tragique » au sens conféré par Nietzsche à ce terme : est tragique l'amour de la vie jusque dans le déchirement et la douleur extrêmes. Dès son premier livre, La philosophie tragique, Rosset oppose cette vision tragique et joyeuse à la recherche d'un double qui puisse protéger du réel. Deux essais consacrés à Schopenhauer ont montré que ce dernier était un précurseur des philosophies de l'absurde (Sartre, Camus) : pour Schopenhauer, le monde est douloureux mais surtout, cette douleur est sans raison.

Que signifie la démocratie ? — Alain Badiou. Discours de réception du prix Nobel - Albert Camus 1957. Création et résistance - Gilles Deleuze.