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Gynécologie, soins des femmes

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Educateur, ce métier impossible: Le burn-out maternel, c'est comme les serviettes hygiéniques. Aujourd'hui, je voulais travailler sur le prochain cours que je proposerais bientôt sur le blog.

Educateur, ce métier impossible: Le burn-out maternel, c'est comme les serviettes hygiéniques.

Et puis en fait, j'ai décidé d'écrire un article. Sur les mères, le burn-out maternel, l'épuisement, la dépression appelez ça comme vous voulez. La société. Et le travail social. Parce qu'en fait, en deux-trois jours, j'ai lu/appris/entendu/vécu un certain nombre de choses qui m'ont donné envie d'en parler. Le burn-out maternel c'est comme les serviettes hygiéniques; ça doit rester caché. BURN-OUT MATERNEL : je ne connaissais guère ce mot avant la naissance de ma toute petite qui a aujourd'hui 10 mois. Je rigolais un peu, histoire de ne pas me pendre me sentir seule, en me disant que tout ça passerait bientôt car je me rappelais bien, avec mon premier bébé, c'était passé un jour tout ça.

Puis les mois ont passé. Je sais pas quand j'ai commencé à repenser à ce mot. Je ne sais pas. Bref. Je te mets quelques extraits ici mais je te conseille d'aller le lire en entier : Rien, ma pov' dame. Ultra Violence. Récemment, j’ai suivi une formation sur les violences conjugales.

Ultra Violence.

En fait, c’était plutôt sur les violences tout court. J’avais vraiment très envie d’y aller. D’abord, parce que ma copine Docteur Milie y allait aussi et que ça me faisait plaisir de la voir. Ensuite, parce que deux des experts étaient des super stars de la violence, les Dr Gilles Lazimi et Dre Muriel Salmona (<- Oui oui !

Celle-là même dont parle – presque – tout le temps Opale !!). Depuis quelques temps, déjà, j’essayais de donner une place à la recherche et au dépistage des violences. Bref, mon potentiel d’amélioration était infini. Déjà, grâce à mon groupe de pairs magique, j’avais un peu commencé à déblayer le terrain. Le séminaire a commencé comme ça : « On a tous des patient.e.s qui, quand on voit leur nom sur le carnet de rendez-vous, nous font soupirer… »Oui, des comme ça, on en a. Eh bien j’ai appris que pour nombre de ces patient.e.s, effectivement, c’est « dans la tête ».

Voici donc ce que j’en ai retenu : Anna. Ultra Violence. « Examen à l’anglaise » : on n’est pas obligées d’écarter les cuisses chez le gynéco. Certains médecins acceptent d’examiner les femmes « à l’anglaise », allongées sur le côté.

« Examen à l’anglaise » : on n’est pas obligées d’écarter les cuisses chez le gynéco

Une position moins gênante, et une petite révolution dans la relation entre la patiente et son médecin. Discussion avec une amie il y a quelques années : « Tu savais qu’on pouvait se faire examiner sur le côté, chez le gynéco ? » Elle avait lu « Le Chœur des femmes », best-seller de Martin Winckler. Médecin généraliste, il alimente depuis bientôt dix ans un (génial) site gratuit d’informations médicales portant majoritairement sur la contraception et la gynécologie. Ce livre, c’est l’histoire d’une interne en gynécologie, pleine d’ambition et assoiffée d’opérations chirurgicales très classes.

. « Allongez-vous en chien de fusil » Dans ce texte, inspiré de l’expérience de Martin Winckler, on lit cette scène où « le barbu mal dégrossi » demande à son interne (en jean) de s’installer sur la table d’auscultation : Le médecin veut montrer à son interne que cette position présente des avantages.