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Géométries variables. Pas un seul gros titre de la presse du jour ne mentionne que le club visé par le tueur d'Orlando était un club homosexuel, réflexions sur l'invisibilisation. il est assez surprenant quand on regarde le panorama des Unes de la presse française ce matin de constater à quel point il y a un grand absent… un mot, une expression qui ne figure dans aucun des grands titres… on va faire le test tous ensemble si vous le voulez bien… « Attentat islamiste à Orlando, la terreur et la haine » dans le Figaro… « Tuerie de masse dans une boite de nuit en Floride » dans l’Humanité. « Les Etats-Unis frappés par la pire tuerie de leur histoire » dans les Echos. « Nuit d’horreur en Floride » dans Le Parisien. « Orlando, nouvelle plaie béante » dans Libération. Voilà… il ne manque pas quelque chose ? Et oui… pas un grand titre qui inclut cette information, qui n’est pourtant pas accessoire… cette discothèque, ce club… c’est un club gay.

Le motif homophobe semble pourtant se dessiner dans le parcours du tueur. Cette leçon de vie qui m'est tombée dessus... un jeudi soir comme les autres. Tirage au sort et démocratie délibérative. Le tirage au sort semble revenir dans des expériences politiques après avoir été éclipsé pendant des siècles [1]. L’expérience islandaise est de ce point de vue emblématique. Après la crise économique de 2008 et la quasi-faillite du pays, la volonté de changer l’équipe gouvernementale et les règles du jeu politique s’exprime lors d’énormes manifestations de rue. Les élections anticipées d’avril 2009 portent au pouvoir une coalition entre les sociaux-démocrates et les Verts – le procès de l’ancien premier ministre a commencé en mars 2012.

Parallèlement, en 2009, une Assemblée citoyenne d’un millier de personnes tirées au sort et de quelques centaines de personnalités qualifiées est rassemblée à l’initiative d’associations civiques pour dégager les valeurs sur lesquelles devraient se refonder le pays. Cette expérience n’est que la pointe la plus avancée de centaines, voire de milliers d’autres où intervient la sélection aléatoire.

Des mini-publics délibératifs L’impartialité. L'islamisation de la radicalité. Devant un défilé à Raqqa Stringer © Reuters Un éclairage inédit est projeté dans Le Monde par Olivier Roy sur la radicalisation d’une frange de la jeunesse musulmane de notre pays. Selon lui – je cite « il ne s'agit pas de la radicalisation de l'islam, mais de l'islamisation de la radicalité ».

L’analyse se tient, elle vaut qu’on s’y arrête. Olivier Roy observe que depuis 1996 le phénomène est stable : il concerne la deuxième génération d’immigrés et les convertis « de souche » appartenant à la même tranche d’âge, lesquels représentaient quand même 25% des radicaux à la fin des années 90 et ce chiffre ne cesse d’augmenter. Ceux-ci n’ont jamais souffert du racisme ou de l’exclusion.

Dans les pages Champs Libres du Figaro Renaud Girard revient sur les ambiguïtés de la politique turque à l’égard des djihadistes, longtemps autorisés à passer sur son territoire pour rejoindre la Syrie Jacques Munier. Comment Facebook m’a mis sur la voie du djihad. Le nihilisme islamiste • Les idées, Nihilisme, Nietzsche, Charlie Hebdo, fana... Qui caricature l’islam ? Le dessinateur, ou le fanatique ?

Celui qui rigole, ou celui qui tue ? L’anarchiste, ou l’assassin ? Où est le blasphème ? Ce n’est pas Charlie Hebdo que les frères Kouachi ont tué, c’est Dieu lui-même – qui meurt chaque fois que l’incrédulité se déguise en fanatisme. D’abord, qu’on se le dise : les assassins sont des impies. Qui aime Dieu pèche par orgueil quand il fait effort pour que Dieu l’aime en retour. Qui soutient que Dieu est irrité par un film, un texte ou un dessin pèche par anthropocentrisme et parle de Dieu comme si l’homme l’avait créé à son image, en souverain geignard, susceptible et vaniteux, ce qui est déjà plus grave.

Qui s’indigne, enfin, des caricatures du prophète au point d’en punir de mort les auteurs se prend lui-même pour Dieu : on appelle ça le fondamentalisme. . « Rivaux du créateur, écrit Camus dans L’Homme révolté, ils ont été conduits logiquement à refaire la création à leur compte. Sacrifice ? Cons mais pas fous, les assassins ! Très profonde « Lettre ouverte au monde musulman » du philosophe musulman Abdennour Bidar. Abdennour Bidar est normalien, philosophe et musulman. Il a produit et présenté tout au long de l’été sur France Inter une émission intitulée « France-Islam questions croisées ». Il est l’auteur de 5 livres de philosophie de la religion et de nombreux articles.

Cette lettre ouverte au monde musulman fait suite aux événements des jours passés, notamment l’assassinat de Hervé Gourdel. De nombreux musulmans ont manifesté leur indignation nécessaire et salutaire (en France et dans le monde, avec le mouvement #NotInMyName – « pas en mon nom »). Au delà de cette dénonciation indispensable, Abdennour Bidar pense qu’il faut aller plus en profondeur, et entrer dans une autocritique de l’Islam comme religion et civilisation dans ce moment de transition cruciale de sa longue histoire. Lettre ouverte au monde musulmanCher monde musulman, je suis un de tes fils éloignés qui te regarde du dehors et de loin – de ce pays de France où tant de tes enfants vivent aujourd’hui.

Enquête. Ce que veut vraiment l’Etat islamique. Cette grande enquête publiée dans The Atlantic offre un éclairage sans précédent sur les objectifs et les fondements idéologiques de Daech. Soutenant la thèse selon laquelle l’organisation se définit essentiellement par sa lecture littérale du Coran, elle a suscité de nombreuses réactions. En voici, en exclusivité, l’essentiel. Qu’est-ce que l’Etat islamique [EI, Daech en arabe] ? D’où vient cette organisation et quelles sont ses intentions ? La simplicité de ces questions peut être trompeuse, et rares sont les dirigeants occidentaux qui connaissent les réponses. En décembre 2014, The New York Times a publié des remarques confidentielles du général Michael K.

Nagata, commandant des opérations spéciales pour les Etats-Unis au Moyen-Orient, qui admettait être encore très loin de comprendre l’attrait exercé par l’Etat islamique. L’organisation s’est emparée de Mossoul, en Irak, en juin 2014 et règne déjà sur une zone plus vaste que le Royaume-Uni. Mahomet à la lettre I. II. III. IV. V. Attentats de Paris : après la compassion, les questions et les polémiques. Si après les attentats le mot “guerre” s'est très vite retrouvé en première page des journaux, à l'instar hier encore du WASHINGTON POST, certains se demandent à présent si ce terme est réellement adapté.

Le site du Courrier International a notamment compilé les commentaires de ceux qui jugent compréhensible l’utilisation de ce terme mais considèrent qu'il vaut mieux l’éviter. C'est le cas en particulier du journal de Londres THE INDEPENDENT, lequel craint que cette terminologie ne confère le statut de soldat à des personnes qui commettent des meurtres terroristes. Or ce ne sont, dit-il, ni des soldats ni des martyrs, mais les adeptes d’un culte qui glorifie la mort. Même analyse pour son confrère belge L'AVENIR. Dans son éditorial le journal note que dans son acception première la guerre est une lutte armée entre Etats. Dans une guerre, il y a généralement plusieurs camps, clairement identifiés. Le ton des médias pakistanais est lui aussi sévère contre les Occidentaux. Antiterrorisme. Peut-on vraiment parler d’une situation de “guerre” ?

Si, après les attentats de Paris du 13 novembre, le mot “guerre” était rapidement sur toutes les lèvres, la presse européenne se demande si ce terme est adapté. C’était “un acte de guerre” (François Hollande), “Nous sommes en guerre” (Manuel Valls), “La guerre en plein Paris (en une du Figaro), “Cette fois, c’est la guerre” (Le Parisien)… Très vite après les attaques, le mot “guerre” est devenu omniprésent. Mais si l’utilisation de ce terme est compréhensible, il vaut mieux l’éviter, estime The Independent. Dans son éditorial, ce dimanche 15 novembre, le journal britannique écrit : Le langage du président Hollande hier nous a mis mal à l’aise.

Il a décrit les assassinats de vendredi comme ‘un acte de guerre’. Nous comprenons ce qu’il ressent et nous partageons son sentiment de choc. Mais nous craignons que [cette terminologie] ne confère le statut de soldat à des personnes qui commettent des meurtres terroristes. La guerre contre le terrorisme “n’existe pas” Judith Sinnige.

Les attentats terroristes du 13 novembre 2015 à Paris. Improve translation Loading... Zm_qmy29quPlTHDMyeTCoBMS7tvRkIZmHuAx4-TqL5UWsDnv963n0B_nfZXLYp8hAAYMNiYkL-ToF0prmTfI53vllZJ_-nwsiGsZEY9YsIPuOMC4RIwS5fgjqkIl this as the default translationRejectHide this translation from other usersRestoreShow this translation to other users Pas d'amalgame. Les musulmans qui ont fait cela sont des terroristes, probablement guerriers de Daesh qui a revendiqué les attentats; ce sont des musulmans de la mouvance salafiste Les attentats du 13 novembre 2015 ont consterné les français. Après les attentats de Charlie Hebdo en janvier 2015, la tempête médiatique secoue le pays.

On nous dit nous sommes en guerre. Selon Pierre Conesa c'est le salafisme né en Arabie Saoudite qui est la cause de tous les maux. L'indécente moquerie - Chroniques du Grand jeu. "Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes" (Bossuet) L'hypocrisie autour des attentats de Paris, complaisamment reproduite par des médias en dessous de tout, est si indécente qu'il est nécessaire de remettre les points sur les i, par simple respect pour la mémoire des victimes.

Les cofondateurs de l'Etat Islamique viennent aujourd'hui verser des larmes de crocodile ; au royaume de la com', le foutage de gueule est roi. Obama fut l'un des premiers à exprimer ses condoléances et sa "sympathie". Il ne nous a malheureusement pas expliqué pourquoi son pays a amoureusement accompagné la montée en puissance de Daech. Des documents déclassifiés du DIA (le renseignement militaire américain) datant de 2012 montrent que les Etats-Unis, ses alliés du Golfe et la Turquie souhaitaient favoriser la création d'une "principauté salafiste" dans l'est de la Syrie "afin d'isoler le régime" Assad. Erdogan a fait part de sa compassion, c'est gentil à lui...

Ouverture libre | Al-Qaida : terroriste en France, alliee en Syrie. Chères Charlie, chers Charlie, Je partage votre indignation, votre colère et votre tristesse au lendemain de ces actes de guerre inhumains contre la Liberté, l’Égalité et la Fraternité – valeurs universelles qui nous unissent malgré nos différences.

À l’heure où je finalise cet article, trois terroristes viennent d'être tués par les forces de l’ordre, après avoir imposé à la France une atmosphère de guerre civile en commettant des attentats d'une rare sauvagerie. Dans ce contexte de déstabilisation systémique, soyons unis, tolérants et solidaires. Mais ne laissons pas l’émotion neutraliser notre esprit critique ! (1) En effet, au lendemain de ces crimes effroyables – sachant que nos gouvernants risquent d’alimenter ou de déclencher de nouvelles guerres « contre » le terrorisme –, (2) il est plus que jamais indispensable de rappeler plusieurs faits dérangeants sur la politique étrangère de la France en Syrie.

Fraternellement, humainement, librement, Maxime Chaix Notes 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. » [Recommandé] “La France est en guerre” – ben oui, depuis longtemps, crétins… Je suis évidemment envahi de tristesse ce soir, évidemment, avec une pensée pour les dizaines de victimes. On a encore droit aux désormais classiques scènes hallucinantes sur les chaines “d’information”, vecteur principal de la diffusion de la terreur en France – scènes qui devraient entrainer la saisie immédiate de la carte de presse des journalistes concernés.

Mention spéciale pour le journaliste ayant hurlé ce soir “La France est en guerre” – ce qu’on confirme facilement, vu qu’on bombarde depuis des années bon nombre de pays (Afghanistan, Libye, Mali, Syrie…), et qu’on y mène nombre d’opérations clandestines. On est en guerre ? Eh oui, vu que c’est nous qui l’avons déclarée… Mais bon, c’est vrai que “la guerre” ne commence que lorsqu’il y a des morts en France, jamais quand on tue des personnes (qui sont en fait des “non-personnes”) à l’étranger – mêmes victimes innocentes collatérales. Septembre 2014, on bombarde l’État Islamique en Irak : Monsieur le Président, vous êtes tombé dans le piège ! L'écrivain et historien belge David Van Reybrouck considère que François Hollande est tombé dans le piège des terroristes. « Vous avez accepté leur invitation au djihad avec enthousiasme.

Mais cette réponse, que vous avez voulue ferme, fait courir le risque monstrueux d’accélérer encore la spirale de la violence. Je ne la trouve pas judicieuse. » Monsieur le Président, Le choix extraordinairement irréfléchi de la terminologie que vous avez utilisée dans votre discours du samedi après-midi, où vous répétiez qu’il s’agissait d’un « crime de guerre » perpétré par « une armée terroriste » m’a interpellé.

Vous avez dit littéralement : « Ce qui s’est produit hier à Paris et à Saint-Denis près du Stade de France, est un acte de guerre, et face à la guerre, le pays doit prendre les décisions appropriées. Les conséquences de ces paroles historiques sont connues. Bref, sans l’invasion idiote de Bush en Irak, il n’y aurait jamais été question de DAECH. Et pourtant, que faites-vous ? Les enseignants ont kidnappé le débat sur le harcèlement à l'école. Ceux qui dénoncent le clip de prévention produit par l'Éducation nationale, jugé «caricatural et méprisant», sont hors sujet.

C'est l'histoire d'un rapt. Le 2 novembre, le ministère de l'Education nationale a rendu public le clip de prévention contre le harcèlement scolaire coproduit par Mélissa Theuriau. Presque aussitôt, des profs (et non pas «les profs», comme on l'a lu et entendu) ont manifesté leur mécontentement en dénonçant une «vidéo caricaturale et méprisante». Ils ont surtout, à gros coups de communiqués rageurs publiés par des syndicats pourtant souvent désaccordés, réussi à détourner les projecteurs du sujet principal (la souffrance des enfants harcelés) pour les braquer vers leur propre cause: le supplice enduré par des enseignants se sentant stigmatisés par une vidéo d'une minute qui ne s'adresse même pas à eux.

Ces derniers ont purement et simplement kidnappé un sujet ô combien grave et ont exigé, en guise de rançon, le retrait de la vidéo. Allégorie Double peine. La philosophie au secours des migrants...et des politiques. A partir de sa lecture de l'essai d'Alain Renaut, Un autre monde est-il possible? Diane Delaurens nous propose un article passionnant sur la crise des réfugiés en Europe. Après avoir fustigé l’Australie pour le renvoi des migrants sans visa vers des pays pauvres du Pacifique, l’Europe se retrouve également face à la question des populations migrantes. Et contrairement à ce qu’elle rêverait sans doute d’être, l’Europe n’est pas une île: on en force parfois la porte d’entrée, comme ce fut le cas en Août 2015 pour les migrants syriens. Entre la répartition par quotas prônée par Bruxelles et Berlin, la délocalisation des centres de traitement «hotspots» défendue par Manuel Valls, et la récente fermeture des frontières autrichiennes et allemandes, l’Europe semble dans une impasse politique.

Un cadre inadapté aux migrants syriens… et à d’autres Le premier problème d’un tel statut est son individualité. Le deuxième problème vient de la temporalité de la qualification de réfugiés. L’accélérateur de particules de Genève va révéler des univers parallèles. La culture gay et moi, du cliché à la réalité. La crise grecque et le référendum — Je veux comprendre.

LE JEU DE LA MORT (2009) - documentaire complet. Masculin-féminin : cinq idées reçues sur les études de genre. Le genre n'est pas une théorie — Je veux comprendre. J'ai testé pour vous... être scoute. L'homme qui voulait devenir sirène et autres histoires extraordinaires. Ellen Page fait son coming out dans un discours plein d'émotions. Christine Boutin cite le Gorafi sur BFM TV. Deus Ex Machina : entretien avec une créatrice de web-série. Rumeurs à l'école sur la « théorie du genre » et la sexualité. 14 signes montrant que vous êtes vraiment heureux (et comment le rester) La Manif pour tous nous fait un remake (pas drôle) de "La Traversée de Paris" Lettre d'amour à mon amie d'enfance décédée. La Manif pour tous entre en lutte contre... les escargots, symboles de la théorie du genre.

La Manif Pour Tous défend les stéréotypes de genre. 50 "mug shot" de célébrités au commissariat. Être gay et grandir en Russie | Wes Hurley. 7 manières d'être insupportable sur Facebook | Wait But Why.