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4 - Le produit a-t-il un prix ?

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Le low cost, un modèle victime de son succès. Synonyme d’achat malin, ce modèle minore les coûts des produits et services pour rendre au client du pouvoir d’achat.

Le low cost, un modèle victime de son succès

Mais ses effets pervers deviennent de plus en plus visibles. Des prix toujours plus bas, tous les jours et pour tout le monde : pas étonnant que la promesse du low cost ait remporté un tel succès. Considéré d’abord comme une réponse conjoncturelle à la crise, c’est devenu une tendance de fond de la société de consommation. A tel point que les Français achètent aujourd’hui d’abord en fonction du prix. Ainsi, ils étaient seulement 5% à se déclarer prêts à s’offrir une voiture low cost en 2006 alors qu’ils sont désormais 18% (source : Observatoire Cetelem). Abonnez vous à l'édition digitale. L’impact d’Internet sur les prix des offreurs : les nouvelles conditions et méthodes de fixation des prix. Les chiffres publiés par la FEVAD [1] (Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance) témoignent d’un dynamisme pour le secteur qui ne se dément pas : progression des ventes sur les 6 premiers mois de l’année de +20 % par rapport au 1er semestre 2010.

Cette progression résulte d’une augmentation encore forte du nombre d’offreurs : plus de 20 000 nouveaux sites en un an soit plus de 100 000 en 2012. En 2009, Internet représente 6 % des ventes de détail, ce qui correspond à une progression des ventes équivalentes à celles des hypermarchés à leurs débuts. La croissance des achats sur Internet est plus dynamique que celle de la population internaute : le nombre d’acheteurs en ligne a été multiplié par 5 entre 2002 et 2010 soit deux fois plus que la population internaute. Aujourd’hui plus de 30 millions d’internautes achètent en ligne soit un français sur deux résidant en France.

Les évolutions technologiques et les équipements font aussi progresser les usages d’Internet. 1. 1.1. 2. La mesure de la performance du marketing. Introduction Le marketing est poussé à mesurer la performance de ses actions par l’importance des actifs qu’il contribue à créer : valeur client et capital marque dans le cadre d’un management de la valeur qui s’impose au sein des organisations.

La mesure de la performance du marketing

Malgré les récents élargissements du marketing holiste [1] et de ses différentes composantes qui impliquent la prise en compte de toutes les parties prenantes (stackeholders) et leurs relations, il faut garder en tête que les clients sont la source fondamentale du cash flow et qu’il convient donc de répondre prioritairement à leurs besoins. Pour cela et durant de nombreuses années, les responsables marketing n’ont pas eu à se soucier de la mesure des performances de leurs actions. Ils n’avaient d’ailleurs pas à le faire face à la nécessité et la priorité à répondre aux besoins de leurs clients. Et pourtant la mesure des performances engage la crédibilité et justifie les actions futures. Marketing management 14e édition 1. 2. Elasticité du prix. Fixation du prix. QG4 Le produit a-t-il un prix ?