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Géographie - Energie

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Tonne d'équivalent pétrole. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir TEP. Conversions entre unités de classe[modifier | modifier le code] Les équivalences en tonne d'équivalent pétrole des différentes énergies : charbon, pétrole, gaz, bois etc. sont données ci-dessous. Selon l'Agence internationale de l'énergie[3], 1 tep équivaut à : 41,86 GJ, soit environ 10 Gcal ;39,68 MBtu ;11 630 kWh ;1,43 tonne équivalent charbon.

Par ailleurs, selon le Conseil mondial de l'énergie[4] : 1 tonne d'uranium (réacteur à eau légère en cycle ouvert) = 10 000 à 16 000 tep ;1 tonne de tourbe = 0,2275 tep ;1 tonne de bois = 0,3215 tep ;1 tonne de pétrole brut correspond à peu près à 7,3 barils (1161 litres soit 10,0 kWh par litre) ;1 000 m3 de gaz naturel ont un pouvoir calorifique net de 36 GJ soit environ 0,86 tep.

Ces coefficients de conversion sont approximatifs et peuvent varier selon le lieu et l'époque. Équivalences des principales formes d’énergie[modifier | modifier le code] Kilowatt-heure. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le kilowatt-heure (symbole[1] kWh) est une unité de mesure d'énergie. Un kilowatt-heure vaut 3,6 millions de joules. Définition[modifier | modifier le code] Exemples Un appareil de 2 500 W (2,5 kW) utilisé à puissance maximale pendant 2 h aura consommé 2,5 kW × 2 h = 5 kW∙h en tout.

Un appareil électrique d'une puissance d'un watt (1 W) utilisé en permanence consomme en un an 8,76 kW·h (1 W × 24 h/j × 365 j = 8 760 W·h). On utilise plusieurs types de préfixes, par exemple : 1 watt-heure (W·h) = 3 600 J1 kilowatt-heure (kW·h) = 1 000 W·h = 3,6 MJ1 mégawatt-heure (MW·h) = 1 000 kW·h = 1 000 000 W·h = 3,6 GJ1 gigawatt-heure (GW·h) = 1 000 MW·h = 1 000 000 kW·h = 1 000 000 000 W·h = 3,6 TJ[2]1 térawatt-heure (TW·h) = 1 000 GW·h = 1 000 000 MW·h = 1 000 000 000 kW·h = 1 000 000 000 000 W·h = 3,6 PJ Confusion entre watts, watt-heures et watts par heure[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code]

Pétrole non conventionnel. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le pétrole non conventionnel est un pétrole produit ou extrait en utilisant des techniques autres que la méthode traditionnelle de puits pétroliers, ou impliquant un coût et une technologie supplémentaires en raison de ses conditions d'exploitation plus difficiles. Les productions de type non conventionnel comprennent : l'exploitation de sables bitumeux, de pétrole lourd, de schiste bitumineux, en offshore profond, en conditions polaires.

Si les deux derniers types de pétrole ne sont pas matériellement différents du pétrole conventionnel, en revanche les trois premiers, bien qu'ayant la même origine, ont eu une genèse différente. En 2008, compte tenu de la disponibilité du pétrole conventionnel, seule l'exploitation des sables bitumineux canadiens constituait un volume notable au plan mondial[réf. nécessaire] ; le changement d'appellation de ces champs les a fait basculer dans le domaine du pétrole conventionnel[réf. nécessaire]. Schiste bitumineux. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Schiste bitumineux. Les schistes bitumineux (également appelés pyroschistes ou schistes kérobitumeux) sont des roches sédimentaires à grain fin, contenant des substances organiques, les kérogènes, en quantité suffisante pour fournir du pétrole et du gaz combustible.

Leur nom prête à confusion, car en minéralogie ces roches ne sont pas des schistes. L'administration américaine pour l'information sur l'énergie (United States Energy Information Administration) estime les réserves mondiales de schiste bitumineux entre 2 800 et 3 100 milliards de barils de pétrole (450 à 520×109 m3) potentiellement exploitables, dont 1 000 à 1 200 milliards de barils aux États-Unis.

Cependant, les tentatives depuis plus d'un siècle pour exploiter ces réserves n'ont pour l'instant obtenu que des résultats limités. Le kérogène présent dans les schistes bitumineux peut être converti en pétrole à travers le processus chimique de la pyrolyse. Gaz de schiste. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Carte d'estimations des réserves de gaz de schiste : 48 grands bassins répartis dans 38 pays étudiés par l'EIA. Bassins avec ressources estimées Bassins avec ressources non estimées Pays étudiés Pays non étudiés Les problèmes environnementaux associés à l'extraction du gaz de schiste, notamment l'utilisation intensive et la pollution des réserves d'eau ainsi que l'émission de gaz à effet de serre, entraînent dans certains pays, y compris aux États-Unis, une défiance de l'opinion publique.

Le sujet fait l'objet de controverses très vives qui opposent d'une part ceux qui voient dans la mise en exploitation de cette ressource de gaz non conventionnel un moyen de diminuer les importations énergétiques et d'augmenter les revenus du pays ainsi que les industriels du secteur pétrolier et d'autre part différents mouvements mettant en avant des arguments écologiques. Géologie[modifier | modifier le code] Le forage dirigé[modifier | modifier le code] Énergie renouvelable. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les énergies renouvelables (EnR en abrégé) sont des sources d'énergies dont le renouvellement naturel est assez rapide pour qu'elles puissent être considérées comme inépuisables à l'échelle de temps humaine.

L'expression énergie renouvelable est la forme courte et usuelle des expressions « sources d'énergie renouvelables » ou « énergies d'origine renouvelable » qui sont plus correctes d'un point de vue physique. Définitions Différents types d'énergies renouvelables. La chaleur interne de la Terre (géothermie) est assimilée à une forme d'énergie renouvelable, et le système Terre-Lune engendre les marées des océans et des mers permettant la mise en valeur de l'énergie marémotrice. L'énergie solaire comme la chaleur interne de la Terre proviennent de réactions nucléaires (fusion nucléaire dans le cas du Soleil, fission nucléaire dans celui de la chaleur interne de la Terre). Histoire Production de feu par friction à l'aide d'un archet. Biomasse Monde. Énergie nucléaire. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cet article concerne la physique de l'énergie nucléaire. Pour la production d'électricité d'origine nucléaire, voir Centrale nucléaire.

Pour les applications militaires du nucléaire, voir Arme nucléaire. Selon le contexte d'usage, le terme d’énergie nucléaire recouvre deux sens différents : §Radioactivité[modifier | modifier le code] La radioactivité est un phénomène physique naturel au cours duquel des noyaux atomiques instables se transforment spontanément (« désintégration ») en des noyaux atomiques plus stables convertissant une partie de leur masse en énergie, selon la célèbre formule E=mc2 d'après Albert Einstein.

Un corps radioactif dégage naturellement cette énergie produisant un flux décroissant de chaleur. §Réaction nucléaire[modifier | modifier le code] L’énergie nucléaire est produite par les noyaux des atomes qui subissent des transformations, ce sont les réactions nucléaires. §Fission[modifier | modifier le code] Énergie de masse. Géothermie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La géothermie, du grec géo (la terre) et thermos (la chaleur) est un mot qui désigne à la fois la science qui étudie les phénomènes thermiques internes du globe terrestre, et la technologie qui vise à l'exploiter.

Par extension, la géothermie désigne aussi parfois l'énergie géothermique issue de l'énergie de la Terre qui est convertie en chaleur [1]. Pour capter l'énergie géothermique, on fait circuler un fluide dans les profondeurs de la Terre. Ce fluide peut être celui d'une nappe d'eau chaude captive naturelle, ou de l'eau injectée sous pression pour fracturer une roche chaude et imperméable. Dans les deux cas, le fluide se réchauffe et remonte chargé de calories (énergie thermique). Ces calories sont utilisées directement ou converties partiellement en électricité. L'augmentation de la consommation et du coût des différentes énergies ainsi qu'une certaine volonté d'émettre moins de gaz à effet de serre la rendent plus attrayante.

Énergie marémotrice. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'énergie marémotrice est issue des mouvements de l'eau créés par les marées et causés par l'effet conjugué des forces de gravitation de la Lune et du Soleil. Elle est utilisée soit sous forme d'énergie potentielle - l'élévation du niveau de la mer, soit sous forme d'énergie cinétique - les courants de marée[1] . L'énergie marémotrice n'est pas nouvelle : des moulins à marée ont été construits dès le XIIe siècle sur l'Adour.

Principe[modifier | modifier le code] Principe d'une usine marémotrice Article détaillé : Marée. Le phénomène de marée est dû à la différence de temps de rotation entre la Terre (24 heures) et la Lune (28 jours) qui est donc relativement fixe par rapport à celle-ci. L'énergie dite marémotrice constitue donc une récupération de l'énergie cinétique de la rotation de la Terre. L'énergie correspondante peut être captée sous deux formes : Origine de l'énergie des marées[modifier | modifier le code] Énergie éolienne. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’énergie éolienne est l’énergie du vent dont la force motrice est utilisée dans le déplacement de voiliers et autres véhicules ou transformée au moyen d’un dispositif aérogénérateur comme une éolienne ou dans un moulin à vent en une énergie diversement utilisable.

C'est une des formes d'énergie renouvelable. Elle tire son nom d’Éole (en grec ancien Αἴολος, Aiolos), le maître des Vents dans la Grèce antique. Éolienne dans un paysage rural. Éoliennes en pleine mer au large du Danemark. L’énergie éolienne est utilisée de trois manières : Histoire L'utilisation de l'énergie éolienne par l'homme est ancienne. Jusqu'au XIXe siècle, l'énergie éolienne a été utilisée pour fournir un travail mécanique. La plus ancienne utilisation de l'énergie éolienne est la marine à voile : des indices permettent de penser qu'elle aurait été employée en Mer Égée dès le XIe millénaire avant Jésus-Christ (voir Navigation dans l'Antiquité). Techniques Potentiel théorique. Énergie hydraulique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'énergie hydraulique est l'énergie fournie par le mouvement de l'eau, sous toutes ses formes : chute, cours d'eau, courant marin, marée, vagues[1].

Ce mouvement peut être utilisé directement, par exemple avec un moulin à eau, ou plus couramment être converti, par exemple en énergie électrique dans une centrale hydroélectrique. L'énergie hydraulique est en fait une énergie cinétique lié au déplacement de l'eau comme dans les courants marins, les cours d'eau, les marées, les vagues ou l'utilisation d'une énergie potentielle comme dans le cas des chutes d'eau et des barrages. Origine[modifier | modifier le code] Histoire[modifier | modifier le code] L’énergie hydraulique est connue depuis longtemps. C’était celle des moulins à eau, entre autres, qui fournissaient de l’énergie mécanique pour moudre le grain, fabriquer du papier ou puiser de l’eau pour irriguer les champs par exemple.

Utilisation[modifier | modifier le code] Gaz naturel. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le gaz naturel est un combustible fossile composé d'un mélange d'hydrocarbures présent naturellement dans des roches poreuses sous forme gazeuse. Avec 23 % de l'énergie consommée en 2005, le gaz naturel est la troisième source d'énergie la plus utilisée dans le monde après le pétrole (37 % en 2005) et le charbon (24 % en 2005). L'usage du gaz naturel dans l'industrie, les usages domestiques puis la production d'électricité, se développait rapidement depuis les années 1970 et était sur le point de devancer le charbon.

Cependant, avec le renchérissement observé depuis le début du XXIe siècle, les tassements dans la consommation des pays développés, les besoins des pays émergents et les progrès réalisés dans le traitement du charbon, ce dernier tend à retrouver un certain essor. Pour autant, la production mondiale de gaz naturel a enregistré une importante croissance de 7,3 % en 2010[2].

Types[modifier | modifier le code] En Europe. Pétrole. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Réserves mondiales de pétrole en 2010. Types et qualité du pétrole[modifier | modifier le code] Chaque gisement pétrolier recèle une qualité particulière de pétrole, déterminée par la proportion relative en molécules lourdes et légères, mais aussi par la quantité d'impuretés. L'industrie pétrolière caractérise la qualité d'un pétrole à l'aide de sa densité API, correspondant à sa « légèreté » : un brut de moins de 10 °API est plus dense que l'eau et correspond à un bitume, tandis qu'une huile de plus de 31,1 °API correspond à un brut léger. En décembre 2009, la production mondiale de pétrole s'est élevée à 83,88 millions de barils par jour[3], répartis essentiellement entre la Russie (12,3 %), l'Arabie saoudite (9,84 %), les États-Unis (8,95 %), la Chine (4,73 %), l'Iran (4,47 %), la CEI hors Russie (3,84 %), le Mexique (3,49 %), le Brésil (2,98 %) et l'Irak (2,90 %).

Géologie[modifier | modifier le code] Formation[modifier | modifier le code] Charbon. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'anthracite, forme du charbon au plus haut rang d'houillification. Affleurement naturel d'une veine de charbon bitumineux (sur le littoral de la Nouvelle-Écosse). Affleurement naturel de couches successives de charbon (Plage d'Austinmer ; Australie, Nouvelle-Galles du Sud). Exemple de structure d'un charbon. Convoyeurs et bâtiments de la mine de charbon de Jin Hua Gong (Datong, Shanxi, Chine). Le charbon est une roche sédimentaire exploitée dans des charbonnages en tant que combustible et formée à partir de la dégradation partielle de la matière organique des végétaux. Ce sont les observations au microscope d'Hutton et de Link, vers 1840, qui ont permis la découverte de la composition du charbon[2].

La formation des plus importants gisements de charbon commença au Carbonifère, environ de -360 à -295 Ma. Dans son appellation courante, le terme désigne généralement la houille. Description[modifier | modifier le code] Principaux types de charbons. Énergie solaire photovoltaïque. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Atlas solaire mondial : les couleurs indiquent le rayonnement solaire, en moyenne, des années 1991 à 1993 (24 heures/jour), sur la base des données des satellites météorologiques. Le rayonnement dans les régions sous les points foncés peuvent fournir toute la consommation d'énergie pour le monde entier si ces régions étaient couvertes de panneaux solaires d'une efficacité de 8%.

Panneaux photovoltaïques du plus grand bateau solaire d'Europe en 2007 (180 places) (voir ci dessous) Ce bateau solaire de 180 places a été affrété par l'ONG Natuur monumenten pour le centre d'interprétation de la nature de Dordrecht pour visiter les zones humides du Parc national de Biesbosch (9 000 ha) aux Pays-Bas. Coût : 1 million d'euros (moteur Diesel complémentaire ou de secours) L'énergie solaire est particulièrement adaptée aux lieux isolés ensoleillé, par exemple ici dans le village de Grand Bassin (Île de la Réunion) Vocabulaire[modifier | modifier le code] Combustible fossile. Énergie solaire. Biomasse (énergie) Bioénergie. Source d'énergie. Énergie.