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Commerce mondial

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La Chine s’engage à acheter 200 milliards de dollars de biens américains sur deux ans. Il s’agissait autant d’un meeting politique que de la signature d’un accord international.

La Chine s’engage à acheter 200 milliards de dollars de biens américains sur deux ans

Donald Trump a fait durer le plaisir pendant cinquante minutes à la Maison Blanche, mercredi 15 janvier. Après s’être fait louer par son vice-président Michael Pence, le président républicain a présenté ses équipes, puis tous les élus du Midwest présents, mais aussi les grands patrons. « On a tout le who’s who du business », s’est-il réjoui. La guerre commerciale s’envenime entre Pékin et Washington. Article réservé aux abonnés La Chine et les Etats-Unis ont fait le choix de l’escalade, vendredi 23 août, dans une guerre commerciale qui a atteint une intensité inédite.

La guerre commerciale s’envenime entre Pékin et Washington

La Chine a pris l’initiative de la relance des hostilités, en annonçant l’imposition de taxes sur 75 milliards de dollars (67 milliards d’euros) d’importations en provenance des Etats-Unis, notamment sur des produits pétroliers et agricoles ainsi que sur les voitures. Elle a provoqué une riposte furibonde du président des Etats-Unis, Donald Trump, qui a tout d’abord intimé l’ordre aux entreprises américaines de quitter le marché chinois, avant d’annoncer une augmentation significative de taxes déjà appliquées ou à venir sur les importations chinoises.

La journée venait à peine de commencer à Washington, lorsque Pékin a brusquement annoncé qu’il allait relever les droits de douane sur des milliers de produits américains en deux temps, le 1er septembre et le 15 décembre. La chute du yuan secoue les marchés financiers. Les pays asiatiques tentent de tirer parti de la guerre commerciale sino-américaine. La mondialisation sur un plateau. Le fort ralentissement de la croissance du commerce mondial n’en finit pas d’intriguer les économistes.

La mondialisation sur un plateau

Les experts de la Banque centrale européenne (BCE) proposent à leur tour leur analyse qui confirme un coup d’arrêt de la mondialisation ces dernières décennies. La mondialisation des échanges commerciaux est à bout de souffle, selon le FMI et l'OMC. Le commerce international de marchandises et de services progresse désormais moins vite que la production mondiale elle-même.

La mondialisation des échanges commerciaux est à bout de souffle, selon le FMI et l'OMC

Le signe manifeste d'un repli sur soi qui affecte la majorité des 189 pays de la planète. Ce n'est évidemment pas une coïncidence, le Fonds monétaire international et l'Organisation mondiale ont lancé ce même mardi 27 septembre, certes séparément mais pratiquement à la même heure, une sonnette d'alarme sur le ralentissement spectaculaire du commerce international. L'OMC s'inquiète de constater que les échanges mondiaux ne devraient progresser que de 1,7% (en volume) cette année, le score le plus médiocre depuis 2009, l'année de la «grande récession» mondiale où le commerce international avait reculé de façon absolue. Le marasme du commerce mondial pèse sur la reprise, selon l’OCDE. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Claire Guélaud Les grandes institutions économiques broient du noir.

Le marasme du commerce mondial pèse sur la reprise, selon l’OCDE

Du Fonds monétaire international, (FMI) et de la Banque mondiale, en octobre, à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), aujourd’hui, tous trois ont révisé à la baisse leurs scénarios de croissance, en raison des difficultés des pays émergents et d’une reprise globalement poussive dans les économies avancées. Toutes tablent sur une amélioration en 2016 et en 2017, mais aucune n’a vraiment l’air d’y croire ! Les prévisions de l’OCDE, présentées lundi 9 novembre, ne font pas exception à la règle. Être compétitif dans les chaînes de valeur mondiales. Entreprises - La sous-traitance internationale, une pratique fréquente. Une société sur cinq recourt à de la sous-traitance internationale Tristan Picard, division Services, Insee Résumé Fin 2011, 18 % des sociétés marchandes non agricoles et non financières de 50 salariés ou plus implantées en France sous-traitent une partie de leur activité à l’étranger (au-delà des relations internes aux groupes d’entreprises).

Entreprises - La sous-traitance internationale, une pratique fréquente

Cette pratique est plus répandue dans l’industrie manufacturière et dans le secteur de l’information et de la communication. Elle s’organise principalement dans l’Union européenne (UE), en particulier dans l’UE-15. Sommaire Encadré. L'OMC révise à la baisse ses prévisions pour le commerce mondial en 2014 et 2015. En baisse.

L'OMC révise à la baisse ses prévisions pour le commerce mondial en 2014 et 2015

Les économistes de l'OMC (Organisation mondiale du commerce) ont révisé à 3,1% (contre 4,6% en avril) leur prévision de croissance du commerce mondial pour 2014, selon un communiqué publié mardi 23 septembre à Genève. Dans la foulée, la prévision de croissance de 2015 a également été abaissée à 4,0%, contre 5,3% précédemment. Cette révision baissière s'explique par la croissance du commerce international plus faible que prévu au premier semestre, notamment dans des régions exportatrices de ressources naturelles telles que l'Amérique centrale et du Sud. L'OMC rappelle qu'au cours des 20 dernières années, entre 1993 et 2013, le commerce mondial a progressé en moyenne tous les ans de 5,2%.

En outre, l'OMC relève que les tensions géopolitiques se sont aggravées. Cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=78085.