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Chomage

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Pôle emploi : quand les offres d'emploi sont des arnaques. Lente embellie pour les comptes de l’assurance-chômage. L’Unédic prévoit un déficit en baisse de 500 millions d’euros en 2017. Et l’embellie devrait se poursuivre au même rythme en 2018 Sa dette est toujours abyssale, son déficit considéré comme préoccupant. Si bien qu’Emmanuel Macron avait, pendant sa campagne, parlé de purement et simplement étatiser l’Unédic, l’organisme codirigé par les partenaires sociaux qui gère l’assurance-chômage. Pourtant, c’est une situation financière en voie d’amélioration qu’a présentée le bureau de l’association paritaire, mercredi 25 octobre. Lire aussi : Assurance-chômage : le gros chantier de Macron Selon ses prévisions, l’assurance-chômage devrait être dans le rouge à hauteur de 3,8 milliards d’euros pour 2017, contre 4,3 en 2016, soit une diminution de 500 millions d’euros. Ces données sont un tout petit peu moins favorables que ce qui était escompté.

A ainsi été pris en compte le moindre « soutien en termes de politiques publiques », selon la formule de Vincent Destival, directeur général de l’Unédic. Contrôle "journalier" des chômeurs : l'idée de Gattaz qui ne passe pas Le numéro un du Medef avait évoqué la nécessité de mieux contrôler la recherche d'emploi des chômeurs. Sa proposition a surtout soulevé un tollé. Mesure du chômage: la France finalement meilleure que l'Allemagne? En Autriche, Emmanuel Macron avait vanté le faible taux de chômage du pays, légèrement au-dessus de 5%, tout comme en Allemagne. D'après le mensuel Alternatives économiques, ces deux pays font pourtant moins bien que la France avec ses 9,5%. Marqué à gauche, ce média d'information économique propose en effet une nouvelle façon d'évaluer les tensions sur le marché du travail: le taux de non-emploi équivalent temps plein.

C'est à dire, le nombre de personnes ne travaillant pas du tout par rapport au nombre de celles travaillant à temps plein. Les 25-60 ans, seuls pris en compte Cet indicateur qui se veut alternatif à celui du chômage serait de 27,6% en France, contre 28,4% en Allemagne et 30,2% en Autriche. Pour parvenir à ce chiffre, Alternatives économiques emploie une méthode assez radicale. Alors que le taux de chômage de l'Insee est calculé pour une population active de 15 à 65 ans, l'éventail est réduit aux 25-60 ans. L'emploi à temps plein, seule référence. Chômage : pourquoi les chiffres de l’Insee et de Pôle emploi diffèrent. Au début de 2017, l’Insee annonçait une baisse du taux de chômage. Pôle emploi, de son côté, enregistrait une hausse, bien loin des chiffres de l’institut de la statistique.

Explications. En baisse pour les uns, en hausse pour les autres. Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), le taux de chômage a diminué de 0,4 point au premier trimestre 2017 en France, pour s’établir à 9,6 % de la population active, selon les chiffres publiés le 18 mai. L’organisme a ainsi compté 2,7 millions de chômeurs sans aucune activité en métropole. Pôle emploi avait, lui, compté davantage de chômeurs à la fin de mars 2017, en hausse de 1,1 %, pour un total de 3,7 millions de demandeurs d’emploi sans aucune activité. Cet écart n’est pas nouveau. Deux organismes calculent les chiffres du chômage Deux définitions du chômeur La définition du BIT – être sans emploi, c’est-à-dire ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu’une heure, durant une semaine de référence ; Chômage allemand: une comparaison faussée avec la France. Personne ne doute un instant que l'économie allemande soit nettement supérieure à celle de la France et de prendre comme principal témoin de cette supériorité le taux de chômage : c'est un fait, a à peine plus de 4%, l'Allemagne est proche du plein emploi alors que la France n'est toujours pas parvenue à casser le plancher des 10%, c'est plus du simple au double.

Il n'y a donc, a priori, pas de match possible entre les deux pays, visiblement l'un sait créer des emplois et pas l'autre, c'est structurel, mais c'est faux. Il manque en effet un élément fondamental à l'analyse : l'évolution de la population active. Car le chômage n'est rien d'autre qu'un résidu entre la population active et l'emploi. Population active que l'on retrouve une seconde fois au dénominateur du taux de chômage. Plusieurs forces sont capables de la faire dévier D'abord des forces structurelles, mais non nécessairement stables : Un peu de statistique fiction. Chomage : France /Allemagne juillet 2017. Chômage frontalier : le changement de règle qui peut rapporter gros à la France - Les Echos.

Assurance chômage: les vraies raisons du déficit. C'est reparti pour une nouvelle négociation sur l'assurance chômage, neuf mois après l'échec de la précédente. Les organisations patronales et syndicales se retrouvent en effet ce 7 mars pour un premier « vrai » rendez-vous. Leur objectif est de boucler la négociation pour le 28 mars. Un calendrier très serré et qui ne semble pas très réaliste. Mais, aux yeux des gestionnaires de l'assurance chômage, l'important est de montrer qu'ils savent prendre leurs responsabilités alors que certains candidats à la présidentielle évoquent ouvertement une « nationalisation » de l'assurance chômage, laquelle passerait donc sous la tutelle de l'Etat.

On connaît les données du problème. L'épineuse question des contrats courts Les organisations patronales cherchent donc des économies alors que les organisations syndicales sont davantage à la recherche de nouvelles recettes. Pour les seuls CDI, le solde est positif : de 10 milliards ! Les données financières sont également très parlantes. Les embauches en CDI ont augmenté de 10% Au quatrième trimestre 2016, les déclarations d'embauche en CDI se sont accrues de 9,5%, selon le rapport trimestriel de l'Acoss. Au total, 1,9 million d'embauches de plus d'un mois ont été réalisées. Le gouvernement va pouvoir se réjouir. Publié vendredi, le dernier rapport trimestriel de l'Acoss (Agence centrale des organismes de sécurité sociale, qui collecte les cotisations de Sécurité sociale) confirme que l'inversion de la courbe du chômage est réelle.

Au quatrième trimestre, l'organisme a ainsi recensé 1,9 million déclarations d'embauche de plus d'un mois, hors intérim. Soit une hausse de 6,4% sur un an, après une augmentation de 7,3% au trimestre précédent. » Lire aussi - Les chiffres du chômage ont beau être fiables, ils n'en sont pas moins... manipulables L'Acoss attribue cette bonne performance trimestriel à la hausse des embauches en CDI de 2,8%, à 855.000 déclarations. » Lire aussi - «La France s'engage», aux côtés des chômeurs. Indemnisation des chômeurs : la France est-elle plus généreuse que les autres ? INFOGRAPHIES - La direction générale du Trésor a comparé le système de soutien financier des chômeurs en France avec 15 autres pays européens.

Si l'Hexagone s'appuie davantage sur les allocations chômage, d'autres coups de pouce sont accordés chez nos voisins. La France est-elle particulièrement généreuse avec ses chômeurs? Oui, si l'on tient compte uniquement des prestations versées au titre de l'assurance chômage. Mais pas plus que la moyenne européenne si l'on prend en compte d'autres coups de pouce financiers comme des aides au logement, des allocations familiales ou des réductions d'impôts, dont bénéficient les demandeurs d'emploi dans certains pays.

C'est en tout cas ce qui ressort d'une récente étude de la direction générale du Trésor qui a comparé les aides financières accordées aux chômeurs en 2014 dans 16 pays européens. Un soutien financier dans la moyenne européenne Allocation chômage généreuse Les hauts salaires privilégiés. La France trinque pour les Français au chômage en Suisse. L'économie française a créé 51.200 emplois au troisième trimestre. L'économie française, portée par le secteur tertiaire enregistre selon l'Insee son sixième trimestre consécutif de créations nettes d'emplois marchands. L'économie française a enregistré un sixième trimestre consécutif de créations nettes d'emplois dans le secteur marchand. 51.200 nouveaux postes (+0,3%) ont ainsi été créés au troisième trimestre 2016.

Un niveau inédit depuis la crise de 2008, selon les chiffres définitifs de l'Insee publiés ce matin. L'Institut des statistiques confirme pour cette période ses estimations provisoires publiées en novembre (52.200 postes) dans le secteur marchand privé non agricole, qui n'avait pas créé autant d'emplois sur un trimestre depuis le troisième 2007. De juillet à septembre, l'emploi intérimaire (+29.500, +5%) et le secteur tertiaire hors intérim (+26.600, +0,2%) sont restés les principales locomotives de l'emploi. Un quart des jeunes français sont-ils au chômage ? Pourquoi Macron (président) pourrait couler un peu plus le régime de l'assurance-chômage. LE SCAN ÉCO - Les propositions sur l'indemnisation du chômage du leader du mouvement «En Marche!» Sont généreuses et pas assez détaillées pour assurer un rétablissement des comptes.

Pour l'heure, elles auraient même l'effet inverse. «Quand on commence à rentrer dans le concret, cela permet à chacun de porter un jugement sur autre chose que la seule qualité du sourire»... Ce tacle, signé Michel Sapin dans Les Échos de ce lundi, est adressé à son ancien camarade de Bercy, Emmanuel Macron et porte sur le programme du leader du mouvement «En marche!» Que l'ancien ministre de l'Économie a commencé à distiller, la semaine dernière, dans l'Obs. Beaucoup se sont focalisés sur sa proposition de moduler les 35 heures en fonction de l'âge (plus de 35h pour les jeunes, moins pour les vieux en substance). Que propose Emmanuel Macron en la matière?

Comment? L'ex-ministre veut aussi permettre aux personnes qui ont démissionné de bénéficier d'une indemnisation chômage. Septembre 2016. « Non, l’assurance-chômage n’est pas en déficit ! » Capital : Une nouvelle fois, le Medef et les syndicats se séparent sur un constat de désaccord quant aux modalités d’indemnisation des chômeurs. Cela vous surprend-il ? Bruno Coquet : Malheureusement non. Patronat et syndicats sont restés, chacun, dans des postures caricaturales. Le premier voit dans l’assurance chômage une contrainte pour les entreprises à ne pas alourdir davantage. Et les seconds veulent juste qu’elle soit la plus généreuse possible. Ce n’est pas comme cela, qu’on résoudra les difficultés.

Capital : Quel est-il ? Bruno Coquet : Comme son nom l’indique, c’est une assurance. Capital : Même si tout le monde s’entend là-dessus, cela ne résoudra pas le problème du déficit annuel de l’assurance-chômage, 4,4 milliards d’euros, et celui de la dette cumulée ,29,5 milliards d’euros fin 2015 ! Bruno Coquet : Je ne nie pas que ce déficit existe. Capital : Que faudrait-il revoir pour rendre le système plus juste ? Bruno Coquet : Cela n’a jamais été prouvé. Chômage: Sarkozy et Hollande peuvent-ils se permettre de comparer leurs courbes? La parole est à la défense. Critiqués continuellement pour leurs bilans catastrophiques sur le front de l'emploi, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont décidé de lancer le match. En opposant leurs résultats respectifs pour déterminer qui a le mieux réussi (ou le moins échoué) sur la question du chômage.

Les deux hommes ne manquent pas d'arguments. Ils s'attaquent sur le fond, à coup de bataille de chiffres, mais aussi sur la forme. Sarkozy et la moyenne européenne Ses arguments Nicolas Sarkozy a tenté ce jeudi matin de se démarquer de son successeur. Si l'on compare la courbe du taux de chômage en France à celle de la moyenne de la zone euro, les évolutions donnent plutôt crédit au candidat non déclaré à la primaire de la droite. François Hollande, lui, ne peut pour l'instant se targuer d'un différentiel favorable. Les limites Les résultats sur le chômage ne dépendent pas que des politiques économiques gouvernementales.

Hollande mise sur la fin de quinquennat Les limites. «Le Figaro» comprend de travers les conclusions du FMI sur les causes du chômage. INTOX Pour le deuxième mois de suite (une première depuis cinq ans), le chômage a donc baissé. Sauf que selon le Figaro de mercredi, qui a un peu gâché la fête, le gouvernement n'a pas de quoi se réjouir : «Selon le FMI, neuf chômeurs français sur dix n’ont aucune chance de retrouver un emploi», titre le journal.

La raison, terrible, en est donnée dans le corps de l'article : «Ils n’ont aucune chance de retrouver un emploi, car leurs qualifications et leur profil sont inadaptés.» Une information reprise, entre autres, par le Point. La nouvelle porte un coup aux ambitions présidentielles de lutte contre le chômage et a provoqué, mercredi, un après-midi de confusion maousse sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, on oscillait entre désespoir et je-vous-l’avais-bien-dis. «Ça va mieux ?» Mais bien vite, plusieurs commentateurs suggèrent que les journalistes ont compris la statistique de travers. DÉSINTOX. Valentin Graff. Non, la hausse des radiations n'explique pas la baisse du chômage. INTOX. Dans le flot des commentaires sur les chiffres du chômage, une accusation revient régulièrement.

Si le nombre de demandeurs d’emploi diminue, c’est parce qu’il y a manipulation. Mais si cette baisse du mois de mars est bien à relativiser, un des arguments de l’opposition est complètement faux : la hausse historique des radiations. Dès l’annonce de ces chiffres, le député Les Républicains Olivier Marleix tweete : Dans le même camp, Eric Ciotti dénonce sur Radio Classique : «Il y a des doutes, on a vu qu’il y a une augmentation très forte des radiations : plus 8 % sur les listes de Pôle Emploi.» Sur i-Télé, Marion Maréchal Le Pen qualifie même les socialistes de «magiciens des chiffres». DÉSINTOX. Mais le nombre de radiations, lui, ne connaît pas du tout d’augmentation historique : 42 700 en décembre, 1 000 de plus le mois dernier. La cessation d’inscription pour défaut d’actualisation vient du demandeur de l’emploi.

Pauline Moullot. Chomage en allemagne. François Rebsamen a-t-il raison de dire que les chiffres de Pôle emploi ne sont « pas fiables » ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Samuel Laurent Haro sur Pôle emploi. Ancien ministre du travail remplacé par Myriam El Khomri en septembre 2015, le maire (PS) de Dijon, François Rebsamen, s’en prend, dans un entretien aux Echos mardi 29 mars, à la fiabilité des chiffres des demandeurs d’emploi publiés mensuellement par l’organisme. « Pôle emploi n’est pas un outil statistique fiable.

Les chiffres erratiques transmis chaque mois le démontrent, avec des transferts entre catégories que Pôle emploi n’arrive pas à expliquer, des radiations qui évoluent au gré des relances par SMS, du nombre de rendez-vous des conseillers… Tout cela alimente la suspicion et les accusations, pourtant infondées, de manipulation. » Une accusation réitérée dans les colonnes de M Le magazine du Monde : « Le pire, c’est qu’on ne sait pas trop comptabiliser. On s’y perd dans les catégories. On essaie un peu d’interpréter les chiffres. M. Des courbes différentes Pourquoi cette différence ? L’Insee : un sondage. Les chômeurs ne sont pas responsables du déficit et de la dette de l’assurance-chômage.

Le chômage en Suisse coûte cher à la France.