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Environnement

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Et s'il fallait arrêter de consommer vert? Comment limiter –vraiment– les émissions de gaz à effet de serre?

Et s'il fallait arrêter de consommer vert?

Réunis à Durban, décideurs et experts du monde entier ne pourront que constater leur échec: celles-ci ne cessent de progresser. Au point que la situation, au lieu de s'améliorer, voire de se stabiliser, se détériore à une vitesse accrue: le tout récent communiqué de l'OMM (l'organisation météorologique mondiale) le souligne: entre 2009 et 2010, la concentration dans l'atmosphère de dioxyde de carbone (CO2), a ainsi progressé du chiffre record de 2,3ppm (parties par million) soit plus que pendant la décennie 1990 (+1,5 ppm par an en moyenne) et que la décennie passée (+2 ppm par an) . «Suivez notre exemple», ont l'habitude d'insinuer l'Europe et la France en particulier, qui, depuis 1990, auraient plutôt eu tendance à voir leurs émissions stagner, voire diminuer tandis que les grands pays émergents, comme la Chine ou l'Inde enregistrent de très fortes progressions des leurs.

Et si je prenais Autolib plutôt que le bus? Le développement durable? C'est de l'économie pure et dure. Le réchauffement climatique arrive à une vitesse et avec une intensité que personne n'avait anticipées, et pourtant la droite partisane de l'énergie fossile a quasiment réussi à éliminer la question de l'ordre du jour, sous couvert d'une prétendue défense des «marchés libres».

Le développement durable? C'est de l'économie pure et dure

En réaction, les écologistes ont eu tendance à se retirer encore davantage dans leurs enclaves biologiques, alors que ce qu'il faut réellement, c'est retourner aux bases de l'économie: les marchés ne peuvent être libres quand les bénéfices sont privatisés et quand d'énormes coûts sont socialisés. Le seul moyen de sortir de cette crise écologique est d'aligner les intérêts individuels des citoyens sur la santé de la planète. Le problème, c'est que ceux qui seraient justement les plus à même de nous aider –les économistes– ont été mis à l'écart du débat public. «Aucun sacrifice individuel ne sera suffisant» Le contraste est saisissant. Commençons par le trafic aérien. Bonnes initiatives de l'UE «Payer pour la pollution» Fichier_bva_actuc0a25.pdf (Objet application/pdf)

Les Français et l'environnement. Accueil > sondages > Les Français et l’environnement Les Français et l’environnement Quels changements dans l'opinion des Français en 20 ans ?

Les Français et l'environnement

En 1992, BVA réalisait un grand sondage sur l’environnement. Presque 20 ans plus tard, pour Evasol et « 20 minutes », nous venons de réaliser ce nouveau sondage, permettant notamment d’observer, sur le long terme, l’évolution de l’opinion sur ce sujet, au cœur de l’actuelle pré-campagne pour l’élection présidentielle. Voici les principaux enseignements : Les Français très inquiets des menaces écologiques En moyenne, 83% des Français jugent « très inquiétantes » (38%) ou « plutôt inquiétantes » (45%) les 9 menaces écologiques testées dans ce sondage.

Ils sont de moins en moins nombreux à penser qu’une société dont la première priorité serait de préserver l’environnement ne serait pas viable économiquement (46%, -4)