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L’Inde rurale d’hier, l’Inde urbaine de demain, et les tragédies d’aujourd’hui. Le décès mystérieux d’une jeune journaliste indienne, apparemment victime d’un crime d’honneur, ramène sur le devant de la scène des tensions récurrentes en Inde, à la fois générationnelles, culturelles et géographiques. C'est une histoire tragique, comme il y en a tant en Inde. Un crime d'honneur , du moins c'est ce que la police et le NCW (National Council for Women) suspectent depuis le 4 mai dernier. Nirupama Pathak, une jeune journaliste pour le Business Standard de 23 ans basée à New Delhi a trouvé la mort dans des circonstances mystérieuses au domicile de ses parents, dans l'Etat du Jharkand (est).

Nirupama était ouvertement en conflit avec sa famille, pour s'être fiancé avec son camarade d'université, membre d'une autre caste. Le corps de la défunte a été retrouvé au domicile de ses parents le 29 avril dernier, sans vie. Suicide ou meurtre, la tragédie de Nirupama est assez représentative, des contradictions qui continuent de régir la société indienne. Part Number: Chronique ONU | L'architecture verte en inde. Nous avons tenté de répondre aux effets négatifs de la technologie moderne grande consommatrice d'énergie en inventant de nouvelles techniques architecturales. Alors que cette démarche est inévitable, je propose d'allier le savoir-faire de nos ancêtres avec les innovations technologiques modernes afin d'obtenir des résultats significatifs en matière d'architecture durable.

Dans certains cas, cette approche peut s'avérer plus efficace que les résultats obtenus en utilisant seulement la technologie moderne. En Inde, nous disposons d'un réservoir de connaissances remontant à des millénaires dans lequel nous pouvons puiser aujourd'hui pour trouver les moyens de réduire la consommation d'énergie dans les bâtiments. La pensée spirituelle indienne intègre l'homme et le cosmos, le cosmos étant directement lié à l'existence humaine.

Fondée sur cette connaissance, la civilisation indienne a toujours respecté l'environnement. En Inde, le processus a déjà commencé. Le droit à la ville en Inde, un monopole des classes moyennes au détriment des minorités. Lieux par excellence de la domination britannique durant la période coloniale, les villes indiennes ont un temps été perçues comme l’emblème d’une modernité occidentale à émuler, avant que Gandhi ne renverse les tendances et fasse du petit village rural l’idéal de société à suivre pour la jeune République indienne de 1947.

Depuis, et jusqu’à récemment [1], la croissance urbaine n’a pas vraiment été considérée comme un processus positif. Toutefois, malgré la frilosité des politiques publiques à promouvoir l’urbanisation, les villes ont attiré une population croissante depuis l’indépendance. La population urbaine représente désormais 31 % de la population indienne, soit 377 millions d’habitants [2], et devrait atteindre 54 % soit 875 millions en 2050, avec tous les défis que cela implique. Ainsi, « dans les légendes et dans les faits, l’Inde pourrait bien encore être une terre de villages, mais aucun Indien aujourd’hui ne peut éviter les villes » (Khilnani 1997, p. 109). Bibliographie. L'urbanisme de Pondichéry - Partenariat dans le sud de l'Inde.

Par Evangéline Quella-Villéger Pondichéry est une ville neuve ou ville nouvelle. Généralement ces villes ont un plan régulier en damier, comme les villes-bastides du Sud-Ouest de la France. C'est le cas de Pondichéry qui a un tracé régulier, avec des rues à angle droit, parallèles ou perpendiculaires au rivage. Cette organisation rare en Inde est remarquable car elle correspond à un état d’esprit cartésien à la mode au XVIIe siècle en Europe.

En Inde, on trouve néanmoins deux autres villes nouvelles : Chandigarh au Pendjab (créée par Le Corbusier en 1951), et Jaipur, au Rajasthan (fondée au XVIIIe siècle). Pondichéry forme un ovale harmonieux dans sa ceinture de boulevards s’ouvrant sur la mer, alors que la tendance en Inde est de s’en éloigner. Ce plan en damier comme une ville française, a en fait été tracé par les Hollandais qui sont les premiers à avoir mis les pieds dans cette région. [dumas-00751644, version 1] Le système urbain indien au 20e siècle. L'expansion des villes indiennes dans le collimateur de l'architecte Charles Correa - INDE. Portraits d'un Nouveau Monde. Mumbai, la plus grande ville du monde En 2031, Mumbai, autrefois appelée Bombay, deviendra la ville la plus peuplée du monde, avec 34 millions d'habitants - l'équivalent de la moitié de la France regroupée dans une seule ville.

Les défis que cela pose à ses dirigeants et ses habitants sont probablement sans aucune mesure dans l'histoire humaine. Mais il y circule une énergie et un enthousiasme enivrants, et on serait tenté d'imaginer un avenir souriant à Mumbai : elle pourrait tenir une place centrale sur l'échiquier mondial, à l'image de New York au 20ème siècle. Sa population augmente de 400 000 habitants par an Mais la route est encore longue. En 1990, Mumbai comptait à peu près autant d'habitants que l'agglomération parisienne.

À l'heure actuelle, la moitié des Mumbaikars - 10 millions de personnes - vivent dans des slums, des bidonvilles. La ville la plus embouteillée de la planète Dans les transports, la situation est également critique. Un plan d'urbanisme géant pour la mégalopole. Indiens de Moshi, porteurs d’urbanité ? 1 . Le terme de « communauté » me paraît approprié compte tenu de son abondante utilisation de la part (...) 2 . Chiffres à vérifier, ce ne sont que des estimations effectuées à partir des discours recueillis, c (...) 1Moshi est une ville d’un peu plus de 140 000 habitants, située sur le piémont sud du mont Kilimandjaro, en Tanzanie. La population d’origine indienne y est présente en tant que communauté 1 minoritaire comme dans toutes les grandes et moyennes villes d’Afrique de l’Est. On y dénombre aujourd’hui environ 2 000 Indo-Tanzaniens 2.

Cette population représente donc une minorité parmi d’autres (immigrants de diverses régions de Tanzanie, des pays voisins comme le Kenya, ou communauté occidentale…). 2Peut-on affirmer que, par cette expérience, les Indo-Tanzaniens se sont construit une forme d’urbanité (en tant qu’« être à la ville », ou « être en ville ») qui leur est propre ? 3 . Aux origines des migrations 4 . L’installation des migrants à Moshi 5 . 6 . 7 . 8 . Villes du futur, futur des villes : quel avenir pour les villes du monde ? (Analyses) 8. DELHI et l'émergence de nouvelles formes urbaines L'Inde reste un pays peu urbanisé pour l'ensemble de son territoire, même si on y trouve quelques-unes des plus grandes métropoles au monde et que plus de 60 % du revenu national est produit dans les villes.

La masse effective de la population urbaine est très importante, de l'ordre de 350 millions d'habitants, ce qui place l'Inde au deuxième rang des pays en termes du nombre de la population urbaine. Le taux de la croissance urbaine a été lent et constamment inférieur à 4 % (2,8 % pour la décennie 1990) et l'augmentation de la population urbaine serait pour 60 % liée à l'excédent des naissances par rapport aux décès et de manière minoritaire seulement liée aux mouvements migratoires. Evolution de l'urbanisme en Inde 1901-2001 Source : Depuis l'article de Véronique Dupont (2008), source: Census of India, Office of the Registrar General & Census Commissionner, Government of India, New Delhi Delhi, une ville globale et « protégée » ?

Untitled - Dupont.pdf. Urbanity in India : between tradition and modernity. Voyages en villes nouvelles (1/4) - De Chandigarh à Louvain: perspectives de la ville nouvelle. David Mangin © Radio France Au XXème siècle, la recherche de la ville idéale fut en partie incarnée par un phénomène urbain bien particulier : celui des villes nouvelles. Si l’idée, elle, n’est pas nouvelle – comme en témoignent les avant-gardes russes dont nous parlerons ce matin, qui dans les années 20 formulèrent plusieurs propositions de villes socialistes idéales – ; il faut attendre les années 1950-1960 pour voir se multiplier des « villes nouvelles » calquées sur le modèle des new towns à l’anglaise.

Conçues pour limiter les va-et-vient des habitants des cités-dortoirs, qui tous les jours, partent travailler « à la ville », les nouvelles villes furent pensées comme de véritable centres périurbains sensés offrir tous les services d’un centre ville « classique ». Rares sont les exemples de villes nouvelles créées ex nihilo : la plupart de ces centres urbains demeure implantée à la périphérie des villes, et reste donc contrainte par un réseau autoroutier / ferré déjà existant. "The Ugly Indians", un bel exemple de civisme en Inde.

Chandigarh : d'une utopie sociale et architecturale. Chandigarh une utopie sociale et architecturale au service du néo-libéralisme Aujourd'hui, le prétexte de conserver le patrimoine urbano-architectural de Chandigarh est utilisé par les élites des municipalités successives pour assurer à la ville un rôle de Segregated City, réservée aux classes supérieure et moyenne. L'opposition idéologique avec la politique du gouvernement du Pandit Jawâharlâl Nehrû, qui a décidé de bâtir la ville en 1948, est, tout simplement prodigieuse. Nehrû dont la volonté reposait sur le grand espoir des possibilités offertes par la modernisation du pays pour améliorer le sort de l'ensemble des classes sociales ; une de ses plus grandes réformes sera d'abolir le système de caste, vieux de trois millénaires (voir appendice en bas de page). Le Pandit Jawâharlâl Nehrû Au moment de la partition entre Inde et Pakistan, en 1947, le Punjab perd sa capitale, Lahore, qui revient aux Pakistanais.

Le Corbusier Le Capitole L'habitat Plus pratiquement, W. Fin du système des castes. A Auroville, l’utopie s’est couchée. Vous empruntez un sentier, marchez une petite demi-heure quand soudain : un grand globe couvert en son socle par des murets de terre rouge. Vous pensez aussitôt à la Géode de la porte de la Villette à Paris, mais enrobé d’un métal doré (de l’or ?) Creusé d’alvéoles qui brillent au soleil de fin d’après-midi. Vous vous asseyez sur une marche des gradins qui l’entourent, comme un amphithéâtre, et vous vous dites qu’elle n’est ni belle ni laide. Obsolète. Vous viennent à l’esprit des images de Rencontre du troisième type, film de Spielberg où des humains communiquent avec des extraterrestres par des notes de musique. Ce n’est pourtant pas l’œuvre de Martiens. Au Tamil Nadu (sud-est de l’Inde), des temples, on en croise par centaines, merveilles architecturales, grouillant de vie, spirituelle et terrestre, familiale et chaleureuse.

L’histoire d’Auroville est aussi étonnante que ses inventeurs, un couple curieux. Où l’utopie est-elle allée se nicher ? Comment vit-on à Auroville ? L'Inde construit une tour de dix étages en 48 heures. Est-ce une solution à la crise de l'immobilier ? Un chantier sans lendemain ? Une répétition de ce qu'à fait l'Europe au sortir de la Guerre qui a construit à la va-vite des milliers de logements, aujourd'hui dégradés ? Dans l'état du Pendjab, une société de travaux publics a monté une tour faite d’éléments préfabriqués et préassemblés. Le chantier a mobilisé deux cents ouvriers et trois grues. La tour peut résister à des tremblements de terre, annoncent ses concepteurs. Qui ne disent rien de ses performances écologiques, énergétiques et thermiques.

A LIREHabitat, le green Deal : le plan de François Hollande pour en finir avec les logements «passoires thermiques» (Source: Synergy Thrislington) En janvier dernier, une entreprise privée chinoise de travaux publics avait érigé une tour de trente étage en quinze jours dans la province du Hunan. (Source: Broad Group) Brasilia-Chandigarh : deux symboles du patrimoine moderne en photos | Alma Latina. Brasilia, la capitale du Brésil, fête ses 50 ans. L’occasion, pour le photographe Stéphane Herbert, d’exposer et de faire découvrir les courbes et les contours, l’esthétique, l’organisation urbaine, le mode de vie et l’architecture de cette ville inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, et de faire le parallèle avec une autre ville, née il y a 60 ans en Inde, Chandigarh.

Deux villes aux antipodes, issues de civilisations qui n’ont rien à voir, qui se trouvent réunies par la magie de la photographie. Rencontre avec Stéphane Herbert. Pourquoi ce vis-à-vis de deux villes aussi différentes ? Même si elles sont différentes d’un point de vue architectural, même si l’usage du béton par Oscar Niemeyer et par Le Corbusier n’a pas grand chose à voir, on peut considérer que ce sont des villes sœurs en raison de la similarité des principes d’urbanisme. Les bâtiments résidentiels, six étages maximum, sont pour la plupart construits sur pilotis. Et on trouve le même esprit à Chandigarh ? New Delhi - Architecture - Edwin Lutyens.

Revue Urbanisme. INDE • A Bombay, des quartiers rasés dans l'intérêt des promoteurs. Dans la la localité de Sion Koliwada, les autorités démolissent actuellement les maisons d'une communauté de pêcheurs, les Kolis. La police arrête les résistants et la municipalité ferme les yeux. Depuis la fin du mois de mai, le quartier de Sion Koliwada est en état de siège. Seul un bout de route sépare ceux qui n'ont plus de logis de ceux dont les maisons tiennent encore debout, à l'heure où le spectre de la démolition menace, comme une épée de Damoclès, une communauté traditionnelle de pêcheurs qui compte 2 000 personnes, les Kolis.

Les véhicules de police, oiseaux de mauvais augure, surveillent les lieux, et les familles s'affairent frénétiquement pour reproduire des tracts et inscrire des slogans sur les murs de leurs habitations abîmées par le temps : "Le constructeur et ses sous-fifres n'ont pas le droit d'entrer sur nos terres. " Le 29 mai, les autorités municipales, accompagnées d'un groupe de policiers et poussées par le promoteur, ont débarqué chez Kalpesh Shivkar. - Cerisy.pdf. Inde : un géant en apprentissage. L’avenir chaotique des grandes villes indiennes. Inde: L'incroyable festival religieux du Kumbh Mela. Le projet d'un architecte local fait du bruit en Inde. LE PROJET D’UN ARCHITECTE LOCAL FAIT DU BRUIT EN INDEVaranasi, Inde | The Times of India Que diriez-vous de profiter d’un parc d’attraction, d’une cascade, de visiter le dernier musée en vogue et de découvrir des plantations géotextiles sur des surfaces inclinées ainsi qu’un centre commercial et des marchés, tout cela à proximité de votre lieu de travail ?

Un architecte local a imaginé un projet unique en son genre arrivé en troisième position des projets 'Asie' dans la catégorie 'espaces commerciaux' des Architectural Design Awards (IAD) lors d’une récente cérémonie à New Delhi. Shivam Tripathi, un architecte de 25 ans originaire de la région de Sonia (à proximité de Sigra)*, est diplômé en architecture de l’Université de Mumbai. Il est le plus jeune lauréat du trophée en Asie. L’enjeu de ce projet est la fusion entre urbanité et nature (prakriti) et s’appelle Urbanakriti, précise Shivam s’adressant aux journalistes lors d’une conférence de presse.

Le Taj Mahal et l'héritage de l'architecture iranienne en Inde. La construction des monuments funéraires à la mémoire des grandes personnalités est une vieille tradition en Iran. Les sépultures royales des Achéménides à Naghsh-e Rostam, à quelques kilomètres du site historique de Persépolis en sont des exemples antiques. Cette tradition a été maintenue pendant la période islamique. A partir des XVe et XVIe siècles, sous le règne de la dynastie mongole des Timourides (descendants de Tamerlan), l’architecture funéraire prit son essor, et les monuments funéraires devinrent plus augustes, tout en prenant des dimensions plus importantes. A la même période, les Mongols fondèrent la quatrième dynastie musulmane de l’Inde.

Descendants de Tamerlan, les empereurs mongols de l’Inde entretenaient des relations étroites avec les Timourides. Ainsi sont apparus les premiers monuments funéraires en Inde où ce phénomène était nouveau, non seulement du point de vue architectural, mais aussi sur le plan socioculturel. Le Taj Mahal vu des jardins.