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La lutte contre les violences faites aux femmes c'est toute l'année. En qualifiant les violences faites aux femmes de « drame passionnel » ou de « coup de folie », les magistrat-e-s se sont heurtés à la colère d’une vingtaine de collectifs et d’associations de défense des droits des femmes. Dans le cadre de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre, vingt-cinq organisations ont publié une pétition dans laquelle elles appellent Christiane Taubira, ministre de la Justice et garde des Sceaux, à proscrire, par le biais d’une circulaire, l’utilisation de ces expressions et d’imposer aux agents du ministère le respect d’une terminologie qui ne vise pas à banaliser les violences faites aux femmes.

Encore féministes ! Violences. Tous les ans, nous organisons, le 6 décembre à 19h, une commémoration du massacre antiféministe de la Polytechnique), place du Québec à Paris. 1.

Encore féministes ! Violences

Quelques données chiffrées concernant les violences masculines contre les femmes éléments rassemblés par Hélène Marquié et Clara Domingues 2. Les violences envers les femmes : là où l'autre monde doit agir. texte de la Marche mondiale des femmes, décembre 2001 3. Lettre du Collectif Féministe Contre le Viol (France) au ministre de la Justice sur la prise en charge des victimes, 19 juillet 2002 4. OMS : premier rapport mondial sur la violence et la santé dans le monde, oct. 02 (extraits) 5. Vous trouverez l'enquête Enveff (France, 2001) en résumé sur le site de SOS femmes : L'enquête Enveff complète : Face aux violences du quotidien, aux violences sexistes, à la marchandisation des corps, la Mutuelle des Étudiants s'engage pour le respect et l'égalité, contre les tabous et l'ordre moral !

" Sexisme ordinaire, harcèlement de rue, culture du viol. Cachez ce double-menton… J’ai remarqué un truc.

Cachez ce double-menton…

Lorsqu’une femme dite « ronde » est photographiée en couverture de magazine, il y a toujours des cheveux, des mains, un col… pour manger le bas de son visage. Dernier exemple en date : #LoveYourLines : quand les femmes exhibent fièrement leurs vergetures. La pilosité féminine. Fifty Shades of Grey ou de la culture du viol. A l’instar de Rose Waterland, je m’attendais à rire en me rendant au cinéma voir Fifty Shades of Grey.

Fifty Shades of Grey ou de la culture du viol

Je me disais que j’allais passer un bon moment, rire aux éclats devant un bon navet romantique. Les 60 premières pages du livre – je me suis arrêtée à ce stade -m’avaient, je l’avoue, amusé. Le style est tellement mauvais, les dialogues si grossiers qu’on ne peut pas les prendre au sérieux. Alors, dès le départ, j’ai pensé à mon second degré, je me suis dit qu’il s’accommoderait bien de deux heures de guimauve. - EDIT – A toutes les lectrices du roman, fans de la première heures ou simples curieuses : je m’apprête ici à parler exclusivement de l’adaptation cinématographique de Fifty Shades.

J’avais donc lu les 60 premières pages du livre. Quelques heures avant de me rendre dans la salle obscure, j’avais lu l’article de Rose Waterland. Je me suis demandée alors ce que j’étais en train de voir à l’écran. Je veux comprendre... la culture du viol. Nous vous avions parlé il y a quelques temps du slut-shaming ; continuons sur ce thème avec la culture du viol. La culture du viol décrit un environnement social et médiatique dans lequel les violences sexuelles trouvent des justifications, des excuses, sont simplement banalisées, voire acceptées.

C’est par exemple un environnement qui culpabilise les femmes quant à leurs tenues et leur apparence. Dire (ou penser) qu’une femme victime de viol qui se balade seule le soir en talons et en mini-jupe “l’a bien cherché”, c’est faire peser sur la victime la responsabilité du crime – car le viol est un crime, n’est-ce pas (ce petit rappel est important pour la suite). Remarquez l’omniprésence, dans notre société, d’éléments appartenant à la culture du viol. Le slut-shaming donc, pratiqué par les hommes et les femmes, en est un composant. L’univers des jeux vidéos est également un vecteur de la culture du viol.

Et les hommes ? Le non consentement sexuel féminin est-il excitant ? (Mon texte va uniquement s'intéresser au concept de consentement féminin dans les couples hétérosexuels et en Occident.)

Le non consentement sexuel féminin est-il excitant ?

On voit actuellement, émanant des mouvements féministes, émerger beaucoup de projets autour du consentement en matière sexuelle. Des féministes tentent donc d'inculquer l'idée qu'il faut s'assurer du consentement avant de pratiquer tel ou tel acte sexuel et proposent par exemple des ateliers autour du consentement comme cette initiative anglaise. Face à ces initiatives, on voit surgir énormément de résistances en particulier masculines ; le motif le plus évoqué étant que "cela va fait tomber l'excitation".

Le consentement pour les nuls. [TW viol] La fuite récente d’un document officiel de la faculté de médecine de Lyon-Sud conseillant très explicitement la pratique, à des fins d’apprentissage, du toucher vaginal et rectal sur patient.e.s sous anesthésie générale a provoqué une indignation plus que justifiée.

Le consentement pour les nuls

Les réactions de certain.e.s membres et futur.e.s membres du corps médical face aux reproches qui lui ont été faits méritent grandement que l’on s’y attarde. Ces réactions, nous le verrons, n’ont absolument rien à envier au mépris, au paternalisme et à la culture du viol les plus crasses… Un viol ? Allons… Au cas où le terme ferait encore bondir, je persiste et je signe, c’est bien là de viol dont il s’agit.

La doyenne de l’UFR de médecine à l’université de Lyon Sud, Mme Carole Burillon, ne s’en cache même pas et déclare que l’on « pourrait effectivement demander à chaque personne l’accord » tout en précisant qu’elle ne le préconiserait pas par « peur que les patient.e.s refusent». Surprise ! Sociologie du harcèlement dans les lieux publics - Une heure de peine... , la question du "harcèlement de rue" a eu un petit succès médiatique la semaine dernière ( sur Twitter.

Sociologie du harcèlement dans les lieux publics - Une heure de peine...

Qu'est-ce que le "harcèlement" ? Erving Goffman va nous aider à y voir plus clair (et va même nous donner des conseils de drague).