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Qui est le consommateur Chinois de vin? Pour les producteurs de vin, la Chine est un marché à la croissance vertigineuse mais à la jeunesse encore piégeuse. Les spéculations et les suppositions prennent encore le pas sur la compréhension réelle d’un marché que peu de producteurs savent aborder. Une des principales difficultés dans l’appréhension du marché de l’Empire du Milieu concerne les consommateurs chinois. Qui sont-ils, et comment consomment-ils ? Le profil type du consommateur chinois Le buveur de vin moyen en Chine se situe entre 25 et 45 ans. Il préfère le vin rouge, plutôt doux (aux goût de baies, de fruits) et à la saveur boisée (pin, chêne). Globalement, les consommateurs chinois de vin peuvent se diviser en trois catégories: les riches et les jeunes citadins préoccupés par leur image que nous appellerons les consommateurs mondains, les hommes d'affaires et les fonctionnaires du gouvernement, et le nombre restreint mais croissant de connaisseurs de vins.

Les consommateurs mondains Les consommateurs business. Le vin bio sent le soufre. Alors que le label vert européen autorise des dizaines d’additifs et une proportion de soufre élevée, des vignerons revendiquant une vraie viticulture bio connaissent des tracas judiciaires pour refus de pesticides. L’association Les Vins S.A.I.N.S. (« Sans aucun intrant ni sulfite ajouté »), qui compte dix-huit adhérents en France et en Europe, a été créée par Catherine Vergé, vigneronne dans le Macônnais. Elle part d’une évidence : le vin est du jus de raisin fermenté et il suffit de le laisser faire sans rien y ajouter. Noble dessein, mais entreprise à haut risque lorsqu’on connaît l’éventail de produits et de pratiques à la disposition du premier œnologue venu. Un label moins crédible Dans le vin conventionnel qui sert de référence, tout est permis : levurage, enzymage, chaptalisation, acidification, adjonction de soufre, etc. Le soufre (SO²) y est autorisé à hauteur de 100 mg/litre pour les rouges et 150 mg/litre pour les blancs.

L’ouverture d’un débat sur des solutions alternatives. «Éduquer à boire du vin est la meilleure façon de lutter contre l'alcoolisme» INTERVIEW - Jacques Dupont, auteur de l'essai Invignez-vous ! , dénonce les «dérives hygiénistes» de la loi Evin qui nuisent au commerce du vin. Il plaide pour l'éducation plutôt que «l'idéologie punitive». . LE FIGARO. - Dans votre livre Invignez-vous! , vous dénoncez les «dérives hygiénistes» qui nuisent en France au commerce du vin. Jacques DUPONT. - Nous vivons en France avec ce paradoxe: nous sommes le pays du vin, et avons en Europe la législation la plus restrictive qui soit en matière d'alcool.

Marisol Touraine a récemment évoqué le «binge drinking» (alcoolisation massive et rapide) qui progresse chez les jeunes. Les mêmes qui nous disent qu'il ne faut pas toucher à la loi Evin sont les premiers à se lamenter que l'alcoolisme progresse chez les jeunes en France. Certains accusent le lobby viticole de faire pression sur le gouvernement…Ce lobby est-il vraiment puissant?

Il n'y a qu'à écouter les dernières déclarations de Marisol Touraine pour mesurer sa puissance! Les aventuriers des cépages perdus. Au mois d’août, à l’heure où les feuilles de vignes sont vertes et les raisins presque à maturité, Thomas Finot, vigneron installé à Bernin dans le Grésivaudan en Isère arpente les parcelles alentours où il chasse le vieux cep, la feuille, ou la grappe de raisin inconnue.

Sa quête? Découvrir ou retrouver des cépages anciens et oubliés, loin des Chardonnay, Gamay, Pinot, Merlot et autre Syrah qui abondent dans nos bouteilles. «Lorsque je repère un pied que je ne connais pas, je tente de l’identifier en procédant à une reconnaissance foliaire», explique-t-il. Autrement dit, il prélève une feuille de vigne, dont il compare la forme avec celles recensées dans une vaste collection de livres d’ampélographie, la science qui décrit la morphologie des cépages (ampélos, en grec, signifie la vigne).

Thomas Finot s’est installé en 2008 en tant que vigneron: sur ses parcelles, il a trouvé des cépages peu connus, comme le Persan, ou l’Etraire de la Dhuy, ou encore la Verdesse. Le Louvre des cépages. Attention, le vin «orange» pourrait vous faire oublier le rosé. Quand Jenni Avins, journaliste pour Quartz, s’est rendue au Four Horsemen, un nouveau bar à vins de Brooklyn à New York, elle ne s’attendait pas voir une telle couleur dans les verres des hipsters. Tout le monde était en train de boire un vin à la couleur de pêche ambrée. «Celui qui était dans mon verre, écrit-elle, provenant des montagnes de l’est de la Géorgie (le pays, pas l’état) sentait comme l’abricot et la nectarine. Il était plein comme un rouge mais rafraîchissant comme un blanc […] Il m’a mis K.O.»

En mai dernier, le New York Times racontait que le co-propriétaire de ce bar (James Murphy, ex-leader du groupe LCD Soundsystem, rien que ça), est tombé amoureux du vin justement grâce à l'un de ces vins oranges, lors d’une dégustation à Paris en 2008. Mais ne vous y trompez pas, ce vin orange, que l’on produit en Sicile, en Slovénie, en Autriche ou en Croatie, n’est pas un nouveau gadget comparable aux rosés parfumés que l’on sirote sans passion en été. Serait-ce la fin du «Bordeaux bashing»? Durant les cinq jours du Salon Vinexpo de Bordeaux –40.000 professionnels des vins et des eaux-de-vie venus de 40 pays–, ce fut la principale préoccupation des négociants, revendeurs et propriétaires des vignobles girondins secoués par ce vent mauvais de désamour des rouges et des blancs chers à Montaigne, Thomas Jefferson et François Mauriac.

Vinexpo 2015 | Photo: Philippe Labeguerie En un mot, le «Bordeaux bashing» est-il en train de compromettre l’image, la réputation, les ventes des crus de quelque cinquante-six AOC de l’immense océan de vignes qui ont produit tant de flacons de légende, le Mouton Rothschild 1945 en pleine jeunesse, le Pétrus 1982, inoubliable chef-d’œuvre, sans parler du Château d’Yquem, le blanc liquoreux qui défie le temps, un siècle et plus de maturation –un miracle constant?

Boomerang de l’inflation des prix Diamants bruts de ces terroirs bénis des dieux, miracles de la nature girondine Pourquoi? «Super Bordeaux» de petites AOC Château Les Carmes Haut-Brion. Le site. Le monde se prépare à une possible pénurie de prosecco pour l’été. Temps de lecture: 2 min — Repéré sur The Independent, The Drink Business L’heure est grave. Le principal fournisseur italien de prosecco, vin blanc effervescent du nord-est de l'Italie, a annoncé craindre une rupture de stocks pour l’été à venir. L’annonce fracassante a été faite sur le site spécialisé The Drink Business par Roberto Cremonese, responsable de l’export du producteur Bisol. La récolte de l’année dernière a été mauvaise, et le responsable a fait monter la tension d’un cran en avouant dans l’interview qu’il faudrait attendre le dernier moment pour connaître la gravité de la pénurie, quand les négociants mettraient leurs stocks en vente.

On ne sait pas encore combien de litres ils conservent, explique-t-il, et ces intermédiaires ont tout intérêt à conserver leur stock le plus longtemps possible pour faire monter les prix –la hausse pourrait aller jusqu’à 50%. Ll y a un secteur de l'économie grecque qui a beaucoup d'avenir: le vin. Alors que la Grèce surendettée négocie une sortie de crise avec ses créanciers, le chroniqueur vin du Wall Street Journal, Will Lyons, a une bonne nouvelle pour le pays: les vins grecs ont énormément de potentiel.

Lyons raconte avoir été récemment ébahi par un verre d'Assyrtiko, un vin blanc de l'île de Santorin «d'une couleur jaune pâle, avec des notes florales, une texture veloutée et un peu mordante, rafraîchissant avec un petit goût salé». Un autre journaliste spécialisé, Hugh Johnson, avait récemment tweeté la photo d'une bouteille de blanc de Santorin avec ce commentaire: «Continuez à faire des vins comme ça, la Grèce! J'en boirai tellement que la situation économique s'améliorera.» Au-delà du typique retsina (avec son arôme de pin), il existe en effet des centaines de cépages grecs encore peu connus, mais de plus en plus appréciés par les experts, qui considèrent le pays comme une «région émergente».

«Le secteur viticole grec a moins de problèmes que les autres industries. Après le rosé pamplemousse, voilà le vin rouge saveur coca. «Est-ce que les Français sont devenus fous?» Si Irene Virbila, du Los Angeles Times, se pose la question, c'est à cause de la nouvelle idée marketing de la société, française, Haussmann Famille: le vin au coca. Une sorte de version en bouteille du Calimucho, comme vous en avez (peut-être) bu dans des bars espagnols. Le nouveau vin aromatisé, baptisé «Rouge sucette», saveur coca, contient 9° d’alcool. Sur le site spécialisé Beverage Daily, Pauline Lacombe, de l’entreprise française, explique la stratégie: «Les jeunes adultes boivent tous du Coca. Une analyse qui pourra être jugée un peu réductrice par les jeunes qui boivent volontiers une bonne bouteille, et par ceux qui n'avalent jamais une goutte de soda...

«Le vin aromatisé permet de sensibiliser de nouveaux consommateurs. Une logique commerciale erronée, selon Irene Virbila. Mais cela semble être une demande des consommateurs. En mars, lemonde.fr expliquait ainsi que «la vague rose continue à envahir le rayon des boissons. Une énorme cave à vin plus vieille que la Bible découverte en Israël. Une équipe d'archéologues américains et israéliens a découvert l'énorme cave à vin du palais de Tel Kabri, site archéologique situé dans le nord d'Israël. Une belle collection de jarres datant de 1.700 av. JC y a été mise à jour, explique NBC News. La pièce de stockage était reliée au palais, et aurait contenu l'équivalent de 3.000 bouteilles.

En plus de conserver précieusement de grosses quantités du breuvage, les tenanciers de cette cave avaient des petites recettes intéressantes. Les chercheurs ont en effet découvert que ces gourmets antiques faisaient infuser dans le vin des huiles et des résines. Bien sûr, il n'y avait plus de liquide en 2013, mais certains des composés avaient pénétré le fond des jarres. D'après les analyses chimiques, le vin aurait contenu de la cannelle, du miel, des baies de genièvre et de la menthe. Eric Cline, archéologue de l'Université George Washington, fouille les ruines de Tel Kabri avec ses collègues israéliens depuis 8 ans. Pourquoi les vignerons français sont furieux contre Internet. Seulement un mois après que Mère Nature l’a emporté sur Jeff Bezos dans une bataille pour le nom de domaine .amazon, un nouveau conflit se fomente dans le monde des suffixes Internet.

Cette fois-ci, le problème tourne autour des noms de domaine .vin et .wine (traduction de vin en anglais), et en première ligne de l’attaque: la France. Fort irritée. Les vignerons d’Europe, d’Australie, et de Californie manifestent contre une décision de l’Icann (société chargée de l'attribution des noms de domaine sur Internet) d’introduire les noms .vin et .wine (en lieu et place par exemple de .fr ou .com). Le problème, selon les vignerons de qualité, c'est qu’ouvrir un accès au .wine et .vin va faciliter la tâche des vendeurs sans éthique, qui voudront tromper les consommateurs quant à l’origine et la qualité de leur marchandise. La France est prise dans ce débat sur les .wine et .vin au point d’avoir demandé une révision de la structure et du fonctionnement de l’Icann.

Beaujolais nouveau: comment ne plus boire idiot. Le Beaujolais nouveau, c’est pour les gogos? On ne peut pas l’exclure. «La véritable arnaque commence après 12-13 euros le col; 20 euros au restaurant. Mais attention il y d’autres arnaques, pire: à moins de 6 euros mieux vaut fuir!» Bruno Quenioux est un guide précieux pour qui entend s’enfoncer dans les jungles du beaujolais nouveau. Né il y a cinquante ans aux marches de la Sologne viticole, il est tôt monté à Paris. Il venait de poser le pied dans la capitale quand nous le croisâmes un midi au Rubis de Léon Gouin, rue du Marché-Saint-Honoré. Par la suite, Quénioux ne chôma guerre. On le retrouve trente ans plus tard dans sa jeune cave Philo Vino, rue Claude-Bernard non loin des tumultes de l’Eglise Saint-Médard. 1.

Pour le coup c’était vraiment «mieux avant». Ce qui durait hier encore plusieurs semaines se réduit bien souvent à quelques jours. 2. Il n’en a pas toujours été ainsi. 3. 4. C’en est bien fini de la magie non pas naturelle mais respectueuse. 5. Mais bien sûr! 6. 7. "Le vin, comme le livre, est un moyen de rencontre". Tous les articles de la rubrique les mots du vin. Les mots du vin 13 tweets 10 Likes Est-il ou non trop tard pour –au risque de passer ... par Jean-Yves Nau 0 tweets 31 Likes Il y a trois ans, ... 0 tweets 60 Likes Les vendanges millésimées 2010 ont ... 0 tweets 0 Likes Sauzon, (Belle-Ile-en-Mer); derniers soleils ...

Rentrée scolaire; une ... Confidence pour non-initiés: placer ... Dans la restauration, la grande arnaque du vin au verre - No wine is innocent. La musique rend le vin meilleur. On le sait le bon vin ne va pas sans un bon repas. Mais une nouvelle étude révèle que la bonne musique serait aussi un ingrédient indispensable pour apprécier des vins de qualité, selon le Telegraph. L’étude publiée dans le British Journal of Psychology montre que les personnes qui boivent du vin en écoutant de la musique, rapprochent le goût du vin des caractéristiques de la mélodie. Par exemple le professeur Adrian North de l’université de Herriot-Watt en charge de l’étude explique que pour vraiment apprécier un Merlot il faut écouter du Tom Jones. Et pour ajouter un peu de piquant à un verre de Pinot Gris il faut écouter le nouvel album de Lady Gaga.

L’expérience a été réalisée sur 250 étudiants avec des vins rouge et blanc. Un premier groupe a écouté Carmina Burana, tube de Carl Orff qualifié de «lourd et puissant» par les chercheurs. Les résultats montrent ainsi que les morceaux de musique influent de manière importante sur le goût des vins tesyés par les groupes. Vin: et si le terroir n'était qu'une question de microbes et bactéries? La notion de terroir est assez compliquée à comprendre pour les anglophones qui n’ont même pas de mots pour la traduire, note le New York Times.

Chez nous, elle désigne la combinaison du sol de l’eau et du climat permettant d’expliquer les différences de goût d’un vin à l’autre. Un élément difficilement mesurable, difficilement explicable scientifiquement. Et pourtant des chercheurs américains ont montré récemment que ces différences de saveurs attribuées au terroir pourraient en fait venir de combinaisons de bactéries et de champignons. Leurs résultats ont été publiés en septembre dans le Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Les scientifiques ont repéré qu’à la surface des raisins de cuve –ceux cultivés uniquement pour le vin– résidaient des colonies de bactéries et microbes, organisées en différents modèles. L’organisation de ces modèles est influencée directement par le climat, l’eau, voire le pied de vigne sur lequel pousse le raisin. « Le vin bio c’est dégueulasse » et autres clichés sur le vin - No wine is innocent.

Comment le vin et le thé vert agissent contre Alzheimer. DGCCRF - Les contrôles dans le secteur vitivinicole. Plus les verres à vin sont grands, plus les gens en boivent.