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Avec Evangelos Meïmarakis, la droite peut-elle battre Tsipras. Apparatchik grisonnant, le conservateur Evangelos Meïmarakis va-t-il devenir le nouveau Premier ministre grec? Va-t-il réussir à battre Alexis Tsipras, vainqueur des précédentes élections et réunir une majorité suffisante alors que 19 partis sont en lice? Réponse au lendemain des législatives du 20 septembre. Portait de l'homme qui pourrait créer la surprise en ramenant la droite au pouvoir. Evangelos Meïmarakis, qui préfère le prénom Vangelis, est une vraie caricature de la classe politique grecque.

Celle qui a en partie poussée la Grèce à la faillite, celle accusée de clanisme et de népotisme. Cette classe politique qui avait été rejetée lors des législatives de janvier 2015 avec la victoire de Syriza. Le nouveau leader de la droite appartient à une famille d’hommes politiques liée à la droite grecque. «La grande surprise de ces élections» Aujourd'hui, à quasi 62 ans, il a gravi avec succès tous les échelons de la direction de la Nouvelle Démocratie (ND).

Envoyé spécial de France 2 du 17 septembre 2015 en replay. A revoir Présenté parGuilaine Chenu, Françoise Joly Diffusé le 17/09/2015Durée : 01h27 Ce direct est terminé et sera disponible en rattrapage dans quelques minutes. L'Etat est-il mauvais payeur ? L’Etat est un client exigeant mais souvent mauvais payeur envers les particuliers et salariés, les PME ou les grandes entreprises. Pourtant, la loi l’oblige à régler ses factures dans les trente jours, et il doit être exemplaire. Le mauvais élève ? Même les fonctionnaires ne sont pas à l’abri. Un reportage de Paul Sanfourche, Antoine Husser et Emilie Denis. Caméras embarquées : roulez, vous êtes filmés Des caméras envahissent les voitures françaises. Selon l’UFC-Que Choisir, les ventes de ces sortes de boîtes noires de l’automobile ont explosé ces trois dernières années, de 28 000 à 370 000 caméras vendues. Un reportage de Laurence Delleur. Grèce, les retraités de l'austérité Le 20 juillet 2015, les banques grecques rouvraient leurs portes après trois semaines de paralysie.

Les réfugiés, grands absents de la campagne en Grèce. Ce que pensent 2 patrons grecs à trois jours des législatives. Ce jeudi matin le grand quotidien Kathimerini titre "les derniers sondages donnent une légère avance à la Nouvelle Démocratie, alors que la campagne est à son apogée". Si la droite est depuis plus d’un mois au coude à coude avec Syriza, le parti du Premier ministre sortant, Alexis Tsipras, le suspense reste entier à trois jours des législatives. Alors que la Grèce entre dans sa septième année de crise et sort de sept mois de pouvoir d’extrême gauche ChallengeSoir a demandé leur analyse de la situation à deux grands patrons grecs.

Dimitri Dimitriadis, patron de PME à Thessalonique. "L’économie est paralysée, tout tourne au ralenti. En plus de la crise, il y a eu le contrôle des capitaux et c’est devenu pire encore" explique-t-il, affirmant qu’il est impossible de jouer la débrouille, car tout est bloqué. Depuis quelques semaines, il songe à suivre le chemin de ses camarades et transférer le siège de sa société en Bulgarie. Propos recueillis par Alexia Kefalas à Athènes.

Grèce: les petites entreprises à la peine - Europe. Les élections législatives en Grèce ont lieu dimanche 20 septembre. Ce sont les deuxièmes cette année, sans compter le référendum de juillet. Un climat d'instabilité politique peu propice aux affaires et qui vient s'ajouter aux cinq années de récession. Surtout, depuis fin juin, le gouvernement a instauré le contrôle des capitaux. Une mesure qui a porté un coup très dur aux petites entreprises. De notre correspondante à Athènes, Charlotte Stievenard Les étiquettes sortent une à une de la machine. En deux mois, l'entreprise de Giannis Karachalios a accumulé 20 000 euros d'impayés de ses fournisseurs étrangers. Rien qu'en juillet, les petites entreprises ont perdu en moyenne la moitié de leur chiffre d'affaires. Depuis, beaucoup ont investi dans le matériel nécessaire aux paiements par carte, mais selon l'étude, d'ici la fin de l'année, 63 000 entreprises pourraient tout de même fermer.

Chronologie et chiffres clés. La Grèce vue d’Arta. La Grèce à l'heure des choix "Le mandat que j’ai reçu le 25 janvier a atteint ses limites. [...] Le peuple grec doit maintenant décider", déclarait Alexis Tsipras le 20 août 2015 lors de son discours annonçant sa démission du poste de Premier ministre. Seules les élections anticipées du 20 septembre permettront de savoir comment les Grecs vont réellement se positionner. Tsipras espère sortir victorieux et renforcé par ce coup de poker. En démissionnant, Tsipras espère se faire réélire avec le soutien du peuple et écarter ainsi les frondeurs de son parti. L'ancien parti au pouvoir a choisi Evangelos Meimarakis comme challenger. Pour l'UE, quel que soit le vainqueur, il devra se conformer aux accords et aux mesures d'austerité qui ont été négociés. Neuf à dix partis pourraient être représentés au Parlement à l'issue de ces élections.