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Des vulnérabilités de populations qui deviennent des ressources

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Définir la notion de vulnérabilité en géographie

"À New York, on a visité le plus grand supermarché coopératif américain : 16 000 bénévoles !" Marine Sophie Gimaret et Mickaël Rouvière (Crédit : M. Rouvière) Ingénieurs agronomes, Marine Sophie Gimaret et Mickaël Rouvière sont respectivement spécialisés dans les domaines de l’agroécologie et des énergies renouvelables. Tous deux ont pris un break de six mois pour "voyager en Amérique et découvrir les initiatives en agriculture qui assureront l’alimentation de demain". Dans leur premier article pour We Demain, nos deux contributeurs présentent Park Slope Food Coop, une grande surface coopérative newyorkaise.

Conditionnement de fromages reçus en vrac pour limiter les emballages et avoir des prix préférentiels (Crédit : M. Des produits 25 % moins chers Sur tous les produits, la coopérative marge à 21 %, ce qui permet de dégager une marge brute de 17 %. Le rayon frais (Crédit : M. La création de ce supermarché coopératif date de 1973. Lorsque c’est possible, l’approvisionnement est local. Le supermarché se soucie de son empreinte écologique (Crédit : M.Rouvière) Résilience et reconstruction durable : que nous apprend La Nouvelle-Orléans ? 1.1 Un environnement physique vulnérable Être vulnérable, c’est être physiquement exposé à un aléa, c’est présenter une certaine fragilité face au sinistre qui pourrait survenir et c’est aussi ne pas envisager, ou mal envisager, les moyens disponibles pour faire face à la crise (Veyret, 2004). De multiples études sur La Nouvelle-Orléans, précédant ou non la catastrophe, se sont attachées à montrer les faiblesses majeures de l’emplacement de la ville.

N’était sa situation stratégique à l’embouchure du Mississippi, on pourrait légitimement se demander les raisons qui poussèrent Jean-Baptiste Le Moyne, sieur de Bienville, à fonder une ville en 1718, au milieu des marais de Louisiane, entourée d’eaux saumâtres et nauséabondes, dans un environnement propice au développement du typhus et autres épidémies, de même qu’exposée aux crues du Mississippi et aux ouragans venant du golfe du Mexique. 1.2 Avant l’ouragan, une ville singulière mais fragilisée. Les travaux du plan Delta. Deltawerken.com 2004. Histoire Des études faites par les Ponts et Chaussées depuis 1937 révélèrent que la sécurité des Pays-Bas en temps de grands courants et de hautes eaux ne pouvait pas être garantie. Dans les régions de population dense dans l’embouchure du Rhin, de la Meuse et de l’Escaut , La construction de nouvelles digues ou le renforcement des vieilles se trouvèrent compliqués et chers. En premier lieu la solution parut la fermeture de toutes les estuaires des bras de mer ; L’Escaut occidental, l’Escaut oriental, le Haringvliet et le Brouwershavense Gat.

Cette proposition fut appelée le plan Delta. En 1950 on commença par la fermeture du Brielse Gat et du Botlek. De ce fait, le Brielse Maas (la Meuse de Briele) devînt un bassin d’eau douce. Vingt jours après la catastrophe, la commission Delta avait été installée. Exécution Les premiers travaux En 1958 déjà le barrage anti- tempête dans le Hollandse IJssel fut mis en service.

Les écluses du Haringvliet et la digue de Brouwer la marée soit rétablie. Comment la France a tué ses villes - URBIS le mag. Centre-ville de Toulon. C'est un livre au titre choc que vient de publier Olivier Razemon, journaliste indépendant dont le travail s’articule principalement autour de l’urbanisme et des transports. Car c’est une réalité que personne ne peut plus ignorer désormais : les villes moyennes françaises vont mal. Entre fermeture des commerces, départ des plus riches et élus locaux fatalistes, c’est un portrait de villes à l’agonie que dresse le journaliste. Interview. Olivier Razemon. - « Que se passe-t-il actuellement dans les villes françaises ? - Seules les très grandes villes, Paris et les métropoles régionales, ainsi que les localités touristiques, se portent bien. Le nombre de logements vides est un autre symptôme : les villes moyennes présentent un taux de logements vacants dépassant nettement les 10 %, résultat du départ des familles qui en ont les moyens vers la périphérie et ses maisons individuelles.

. - Cela fait des années que cette tendance est en marche. Périphérie d'Aubagne. L'auteur. A Loos-en-Gohelle, la transition verte au pays des gueules noires. La troisième révolution industrielle dans le Nord : “Nous prenons des risques, mais bien moins que si l’on ne faisait rien” Lille, octobre 2013. Au terme de près d’un an de travaux, en collaboration avec des experts locaux, l’économiste américain Jeremy Rifkin, brandit un document de 200 pages devant un parterre d’entrepreneurs et d’industriels du Nord–Pas-de-Calais au forum mondial de l’économie responsable : le “masterplan” pour la troisième révolution industrielle (TRI).

Basée sur les préceptes de l’économiste, cette feuille de route entend amener un renouveau industriel et établir une économie décarbonée dans la région. A l'horizon 2050, le Nord-Pas-de-Calais devra avoir réduit de 60 % sa consommation énergétique et diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de serre, notamment. Lire : L'économiste Jeremy Rifkin veut faire du Nord-Pas-de-Calais la région pilote de la transition énergétique d'ici à 2050 250 projets labellisés “troisième révolution industrielle”

L'agriculture urbaine à Détroit : de la rouille à la terre. Un demi-siècle de crises En effet, la ville n’a pas été épargnée au cours des dernières décennies. Tout commence au début du XXème siècle, quand y débarquent trois géants de l’industrie automobile : Ford, Chrysler et General Motors. S’ensuit une période d’essor économique incontestable, qui propulse Detroit au rang de symbole de l’Amérique industrielle. Mais c’est sans compter la crise qui s’amorce dès les années 1970 : mondialisation oblige, le secteur subit de profondes restructurations qui aboutissent à la fermeture d’usines entières et aux licenciements de dizaines de milliers de travailleurs.

La « Manufacturing Belt » (ceinture de production) autour des Grands Lacs devient « Rust Belt » (ceinture de rouille). Détroit sombre dans la crise. Mais ce n’est pas tout : la ville a également fait les frais de tensions raciales particulièrement fortes entre les travailleurs afro-américains venus massivement du sud pour travailler dans l’industrie automobile et la population blanche.

Sources. In Transition 2.0: a story of resilience and hope in extraordinary times. Xynthia : une culture du risque pour éviter de nouveaux drames ( Rapport) Allez au contenu, Allez à la navigation 7 avril 2014 Recherche Recherche avancée Vous êtes ici : Travaux parlementaires > Rapports > Rapports d'information Xynthia : une culture du risque pour éviter de nouveaux drames ( Rapport) Rapport d'information de M.

Alain ANZIANI, fait au nom de la mission commune d'information sur les conséquences de la tempête Xynthia n° 647 tome I (2009-2010) - 7 juillet 2010 Les catastrophes naturelles provoquées par les inondations ou les submersions sont des réalités auxquelles notre pays est de plus en plus fréquemment confronté. Dès sa réunion constitutive, le 31 mars 2010, la mission commune d'information du Sénat sur les conséquences de la tempête Xynthia s'est fixé pour objectif de formuler des préconisations précises et des mesures concrètes destinées à prévenir le renouvellement de telles catastrophes. Depuis cette date, la mission a procédé à quelque 170 auditions.

Rapport A lire aussi Tous les documents de la rubrique Mon Sénat Accès rapide Agenda du Sénat. Comment l'économie collaborative va-t-elle transformer la ville ? Vue aérienne de Londres (illustration). Crédits photo : Pixabay A l’aube de la Smart City, beaucoup de questions se posent sur l’avenir de nos villes. En réfléchissant à notre place, la ville intelligente ne nous condamnera-t-elle pas à une certaine passivité ?

Alors que la Smart City rationalise, optimise et organise, quelle place restera-t-il au hasard et à la sérendipité ? Ne faut-il pas un peu de chaos pour que nos villes restent avant tout humaines ? C’est en ce sens que l’économie collaborative a un vrai rôle à jouer. Réinventer le « Vivre Ensemble » Qu’on se rassure, la ville intelligente ne deviendra pas une ville (de) robot(s). Mais cette mutation va bien au delà du monde du travail. La vie de quartier revalorisée L’économie collaborative transforme la ville, initialement lieu de consommation, en lieu d’échanges. La finance participative, avec des plateformes telles que Bulb In Town, invite également les citadins à financer directement des initiatives entrepreneuriales locales. Détroit : l'agriculture urbaine, antidote à la désindustrialisation ?

Faire face à la crise économique à Detroit : les pratiques alternatives au service d'une résilience urbaine ?