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Débat autour de la curation

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Propulsion, Curation, Partage… et le droit dans tout ça. Alors que Google vient d’annoncer le lancement de son bouton de partage +1, à l’image du fameux like de Facebook, la juriste Murielle Cahen publie sur le site Avocat Online une intéressante analyse, qui confronte ce type de fonctionnalités avec les principes du droit d’auteur à la française. Son raisonnement, finement nuancé, tend à prouver que plusieurs principes du droit d’auteur, et notamment le droit moral, fragilisent ces pratiques de propulsion des contenus en direction des réseaux sociaux.

Cela dit, il me semble que son analyse gagnerait à être complétée par la prise en compte du droit de courte citation, ainsi que d’une jurisprudence récente rendue à propos de l’exception de revue de presse. J’aimerais aussi, au delà de la question des boutons de partage et de la propulsion élargir la réflexion au domaine des nouveaux outils de curation des contenus, qui soulèvent à mon avis des questions encore plus épineuses de respect du droit d’auteur. Sur le même thème. Vous reprendrez bien un peu de curation à la sauce juridique. Le billet que j’ai publié la semaine dernière : « Propulsion, Curation, Partage… et le droit dans tout ça ?

» a suscité un certain nombre de réactions, commentaires, échanges, qui me donnent envie de prolonger la réflexion, en creusant plusieurs points sur lesquels on a attiré mon attention. Décidément, vous allez voir que la curation est un sujet d’une grande richesse juridique, mais d’une grande complexité également… Pour assaisonner un peu vos pratiques de curation, je vous recommande la sauce juridique ! (Hot Sauce Bar. Par Josh Koonce. CC-BY-NC-ND. Source Flickr) L’épineuse question du droit applicable Dans mon billet, je pars du principe que le droit français est applicable aux pratiques de curation et de propulsion de contenus sur Internet. La question est assez difficile à trancher et renvoie aux règles relatives au droit applicable en matière de dommages causés en ligne.

Hum… moment d’hésitation… Curation, propulsion et droit du lien hypertexte To LINK. Sur le même thème. Le curator est-il un veilleur. Petit rapport d’étonnement pour commencer l’année en douceur… "Curator" et "curation" sont les deux termes qui montent sur le web ces derniers mois. Schématiquement l’idée est la suivante : la sélection de l’information sur les réseaux numériques est de moins en moins algorithmique, et de plus en plus humaine. Comme la veille ?... Ce qui est magique sur le web (entre autre) c’est sa propension à exploiter de nouvelles terminologies, à appeler un chat un « lol cat », ou encore un modérateur un « community manager » (et la liste est longue).

Cette nouvelle année ne déroge pas à la règle, et voit l’apparition (ou plutôt l’application) d’un nouveau terme : le curator. Selon Wikipedia (version anglaise, puisque ce terme est anglo-saxon) un curator est un spécialiste de la gestion de contenus, responsable de la gestion de collections (au sens de collections bibliographiques ou encore artistiques). Un veilleur curationne au quotidien Alors quelles différences ? Le curator, ce signal fort. Vous avez dit « Curation » ?

Par Frédérique Yvetot « Curation », « curateur », « curationner », « plateforme de curation »... depuis le début de l'année, ces termes sont à la mode. Voyons voir ce qu'est cette chose qui fait le buzz, paraît-il, sur Internet. Petite mise au point sur une pratique qui n'est pas nouvelle mais qui s'est considérablement développée ces derniers temps. « La veille est un métier, pas une compétence... » Quelle affirmation de Camille Alloing publiée sur CaddE-Réputation ! On le dit assez souvent, le Web est complexe, sans cesse en mouvement, foisonnant d'informations nouvelles ou actualisées. Sur CaddE-Réputation : La veille est un métier, pas une compétence « Le Curateur est-il un veilleur ?

En conclusion, Camille Alloing considère le curateur comme un tiers facilitateur au service des internautes, en leur permettant d'accéder à des informations glanées sur le Web. Petit bémol... La solution ? Non à la “curation” Néologisme du moment chez les prescripteurs du web, le terme "curation" n'est pas toujours très clair. Parce qu'il est trompeur sur ce qu'il désigne, Titiou Lecoq souhaite même le repousser au loin. Très loin. L’autre soir, je prenais l’apéro avec le binôme de l’Internet (elle et lui). Elle sortait d’une conférence sur la curation. Donc en anglais, le mot curator désigne les conservateurs de musée qui choisissent des tableaux pour organiser une exposition. Le syndrome du community manager? Evidemment, le combat est perdu d’avance. Comme vous n’aurez pas manqué de le noter, ami lecteur mon frère, au moins une fois par semaine, je fais un post avec des liens coolos que j’ai trouvés sur le web.

L’avenir est sombre Pourtant, aller chercher des liens coolos sur l’interweb et les organiser, oui c’est du boulot. Preuve s’il en fallait que l’avenir est sombre : à peu près toutes les occurrences de curation vont de paire avec les mots “marketing” et “marques”.