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"Robots tueurs" dans l'armée : "La responsabilité humaine, la possibilité d'avoir la dernière main sur la machine, est absolument fondamentale" L'intelligence artificielle est de plus en plus présente sur les champs de batailles, il est nécessaire de se prémunir contre l'utilisation de "robots tueurs" indiquent deux députés, Claude de Ganay député Les Républicains du Loiret, et Fabien Gouteffarde député LREM de l'Eure, qui présentent mercredi 22 juillet leur rapport sur les SALA, les systèmes d'armes létaux autonomes.

"Robots tueurs" dans l'armée : "La responsabilité humaine, la possibilité d'avoir la dernière main sur la machine, est absolument fondamentale"

Un rapport que franceinfo s'est procuré en avant-première. Le vrai problème causé par ces "robots tueurs" est leur éventuelle autonomie de décision. Les robots, les drones, sont déjà déployés sur les champs de batailles mais les cibles sont définies par l'homme, et le tir est déclenché par l'homme. Dans leur rapport, les deux députés affirment qu'"en aucun cas la décision de tir ne pourrait être confiée à un système autonome". La responsabilité humaine, la possibilité d'avoir la dernière main sur la machine, est absolument fondamentale.Fabien Gouttefarde, député LREM de l'Eure et co-auteur du rapportà franceinfo. Des robots dans l'armée de Terre, c'est pour très bientôt (2021) Des robots dans les armées, c'est pour demain, et plus précisément dès 2021.

Des robots dans l'armée de Terre, c'est pour très bientôt (2021)

L'armée de Terre y travaille sérieusement dans le cadre du vaste programme terrestre Scorpion. Lors d'une audition à l'assemblée nationale, le général Charles Beaudouin, sous-chef d'état-major chargé des plans et des programmes de l'état-major de l'armée de Terre a fait part de son "ambition de développer d'ici à 2021 de grands robots, de l'ordre d'une tonne, qui puissent être employés en opération" le plus rapidement possible. Dans un deuxième temps, les futures générations de robots pourraient être dotées à l'horizon 2030 de plus en plus d'intelligence artificielle pour les rendre le plus autonome possible (délégation par apprentissage). Ces robots pourraient être achetés dès 2019 sur étagère à la société estonienne Milrem Robotics sans avoir fait l'objet d'une francisation, pour être mis en service en 2021.

La robotique militaire - Les robots faut-il en avoir peur ? 1.

La robotique militaire - Les robots faut-il en avoir peur ?

La robotique militaire Qu'est-ce qu'un robot militaire ? Les robots militaires sont des armes contrôlées à distances qui ont été conçus dans le but de réaliser des missions militaires. Bien que la majorité d'entre elles nécessite un contrôle permanent de la part des humains, il en existe déjà des partiellement indépendants, capables de prendre eux-même des décisions stratégiques comme, par exemple, adapter seuls leurs déplacements en fonctions des conditions extérieures après avoir reçu des ordres de la part de l'homme. Un certain nombre de ces armes font déjà leurs preuves sur les champs de bataille comme en Irak ou en Afghanistan. Les différentes utilisations des robots militaires Le Techwin SGR-A1 Le BigDog • L'aide aux soldats : Le BigDog, un concept très astucieux de la part de Boston Dynamics, est une sorte de mulet destiné à accompagner les soldats lors de missions sur des terrains escarpés ou trop difficiles d'accès pour des véhicules en leur transportant du matériel !

L'armée de Terre veut placer les robots "au coeur du groupe de combat" Si l’armée de Terre utilise des robots depuis maintenant longtemps, comme les Minirogen et les Drogen pour la détection d’engins explosifs improvisés et le déminage, elle entend mettre un coup d’accélérateur dans ce domaine au cours des prochains mois.

L'armée de Terre veut placer les robots "au coeur du groupe de combat"

Ainsi, selon un avis de marché publié avant l’été, la Direction générale de l’armement [DGA] cherche à se procurer cinq « robots terrestres » de type « mule » à des fins d’essais en opération extérieure et sur le territoire français. Et il est question de mener de telles expérimentations en 2020. Dans le même temps, la ministre des Armées, Florence Parly, devrait bientôt décider l’acquision de micro-robots de reconnaissance au profit des unités du Génie et de l’Infanterie. « Les premières livraisons pourront intervenir dès la fin de l’année et permettront d’équiper le premier déploiement d’un GTIA [Groupement tactique interarmes, ndlr] Scorpion en 2021 », précise le Sirpa Terre.

Robots tueurs autonomes : malgré une mise en garde de l'ONU, leur développement continue. > Lire notre article : Robots tueurs : le problème reste entier et alarme les spécialistes Au delà du barrage russe, le groupe d'experts ne semble pas parvenir à se mettre parfaitement d'accord sur la définition exacte d'une "arme mortelle autonome" et a visiblement longuement tergiversé sur les problématiques liées à l'intelligence artificielle (IA) : la crainte de freiner le développement de cette technologie en interdisant les systèmes d'armement autonomes occupe visiblement les esprits.

Robots tueurs autonomes : malgré une mise en garde de l'ONU, leur développement continue

La réunion a tout de même accouché d'un communiqué signé par 26 États appelant à bannir les armes "entièrement autonomes" tout en réaffirmant l'importance du contrôle humain. Pour autant, la capacité de cette interdiction à entrer en actes concrets semble plus qu'incertaine, pour ne pas dire nulle… Il y a deux ans, le forum mondial de Davos avait déjà posé la question de cette "rupture dans l'art de la guerre" encore peu médiatisée à l'époque : Course entre grandes puissances.