background preloader

Dette publique

Facebook Twitter

L'économie du bonheur. NEW YORK – Aux États-Unis, une grande majorité des Américains, de plus en plus pessimistes, pense que leur pays est sur “ la mauvaise voie.”

L'économie du bonheur

Mais j’ajouterai que tout cela est valable dans bon nombre d’autres pays. Dans ce contexte, il est nécessaire de reconsidérer nos sources de bonheur les plus substantielles dans le cadre de notre activité économique. La poursuite incessante de la hausse des revenus se traduit davantage par des inégalités et par des incertitudes jamais observées auparavant, que par une croissance du nombre d’hommes et de femmes heureux et satisfaits de leur qualité de vie. Le progrès économique est important, en ce qu’il peut grandement améliorer la qualité de vie, mais seulement s’il est recherché au même titre que d’autres objectifs complémentaires. À cet égard, le royaume himalayen du Bhoutan fait figure de précurseur. Des dizaines d'experts se sont récemment réunis dans la capitale du Bhoutan, Thimphu, pour faire le point sur les antécédents du pays.

La dette expliquée aux nuls. La gestion de la dette conditionnera les débats de la présidentielle, comme l'a montré l'Université d'été du PS.

La dette expliquée aux nuls

Un sujet complexe, pollué par les idées reçues et les croyances. Pour y voir plus clair, OWNI reprend les bases. Lorsque l’on parle de dette, il est de coutume de dire que « l’État vit au dessus de ses moyens », que le modèle social français n’est plus soutenable, et qu’il faut donc réduire les dépenses. Pourtant, la réalité est légèrement différente : sur 1 600 milliards de dette publique remboursée depuis 1974, environ 1 200 milliards d’euros ne sont constitués que des seuls intérêts. L’effet « boule de neige » explique en grande partie ce phénomène. En réalité, hors paiement des intérêts, les budgets sont globalement à l’équilibre comme le montre le graphique ci dessous (issu du travail de André-Jacques Holbecq) : Rembourser la dette, ce n’est donc pas payer en différé les dépenses d’éducation, de santé ou d’autres investissements.

Photos FlickR yenna ; Croissance économique : une obsession pour politiques en manque d'inspiration. Lorsque les marchés financiers auront achevé de dévaster nos sociétés et nos esprits, ce sera un jeu de reprendre une à une les obsessions quasi-religieuses qui nous trottaient dans la tête, du temps de leur omnipotence.

Croissance économique : une obsession pour politiques en manque d'inspiration

Celles qui nous hypnotisaient et nous faisaient admettre que les cours de la Bourse étaient la quintessence même du cours de notre vie. Par exemple, la prévision de croissance. Depuis des années, plus aucune décision politique ne se prend sans consulter les augures économiques sur la croissance à venir. Et ces pythies se livrent entre elles, dans leurs temples modernes appelés INSEE, Rexecode, OCDE, FMI, à des formules et des incantations mystérieuses pour finalement rendre un verdict implacable, qui autorise ou non nos gouvernements à mettre en oeuvre les politiques pour lesquelles ils sont élus.

La croissance : dogme religieux radicalement impensé... D’abord que la croissance n’a jamais fait le bonheur. Ce n’est que cela la croissance.