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Géographie

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Imperial History of the Middle East. Carte : la Centrafrique à l'heure du chaos. L’éloquence des cartes.De la défense du territoire national à la bataille de Bagdad. Beaucoup plus qu’une série de statistiques ou qu’un ensemble d’écrits, la carte est la forme de représentation géographique par excellence ; c’est sur la carte que doivent être portés tous les renseignements nécessaires à l’élaboration des tactiques et des stratégies.Yves Lacoste, 1976 1L’élaboration d’une campagne militaire implique une parfaite connaissance préalable du terrain.

L’éloquence des cartes.De la défense du territoire national à la bataille de Bagdad

Une campagne mal préparée peut conduire au fiasco. Une méconnaissance de la topographie locale, des variations climatiques (pluies torrentielles ininterrompues de mousson en Asie du Sud-Est, chaleurs insupportables dès le printemps dans le désert), et l’opération, qui devait se dérouler en un éclair, piétine, s’enlise, voire recule. Les termes géographiques sont indissociables du vocabulaire belliqueux : terrain, glacis, champ, percée, verrou, crête, etc. 1 L’expression est empruntée à Carl Sauer, géographe culturel américain. 3 M. 4Mark Monmonier3 insiste sur la portée symbolique des cartes.

Figure 1 Figure 2. « Aucune carte du monde n’est digne d’un regard si le pays de l’utopie n’y figure pas. » Oscar Wilde. La butte rouge migratoire. Et la frontière devint un marché prospère et militarisé... Septembre 2013.

Et la frontière devint un marché prospère et militarisé...

Enclave espagnole de Melilla (nord du Maroc). L’assaut est donné juste avant l’aube, le plus violent depuis 2007. Une fois encore, une fois de plus, des migrants se sont jetés contre la barrière frontalière qui sépare le Maroc de Melilla dans l’espoir de pénétrer l’espace Schengen. Le lendemain, une centaine sont passés et viennent grossir les rangs de ceux qui sont déjà retenus dans cette petite enclave de 80 000 habitants, dans des camps en large surcapacité. Au même moment, à Ceuta, d’autres migrants tentaient la même manœuvre, mais en passant par la mer, à la nage. . © Chappatte. Alors que la mondialisation atténue les frontières, les Etats riches sont paradoxalement en train de les réaffirmer. Du risque à la menace Le mur cristallise le contraste entre deux espaces : celui de la sécurité et celui du risque.

Le mur à Jérusalem Photo : Elisabeth Vallet, 2010. Toujours plus de murs dans un monde sans frontières : nombre de murs frontaliers, 1945-2012 Nogales, Sonora. Source : Séverine Bonnin-Oliveira : La fin des périphéries urbaines. Modes de vie et recompositions territoriales aux marges de l’aire urbaine toulousaine.

Séverine Bonnin-Oliveira : La fin des périphéries urbaines.

Séverine Bonnin-Oliveira Si la périurbanisation a été très tôt constituée comme un objet de recherche à la frontière entre l’urbain et le rural, notamment sous l’impulsion de géographes ruralistes (Berger et al., 1980), le regard que l’on porte aujourd’hui sur le phénomène pâtit d’un urbano-centrisme, renforcé par les définitions successives de l’INSEE, qui ne lit souvent le phénomène qu’à partir d’une ville-centre polarisatrice. C’est pourtant nier les spécificités d’un mode de développement urbain qui produit durablement un « tiers espace » (Vanier, 2000), acquiert au fil du temps une épaisseur historique et se diffuse spatialement. C’est à partir du croisement des résultats d’un programme de recherche en cours et des conclusions d’une thèse récemment soutenue que nous aborderons cette question. Le nouveau visage des périphéries toulousaines en voie de périurbanisation.

Une société diversifiée. Résumé.