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Agriculture

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"Un grain de blé pourrait nourrir toute l'humanité", par Pierre Rabhi [Bonus #4] 10 légumes à faire repousser à l'infini chez soi. 1. La laitue (photo ci-dessus) Conservez le coeur de votre laitue et placez-le dans un bol avec un peu d’eau. Déposez votre bol au bord d’une fenêtre, de préférence durant les jours ensoleillés et changez régulièrement l’eau pour favoriser la repousse. Au bout de quelques jours vous verrez apparaître des minuscules feuilles qui continueront à pousser. Après quelques semaines d’attente vous pourrez enfin les déguster ! Crédit photo : therealsingapore 2. Crédit photo : therealsingapore Avec la même méthode que la laitue, on peut facilement faire repousser le chou chinois à partir de son cœur. Crédit photo : Green Moxie 3. Les oignons verts sont les légumes les plus rapides à faire repousser, en seulement cinq jours ils retrouvent une seconde jeunesse.

Crédit photo : The Kitchn 4. Le poireau n’a rien à envier à son cousin, l’oignon vert, puisque sa repousse est tout aussi rapide. Crédit photo : My DIY Chat 5. Crédit photo : Minding my P’s and Q’s 6. Crédit photo : Lone Stars & Stripes 7. 8. 9. Le Bhoutan : premier pays à passer à une agriculture biologique intégrale. Image : Allpe Le Bhoutan, avec ses quelque 750 000 habitants, sera le premier pays à passer à une agriculture biologique intégrale, et ce avant 2020. La vente de pesticides et d’herbicides chimiques sera dès lors interdite. Les agriculteurs bhoutanais n’utiliseront plus de produits chimiques artificiels pour leurs cultures, mais uniquement des engrais organiques naturels obtenus à partir de leur bétail. Pour l’heure, une grande partie de l’agriculture bhoutanaise est biologique en raison du coût élevé des pesticides et des herbicides artificiels. Le Bhoutan a l’intention d’exporter ses aliments biologiques vers les grands marchés chinois et indien, ses voisins géographiques.

Le ministre de l’agriculture Pema Gyamtsho, également agriculteur à l’instar d’autres ministres bhoutanais, a fait cette annonce lors du Sommet sur le développement durable qui s’est tenu à New Delhi (Inde) en début de mois. Pensez-vous qu’une telle chose puisse se produire dans un autre pays ? Agriculteur, il préserve l'eau… et perd ses subventions ! Quel est le point commun entre un viticulteur qui refuse de traiter ses vignes et un maraîcher qui arrête d’irriguer ?

Un passage par la case tribunal. Le premier, Emmanuel Giboulot, s’est retrouvé en infraction pour avoir refusé l’usage préventif de pesticides. Le second, Benoît Biteau, exploitant d’une ferme bio et ecocitoyenne à Sablonceaux (Charente-Maritime), a décidé d’attaquer en justice après s’être vu privé de subventions versées dans le cadre de la politique agricole commune (PAC). Sans raisons apparentes, sa démarche de désirrigation, pourtant exemplaire en matière de préservation des ressources, ne serait pas compatible avec les aides européennes à l’agriculture bio. Cet imbroglio administratif a privé son exploitation – la ferme Val de Seudre – en polyactivité et vente directe de quelque 45 000 euros ces cinq dernières années. Terra eco : Vous dites qu’arrêter d’irriguer vous fait perdre de l’argent. Benoît Biteau : Difficile à dire. C’est certain. Que préconisez-vous ? Les zones humides, formidables éponges à inondations. « La faim dans le monde est avant tout une question de justice sociale »

Limat, biodiversité : les atouts de l'agroforesterie. Le plus important projet expérimental d'agroforesterie en agriculture biologique jamais conduit à ce jour dans l'Hexagone a démarré cet hiver sur le site de la Bergerie de Villarceaux dans Vexin. Sur ce domaine expérimental de 600 ha, deux îlots de 72 ha sont dédiés au projet agroforestier. 1080 arbres de 15 essences différentes sont en cours de plantation : frênes, merisiers, érables champêtres, ormes, noyers, pommiers, noisetiers, châtaigniers, tilleuls ...

Bientôt les interactions entre arbres et cultures dans un contexte d'agriculture biologique vont être étudiées à la loupe. Ce projet, fruit d'un partenariat entre La Bergerie de Villarceaux et Agroof, bureau d'études spécialisé en agroforesterie, associe de nombreux acteurs (INRA, Arvalis, l'ONF, le Parc Naturel Régional du Vexin ...) Retour vers une pratiqe ancienne Objet de toutes les attentions dans ce projet, l'agroforesterie n'est pourtant pas une technique nouvelle. Aides et admissibilité dans la PAC Ce n'est pas tout. Comment sauver notre agriculture ? Le premier ouvrage est signé Isabelle Saporta, journaliste à Marianne et s’intitule « Le livre noir de l’agriculture » (Fayard).

Le second est de Pierre Priolet, arboriculteur, contraint d’arracher ses arbres l’an dernier. Son livre, « Les fruits de ma colère, plaidoyer pour un monde paysan qu’on assassine », (Laffont) contient des solutions iconoclastes, et donc intéressantes. Il faut être conscient des enjeux du monde agricole aujourd’hui. A part les céréaliers - qui se portent bien merci - nos autres agriculteurs sont condamnés à disparaître dans la décennie qui vient. Deux voies, classiques, vous nous être proposées par nos responsables politiques : la première consiste à (ré)affirmer notre confiance en l’Europe et à la PAC. Il faut donc, dans le cadre contraint qui est le nôtre, envisager une autre politique, volontariste, nationale mais compatible avec les règlements internationaux. Et plus loin : Ainsi, il sera peut être possible de sauver notre agriculture et nos paysans.