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... et terreur du Djihad

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« La principale conquête de Daech est celle du territoire des esprits » Par Rachid Benzine, islamologue Samedi soir 21 mai, dans un message audio d’une trentaine de minutes, l’organisation Etat islamique [EI] a appelé à des attaques contre les Etats-Unis et l’Europe durant le mois de ramadan, qui commence début juin.

« La principale conquête de Daech est celle du territoire des esprits »

Attribué au porte-parole de l’EI, Abou Mohammed Al-Adnani, cet appel intervient à un moment difficile pour cette organisation, puisque la coalition antidjihadistes dirigée par les Etats-Unis est en voie de reconquérir toute une partie du territoire contrôlé par les partisans du « califat » d’Abou Bakr Al-Baghdadi. Le message a pour vocation de remonter le moral de ces derniers. Lutte contre les filières jihadistes : le rapport sans concession du Sénat. C’est un travail colossal auquel s’est attelée la commission d’enquête sénatoriale sur les filières jihadistes.

Lutte contre les filières jihadistes : le rapport sans concession du Sénat

Depuis le mois d’octobre, elle a auditionné une cinquantaine de personnes : ministres, pontes du renseignement et de l’antiterrorisme, chercheurs. Le bilan de ce travail tient dans un rapport de 440 pages, dévoilé ce mercredi. Cette plongée dans les phénomènes de radicalisation jihadiste prend une acuité particulière, trois mois après les attentats des frères Kouachi et d’Amedy Coulibaly. Constatant d’importantes lacunes, tant dans la prévention que dans la lutte contre les réseaux terroristes, les sénateurs formulent 110 propositions. Jean-Pierre Sueur, rapporteur de la commission et sénateur socialiste du Loiret, juge ce boulot indispensable. Djihad : une adolescente de 14 ans partie pour la Syrie ? Une enquête a été ouverte jeudi 19 juin après la disparition d'une adolescente de 14 ans vivant à Argenteuil (Val-d'Oise) soupçonnée d'être partie pour la Syrie, a-t-on appris de sources concordantes, confirmant une information de France bleu.

Djihad : une adolescente de 14 ans partie pour la Syrie ?

L'adolescente, une jeune musulmane scolarisée dans un collège de la ville, "n'est pas rentrée après sa journée de cours mercredi", a raconté une source proche du dossier. "Vers 18 heures, elle a envoyé un texto à ses parents pour leur dire de regarder sous son matelas, dans sa chambre. Son père y a trouvé une lettre. Dans cette lettre, elle dit qu'elle part 'pour le pays où l'on n'est pas empêché de suivre sa religion'", a-t-elle ajouté. Selon une source policière, l'adolescente, issue d'un milieu musulman modéré, n'a laissé paraître aucun signe d'un possible départ. Elle n'avait "jamais manifesté jusque-là sa volonté de partir à l'étranger pour des raisons religieuses", a confirmé la source proche du dossier. 300 djihadistes français en Syrie. Tunis estime à 2 400 le nombre de combattants tunisiens présents en Syrie. Vidéo téléchargée sur YouTube le 23 août 2013 et montrant le drapeau des jihadistes.© AFP Selon Lotfi Ben Jeddou, ministre tunisien de l'Intérieur, environ 2 400 Tunisiens combattent en Syrie.

Tunis estime à 2 400 le nombre de combattants tunisiens présents en Syrie

La majorité évolueraient au sein de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL). Lotfi Ben Jeddou, le ministre tunisien de l'Intérieur, a évoqué le conflit syrien devant quelques journalistes lundi 23 juin à Tunis. "Ce que nous avons rassemblé (comme informations), c'est que nous avons 2 400 Tunisiens qui sont allés en Syrie pour combattre avec le Front Al Nosra, et leur majorité - 80% - avec Daech", l'acronyme arabe de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), a-t-il déclaré sans préciser ses sources. En février, Lotfi Ben Jeddou avait indiqué que les autorités tunisiennes avaient empêché 8 000 personnes de se rendre en Syrie, tandis que 400 Tunisiens étaient revenus au pays après un passage là-bas. Prévenir le jihad : l'Europe peut-elle s'inspirer du Moyen-Orient ? Les départs de jihadistes européens pour la Syrie se sont multipliés.© Bulent Kilic/AFP Au Moyen-Orient, les centres de déradicalisation pour réhabiliter les jihadistes se multiplient.

Prévenir le jihad : l'Europe peut-elle s'inspirer du Moyen-Orient ?

Des expériences qui intéressent de plus en plus les pays européens désireux de s'inspirer des méthodes existantes pour empêcher le départ de leurs ressortissants en Syrie. En matière de centres de déradicalisation pour les jihadistes, les pays du Moyen-Orient font figure de pionniers. En tête, l'Arabie Saoudite qui s'est illustrée dans ce domaine avec la création de deux programmes de réhabilitation dont le premier a vu le jour en 2004. Cours religieux dispensés par des imams agréés, aide à la réinsertion, l'Arabie Saoudite se targue de pouvoir déradicaliser les djihadistes en un temps record. «Je suis allé en Syrie pour racheter mes péchés»

Algérie : qu'est devenu Hassan Hattab, le fondateur du GSPC ? Hassan Hattab est le fondateur du GSPC, devenu AQMI.© DR Quatorze ans après la grâce présidentielle, que sont devenus les émirs des années 1990 ?

Algérie : qu'est devenu Hassan Hattab, le fondateur du GSPC ?

Certains, comme Hassan Hattab, fondateur du GSPC, coopèrent avec les services de sécurité algériens. Au téléphone, Hassan Hattab explique ne pas pouvoir donner une suite favorable à notre demande d'entretien. "La situation du pays n'est pas propice à un rendez-vous, dit-il. Une prochaine fois, vous serez le bienvenu chez moi. " Elle est loin l'époque où Hassan Hattab, dont la tête fut mise à prix 3 millions de dinars (l'équivalent de 28 000 euros aujourd'hui), ordonnait massacres et tueries contre policiers, gendarmes, militaires et civils. Assigné à résidence et placé sous contrôle judiciaire, Hassan Hattab a bénéficié de mesures de clémence dans le cadre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Hattab reçoit famille, proches, officiers et hauts responsables De quoi vit ce père de trois enfants ?