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Pédagogie inversée

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Comment utiliser la diversification des rôles dans la classe comme facteur. Au rebours du mouvement d’organisation différenciée qui anime inexorablement les secteurs de la vie sociale, le système éducatif a placé dans une division régressive les rôles d’enseignants et d’élèves, ramenés et réduits à leur bi-polarité constitutive.

Comment utiliser la diversification des rôles dans la classe comme facteur

Ce fait est toutefois relativement récent : historiquement, des modes anciens d’enseignement ont distingué au siècle dernier des voies multiples d’accès au savoir et précisé pour les élèves, des structures diverses de rôles, même à destination pédagogique [1]. Mais les irrésistibles processus de rapprochement, d’unification, qui ont beaucoup contribué à la démocratisation de l’enseignement, ont cependant entraîné des effets pervers (le « mythe identitaire »). Ainsi, au niveau des élèves, dans les classes et établissements, une indistinction inerte est mainte nue entre eux dans le déroulement de leurs apprentissages. Cerveau droit, cerveau gauche : le mythe. C'est plus qu'un mythe qui s'est développé autour de l'asymétrie du cerveau.

Cerveau droit, cerveau gauche : le mythe

C'est une véritable croyance. L'hémisphère gauche du cerveau est supposé être le siège de la logique froide, du verbal, côté dominant, tandis que l'hémisphère droit est sensé être le côté de l'imagination, des émotions, de la conscience de l'espace mais côté refoul. L'idée que le cerveau gauche est celui de la raison et le cerveau droit celui du désir, des passions et des affects. Deux personnalités dans une tête en quelque sorte, tel le Yin et le Yang, le héros et le méchant. Pour la plupart des neuroscientifiques, ces notions sont considérées comme au mieux simplistes, au pire stupides. Les personnes à l'origine du test au scanner, les neurologues cliniques Gereon Fink de l'Université de Düsseldorf en Allemagne, et John Marshall de l'Hôpital Radcliffe d'Oxford, persistaient dans l'idée selon laquelle la différence entre les deux hémisphères du cerveau se trouvait dans leur mode de fonctionnement.

3 outils en ligne pour créer des vidéos interactives. La vidéo a toujours été un puissant outil pédagogique dans la classe. Web et tice lui ont redonné une nouvelle jeunesse en rendant les vidéos interactives. En permettant à l’apprenant de passer de la posture passive de simple spectateur à celui d’acteur en introduisant une bonne dose d’interactivité. La vidéo aide à la compréhension et est devenue indispensable dans certaines nouvelles méthodes pédagogiques comme celle de la classe inversée dont on parle tant en ce moment. Voici trois outils en ligne simples qui permettent de créer en un tour de main des vidéos interactives pour la classe.

Blubbr Ludique et très simple à utiliser, Blubbr permet d’insérer des questionnaires et des défis à partir de vidéos piochées dans YouTube puis de les partager. EdPuzzle Un excellent outil, peut-être un des meilleurs pour créer facilement des vidéos interactives pour vos élèves. EduCanon Encore un très bon outil pour créer des vidéos interactives. Index. Classes inversées : fossilisation des pratiques ou innovation à l’ère numérique ? Classes inversées (flipped classrooms).

Classes inversées : fossilisation des pratiques ou innovation à l’ère numérique ?

L’appellation (d’abord en anglais, plus tard en français) apparaît vers 2007 quand deux enseignants de chimie[1], Jonathan Bergmann et Aaron Sams (dans l’équivalent de notre secondaire aux États-Unis), découvrent le potentiel pédagogique de vidéos (PowerPoint commentés, screencasts[2]…). Il s’agissait pour eux de motiver leurs élèves à préparer (à domicile ou sans la présence physique ou la supervision de l’enseignant) les leçons traditionnellement données en classe afin de les rendre plus interactives : « Lectures at home and homework in class » (les leçons à la maison, les devoirs en classe), le slogan était lancé[3].

Il ne s’agit pas de remplacer l’enseignant par une vidéo, mais d’utiliser des ressources de l’ère numérique pour permettre à ce dernier de faire encore mieux son métier d’accompagnateur d’apprentissage. Bergmann et Sams, les « inventeurs » des classes inversées, expriment bien les transformations induites par cette méthode[4]. Méthode Montessori - La pédagogie Montessori, c’est quoi. Favoriser la confiance en soi, l’autonomie, tout en permettant à l’enfant d’évoluer à son propre rythme et en toute liberté.

Méthode Montessori - La pédagogie Montessori, c’est quoi

Telles sont les promesses de la pédagogie Montessori, que certains jugent trop débonnaire et permissive. En quoi consiste cette méthode d’éducation qui se veut placer l’enfant au centre des apprentissages ? Éléments de réponses avec Charlotte Poussin, éducatrice et directrice d’une école Montessori. Anne-Laure Vaineau Sommaire « L’enfant n’est pas un vase que l’on remplit, mais une source que l’on laisse jaillir. » Telle est la philosophie de l’éducation de Maria Montessori, première femme médecin d’Italie, dévouée à la cause des enfants. « Éduquer, ce n’est pas dresser » prône celle qui, en janvier 1907 ouvre la première Maison des enfants (Casa dei Bambini en italien). Les principes de la pédagogie Montessori. Pédagogie du projet. Montessori, c'est fou ! (Trevor Eissler)