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Didactique

Comment innover dans nos pratiques pédagogiques ? Conférence renversée de Jean-Charles CAILLIEZ. Dane.ac-creteil. Le bruit dans la classe. La question du volume sonore dans la classe se pose régulièrement lors de discussions entre collègues, et plus encore si l’on envisage de modifier ses pratiques pour aller vers un fonctionnement plus coopératif.

Le bruit dans la classe

Ainsi, différentes inquiétudes sont en général présentées à l’évocation du développement des libertés par exemple. Le bruit serait pour certain-e-s l’indicateur d’une classe qui travaille car naturellement, les échanges entre pairs voire les déplacements, entraîneraient un niveau sonore élevé. C’est l’image de la ruche qui bourdonne (et parfois davantage). Ce problème du contrôle du niveau sonore me paraît parfois révélateur d’une impasse dans laquelle nous sommes tou-te-s tenté-e-s de nous engouffrer : celle du laisser-faire face à une classe qui chercherait avec constance la voie de l’auto-organisation.

Il semble donc plus prudent de développer progressivement les techniques que l’on souhaite mettre en place ainsi que les droits du type déplacements, entraide etc. Enseigner la géographie : pour une citoyenneté active et critique. La géographie est inscrite dans les programmes scolaires depuis si longtemps – en fait depuis que des textes définissant les contenus à enseigner existent – que sa légitimité, même fortement dépendante de celle de l’histoire, n’est plus discutée.

Enseigner la géographie : pour une citoyenneté active et critique

Cet enseignement comme d’autres apparaît comme une sorte d’ « objet naturel » dans les cursus scolaires en France. Pourtant, il semble salutaire d’interroger ce type d’évidence, de bousculer les certitudes tranquilles, de remettre en cause des formes de naturalisation de la pensée : pourquoi enseigner la géographie ? À quoi est-ce que cela sert ? Pourquoi cette discipline et ses programmes depuis environ deux siècles dans les cursus de l’enseignement primaire et secondaire en France ?

Et in fine, doit-on continuer à proposer cet enseignement aux élèves et sous quelle forme ? La situation évolue vers le milieu du siècle. Inscrire son enseignement dans un parcours éducatif. Préparer et rédiger des scénarios d’interactivité à intégrer dans son…

Analyser & Comprendre

Apprendre. Autonomie. Coopérer. Différencier. Evaluer. Oral. Les erreurs, de la théorie à la pratique. Une proposition pour utiliser la typologie des erreurs élaborée par Jean-Pierre Astolfi dans la classe, en lecture et en mathématiques au primaire.

Les erreurs, de la théorie à la pratique

Je suis confronté comme tous les enseignants aux erreurs des élèves, celles qui montrent qu’ils n’ont pas ou mal compris. Celles que les enseignants rejettent, peut-être par mauvaise conscience ou mauvaise image. Celles que les élèves perçoivent comme des manifestations de leur échec. Le rapport à l’erreur a me semble-t-il évolué ces dernières années.

Soit, les expressions « statut de l’erreur », « prise en compte de l’erreur » sont maintenant courantes dans les formations, conférences pédagogiques et autres documents institutionnels. En m’appuyant sur la typologie des erreurs qu’il propose (première colonne du tableau ci-dessous), je me suis fixé un certain de points de vigilance dans la préparation de la classe (deuxième colonne) : Prenons deux exemples, un en lecture et un en mathématique. Marcelin HamonProfesseur des écoles. Explication de l'application du sociogramme de Pierre Girardot. Aider l’élève à être attentif et à autoréguler son comportement. La relation entre un enseignant et un élève est importante pour la réussite scolaire.

Aider l’élève à être attentif et à autoréguler son comportement

Cependant, cette relation peut s’avérer difficile lorsque l’enseignant doit constamment gérer des comportements dérangeants, surtout lorsque l’élève n’écoute pas les consignes, bavarde, argumente et nuit à la concentration de ses camarades. Shutterstock/aceshot1 Annie Lussier, orthopédagogue et propriétaire associée du Centre d’évaluation neurologique et d’orientation pédagogique, propose deux interventions efficaces pour amener l’élève à maintenir son attention sur une tâche et à autoréguler son comportement. Maintenir l’attention sur une tâche : la stratégie de la cible L’auteure propose une intervention simple et positive dans laquelle l’intervenant utilise l’image d’une cible pour amener l’élève à comprendre concrètement ce qui est attendu de lui et ce que signifie « être attentif ». Repéré à Autorégulation du comportement : cibler un objectif précis Gérer de façon efficace les comportements des élèves.