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Cognition

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Le paradoxe d’Abilene. Vous le savez, nous croyons dans le potentiel du collectif, nous pensons qu’ensemble nous sommes plus créatifs et meilleurs.

Le paradoxe d’Abilene

Ok, ceci étant dit ne soyons pas angéliques, un groupe ce n’est pas un vaccin contre l’échec. Il est possible d’être très mauvais ensemble, et parfois c’est pire que d’être seul. Finalement, comme tout ce qui est puissant, un groupe ça peut être dangereux, il faut savoir le conduire au risque d’aller droit dans le mur. Voici donc quelques effets pervers que l’on peut retrouver lorsque l’on mène des travaux de groupe ou des ateliers. Mieux vaut les connaitre pour mieux les éviter. C’est l’exemple extrême du phénomène de groupthinking…Mais c’est quoi le groupthinking me direz-vous ? Nous avions évoqué ce phénomène lorsque nous vous avions parlé du livre « L’intelligence créative au delà du brainstorming« . Pensée magique et superstition. La pensée magique et la superstition consistent à interpréter un événement comme étant la cause d'un autre sans qu'il n'y ait de mécanisme plausible qui puisse expliquer le lien de cause à effet.

Pensée magique et superstition

Interpréter un signe n'ayant aucun rapport avec une situation comme étant de bon augure et penser que la force de la pensée seule peut influencer le cours des choses (par exemples, provoquer le gain à un jeu de hasard, jeter un mauvais sort à quelqu'un ou encore penser que l'anxiété en elle-même prévient le danger) sont des exemples de pensée magique. Biais de statu quo. Eviter les pièges de la pensée : Les biais cognitifs La locution "statu quo" est une abréviation francisée de l'expression latine "in statu quo ante" qui signifie "dans la situation (ou dans l'état) où cela était auparavant".

Biais de statu quo

Elle sert à désigner une situation figée ou un état d'immobilisme. Le biais de statu quo (ou parfois biais du statu quo) désigne un biais de comportement qui traduit la résistance au changement et une attitude mentale dans laquelle toute nouveauté est perçue comme engendrant plus de risques que d'avantages. En conséquence, les personnes préfèrent que les choses restent à l'identique ou évoluent le moins possible si l'on ne peut faire autrement. Elles préfèrent minimiser les pertes que prendre des risques pour gagner plus. Plus une décision est complexe et difficile à prendre, plus les individus tendent à accepter le statu quo, car l'angoisse d'avoir à le regretter incite à la prudence.

>>> Sources. Biais de confirmation. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Biais de confirmation

Le biais de confirmation, également dénommé biais de confirmation d'hypothèse, est l'un des nombreux biais cognitifs décrits. Il désigne la tendance naturelle qu'ont les personnes à privilégier les informations qui confirment leurs idées préconçues ou leurs hypothèses (sans considération pour la véracité de ces informations) et/ou d'accorder moins de poids aux hypothèses jouant en défaveur de leurs conceptions. En conséquence, les personnes rassemblent des éléments ou se rappellent les informations mémorisées, de manière sélective, et les interprètent d'une manière biaisée. On dit aussi que les personnes « tirent la réalité » à elles.

Les biais de confirmation apparaissent notamment autour de questions de nature affective et concernant des croyances établies. Le syndrome de Stendhal, mythe ou réalité ? En errant dans les rues de Grenoble sur les pas du grand Stendhal, phare de la littérature mondiale et personnage illustre de la vie grenobloise, je me suis penchée non pas sur le projet d’un article sur Stendhal, déjà fort pourvu en la matière, mais sur l’existence du syndrome de Stendhal, dont je n’avais aucune idée jusqu’alors.

Très intéressant. Merci pour cet article – nthanga_groupeb_psy

[image] Le David de Michel-Ange, photo de David Gaya, Wikipédia, CC BY-SA 3.0 Comme toute « bonne » journaliste du début du vingt-et-unième siècle, de retour chez moi (oui, la vie est possible sans smartphone), je m’en vais consulter Wikipédia, notre bible des temps modernes, pour apprendre que « le syndrome de Stendhal, également appelé syndrome de Florence, est une maladie psychosomatique qui provoque des accélérations du rythme cardiaque, des vertiges, des suffocations voire des hallucinations chez certains individus exposés à une surcharge d’œuvres d’art ».

Le syndrome de Stendhal, mythe ou réalité ?

Pourquoi syndrome de Stendhal ? Pourquoi ce terme « syndrome de Stendhal » ? Impuissance apprise: induire la résignation. Induire la résignation : l’expérience d’échecs successifs La résignation ou la notion d’impuissance apprise [Learned Helplessness] est développée dans les années 60 par Martin Seligman, un psychologue comportemental.

Impuissance apprise: induire la résignation

C’est un état proche du renoncement et de la dépression induit chez un individu (ou un animal) faisant l’expérience d’échecs successifs et d’absence de maîtrise sur ce qui lui arrive. Comment résigner une classe en moins de 5 minutes Avant de rentrer plus en détail sur les aspects comportementaux, voici une vidéo dans laquelle une psychologue, Charisse Nixon, provoque de la résignation chez un groupe en quelques minutes : « Je ne vais pas y arriver » Dans cet extrait, on remarque que la capacité à résoudre des problèmes est comme « gelée ».

Et c’est peut être l’élément le plus troublant : au delà de la frustration induite face aux deux premières taches, ce vécu conditionne les comportements ultérieurs. L’origine de l’impuissance apprise (IA)