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Ecriture et écrans

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De l'écriture à l'écran. Anne-Marie Christin, professeure émérite à l'université Paris Diderot-Paris 7. Fondatrice du CEEI " Où va l'écriture ? " C'est une question que l'on entend souvent poser, à l'heure où l'image envahit nos écrans d'ordinateurs.Mais de quelle écriture s'agit-il ? Tous les systèmes actuellement en usage dans le monde sont concernés par les nouvelles technologies, chacun à sa façon : alphabet latin, grec ou cyrillique, écriture arabe, idéogrammes chinois, système japonais, alphabet coréen - pour ne citer que ceux d'entre eux qui sont couramment disponibles sur Internet. Or, jamais encore, me semble-t-il, cette diversité étonnante n'a été mentionnée dans les débats concernant " l'avenir de l'écriture " - alors même qu'elle nous est devenue immédiatement accessible sous ses aspects les plus singuliers grâce à la Toile pour la première fois de notre histoire, événement sans doute aussi essentiel pour l'avenir de nos cultures que l'invention de l'imprimerie.

La lecture de livres sur tablette favorise l'apprentissage des tout-petits. Brad Flickinger, CC BY 2.0 Une étude menée auprès d’enfants âgés de trois ans et plus suggère en effet que les fonctionnalités enrichies des livres numériques exercent un pouvoir plus grand sur ces très jeunes lecteurs. Face à un livre d’images imprimé, et donc statique, la tablette offre des options de lecture et d’animation évidemment absentes chez son rival. Diffusée par Frontiers in Psychology, l’étude en question, menée par Gabrielle Strouse de l’université du Dakota du Sud, et Patricia Ganea à l’Université de Toronto, concernait 102 enfants, de 17 à 26 mois.

Pour l’analyse, chaque paire parent-enfant a été recomposée au hasard, avec pour objectif la lecture de 10 pages d’un ouvrage numérique éducatif. En analysant les vidéos de cette expérience, il apparaît que l’adulte faisait plus souvent référence à un détail dans la page avec l’imprimé. Les relations parents-enfants plus épanouies avec la lecture de livres papier.

Lettres - le numérique pour rendre compte d’une lecture cursive. Le numérique permet de renouveler les modalités de restitution et de validation de lecture cursive, en incitant les élèves à réagir soit au cours de leur lecture, soit à son terme, par des productions enrichies. Grâce au numérique, le lecteur solitaire peut entrer en réseau, rejoindre une communauté de lecteurs afin de partager, réagir, analyser. En laissant un espace pour l’expression de la sensibilité, le numérique favorise le passage des impressions de lecture vers une compréhension plus fine de l’œuvre. Engagé dans des débats interprétatifs et des projets créatifs, l’élève peut s’approprier les œuvres et se construire en tant que lecteur, individu, citoyen. Faire commenter une œuvre par les élèves au cours de la lecture Le numérique offre aux élèves la possibilité de commenter ses lectures et de partager ses impressions avec ses camarades. ► Créer un padlet pour la classe afin de recueillir les impressions de lecture.

L’œuvre littéraire devient un tremplin vers la création. Compétences, processus et stratégies de lecture en fonction des genres textuels numériques et des supports numériques - Récit. Nouveaux modes de lecture, les codes ont changé. Livre numérique by Ownipics « Il est sûr que lire la même œuvre dans une édition imprimée ou sur l’écran n’est pas lire le même livre»1 C’est dit. Ces propos de Roger Chartier nous confirment bel et bien qu’une nouvelle ère de lecture est entrain d’éclore peu à peu. La première grande révolution de l’acte de lire a été celle des moines copistes irlandais du xe siècle. Lire sur le web, est-ce encore lire ?

Tout d’abord, qu’appelle-t-on « lecteur » ? Si la lecture sur écran change profondément, celle sur Internet en est encore plus modifiée. La lecture sur écran aurait ainsi tendance à renouer avec la lecture sur volumen, le lecteur n’ayant accès qu’à une partie du texte, sans possibilité de se repérer spatialement dans celui-ci. Voici les constats établis sur la lecture à l’écran et en particulier ici, sur la lecture sur Internet. La lecture sur tablette Grâce à ces nouveaux supports numériques, le fantasme de la Bibliothèque infinie de Borges est à notre portée. Pour aller plus loin : Appréhender la lecture numérique (1) : petit inventaire des savoirs associés. Je prolonge ici les conclusions de ma série d’articles sur la notion de document abordée par le mind mapping. Le schéma heuristique que j’en ai extrait a placé la lecture numérique en situation de concept nodal, auquel je souhaite désormais me consacrer, sans toutefois prétendre à l’exhaustivité.

Il me semble, en effet, que c’est là un objet d’étude trop récent pour qu’il soit tout à fait stabilisé, du moins selon une approche info-documentaire. Aussi, puisqu’il ne constitue pas (encore ?) Une entrée du Dictionnaire des concepts info-documentaires, dont je me suis servi pour la notion de « document », je me propose de prendre appui sur celui de l’association Ars industrialis dont je vais m’inspirer. Il me semble, pour commencer, que la lecture numérique, au même titre que la lecture « classique », suppose que soit défini un projet de lecture. Celui-ci influence le parcours de lecture, qui dépend en grande partie de la culture que nous avons du domaine que nous explorons.

Lire sur internet, est-ce toujours lire ? Il y a plus de 5 000 ans l’homme inventait l’écriture et, au cours des siècles, le support d’écriture (tablettes, volumen, codex ou livre imprimé) se révéla toujours très stable, dans le sens où ce support ne modifiait pas la forme des textes au cours de la lecture. Cette stabilité facilitait notamment la mise en place de stratégies de lecture ou d’inspection visuelle. Or, depuis une trentaine d’années, le texte a tendance à proliférer sur des supports extrêmement variés : e-books, tablettes, smartphones, ordinateurs… qui modifient cette stabilité (le texte devenant dynamique) et entraînent une évolution de notre rapport à l’écrit et à la lecture.

Mais sommes-nous capables de faire face à ces formes de lecture différentes et adapter nos capacités mentales ? Rien n’est moins sûr. Est-ce toujours de la lecture ? D’abord, est-ce toujours de la lecture ? Changer le rapport au temps Tablettes et encre électronique Enfin, il faut également aborder la question des supports. Les compétences du lecteur numérique. La conférence <p>Merci d'activer le javascript de votre navigateur pour voir les informations supplémentaire</p> Date : 10/2011 Durée : 37min49s Auteur : CRDP Rennes Copyright : Savoirs CDI erratum : le titre inséré sur la vidéo est erroné. Veuillez lire "Les compétences du lecteur numérique".

Les questions de la salle et les réponses de Pierre Fastrez Date : 10/2011 Durée : 20min30s Auteur : CRDP Rennes Copyright : Savoirs CDI Le support (format pdf) Télécharger le diaporama au format pdf. Quelles lectures sur les écrans ? Quelles lectures enseigner. En publiant une synthèse sur la lecture de livres, numériques ou non, présentée ainsi « un Baromètre sur les usages du livre numérique en France dont l’objectif est d’évaluer les usages licites et illicites du livre papier ou numérique. » , le ministère de l’éducation fait écho à une étude qui pose problème au delà de ses résultats au demeurant fort intéressants. Ce qui fait problème ce n’est pas le support de lecture (écran ou papier) mais bien le type de document lu (livre revue, lettre message article etc…) et donc le type de lecture auquel correspondent ces formes.

Autrement dit peut-on isoler la lecture du livre de toutes les autres lectures. Plus largement pourquoi passe-t-on autant de temps à parler du livre et aussi peu à parler des lectures ? Pourtant ce même ministère publie aussi ce dossier sur la lecture sur écran . Ce qui est impressionnant c’est d’assister au constant développement des lectures multimodales dans le quotidien. Faut-il enseigner toutes les lectures ? Google. Livre numérique. Carole Lipsyc. Carole Lipsyc, docteur en Sciences de l’information et de la communication, est un acteur pionnier de la culture numérique. Artiste, chercheur et entrepreneur, c’est une personnalité hors silo. Dans les années 2000, elle comprend ce que sera le transmédia et, pour le maîtriser, elle invente une « grammaire » (la Sémantique analogique) et une technologie de gestion-distribution (plate-forme Topos de Social Knowledge Management). Entre 2001 et 2008, elle se consacre ainsi à la création et à la production de 3 Espaces, le premier récit littéraire transmédia.

En 2008, la production pervasive et immersive de 3 Espaces au Forum des Halles (Paris) a touché près d’un million de lecteurs-visiteurs-joueurs, réuni plus de 30 000 lecteurs en ligne, 2 000 participants en atelier et près de 40 partenaires culturels et techniques. Son intervention : « Le numérique jubilatoire : de l’énonciation à la médiatisation »