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Revue de presse

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Cérémonies religieuses : le soulagement de l'Église de France. Le Conseil d’Etat ordonne au gouvernement de revoir la jauge des 30 personnes pour les offices religieux. Le Conseil d’Etat a ordonné au gouvernement, dimanche 29 novembre, de revoir dans les trois jours son décret limitant à 30 personnes le nombre de fidèles autorisés à assister aux cérémonies religieuses. « Il est enjoint au premier ministre de modifier, dans un délai de trois jours (…) les dispositions [du décret limitant le nombre de fidèles à 30] en prenant les mesures strictement proportionnées d’encadrement des rassemblements et réunions dans les établissements de culte », a ainsi décidé la plus haute juridiction administrative française.

Le Conseil d’Etat ordonne au gouvernement de revoir la jauge des 30 personnes pour les offices religieux

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Des évêques se refusent à limiter l’affluence aux messes à trente personnes Les commerces « non essentiels » ont rouvert leurs portes samedi, mais le gouvernement a en effet maintenu la jauge en limitant la participation aux cérémonies religieuses à 30 personnes, alors que les catholiques célébraient ce week-end le premier dimanche de l’Avent. . « Réunion constructive » à Matignon. Des évêques se refusent à limiter l’affluence aux messes à trente personnes. Rien ne va plus entre l’Eglise catholique et l’Etat.

Des évêques se refusent à limiter l’affluence aux messes à trente personnes

Les conditions de reprise des célébrations publiques de la messe – comme des autres cultes – dans la première phase du déconfinement ont entraîné une réaction courroucée de nombreux évêques. Au point que certains d’entre eux ont annoncé qu’ils ne feraient pas respecter la limitation à trente du nombre autorisé de fidèles pour les messes en public, samedi 28 et dimanche 29 novembre. Dans certaines églises, donc, ce numerus clausus édicté par le gouvernement pour des raisons sanitaires au moins jusqu’au 15 décembre ne sera vraisemblablement pas observé ce week-end. "La France ne se bat pas contre l’islam", répond Macron au Financial Times. Emmanuel Macron a publié mercredi soir dans le prestigieux quotidien britannique Financial Times une tribune pour expliquer que "la France se bat contre le séparatisme islamiste, jamais contre l’islam", en réponse à un article paru lundi mais retiré du site depuis.

"La France ne se bat pas contre l’islam", répond Macron au Financial Times

Dans une longue "lettre à la rédaction", publiée aussi sur le site de l’Elysée, le président français s’indigne d’un article où il se dit "accusé de stigmatiser, à des fins électorales, les Français musulmans ; pire, d’entretenir un climat de peur et de suspicion à leur égard". "Je ne laisserai personne affirmer que la France, son Etat, cultive le racisme vis-à-vis des musulmans", martèle-t-il, estimant que ses propos ont été déformés. Après avoir rappelé la série d’attentats qui ont frappé la France depuis la tuerie de Charlie Hebdo en 2015 et ont fait 300 morts, Emmanuel Macron explique que la France est attaquée pour ses valeurs, la laïcité, la liberté d’expression et qu’elle "ne cédera rien". "Vous ne me croyez pas ? Pour l'évêque de la Manche, « ce n'est pas à l'Etat de décider quels cultes peuvent se tenir » Par Romain Le BrisPublié le 5 Nov 20 à 7:55 L’évêque de la Manche Mgr Le Boucl’h participe à la seconde assemblée plénière annuelle des évêques de France.

Pour l'évêque de la Manche, « ce n'est pas à l'Etat de décider quels cultes peuvent se tenir »

Lundi 2 novembre 2020, il y a été question de l’interdiction de tenue d’offices religieux. Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, a annoncé qu’il déposera un référé auprès du Conseil d’État afin de contester cette mesure liée au confinement. Actu : C’est la seconde assemblée plénière de l’année et, encore une fois, elle doit s’effectuer en visioconférence… Laurent Le Boulc'h : À mon grand regret. Pourquoi avoir choisi de déposer un référé auprès du Conseil d’État pour contester l’interdiction des offices religieux ? L.L.B. : La liberté religieuse est inscrite profondément dans la Constitution.

Le Conseil d'Etat peut-il casser l'interdiction des célébrations religieuses ? Les relations entre religions et État français en quelques dates - Balises - Bpi. Quelles sont les grandes étapes du processus de laïcisation en France ?

Les relations entre religions et État français en quelques dates - Balises - Bpi

Comment la France prend-elle en compte la liberté religieuse et le pluralisme religieux ? Pour vous repérer, retrouvez les principaux jalons de l’évolution des relations entre religions et État français depuis la Révolution de 1789. 26 août 1789 : Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Religion en France. La pratique religieuse en France est autorisée par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, tant que sa « manifestation ne trouble pas l’ordre public ».

Religion en France

Sa pratique est suivie par le Bureau central des cultes, créé par la loi de séparation des Églises et de l'État du 9 décembre 1905 qui a fait de la France un État laïc. Depuis cette séparation, la République française n'a donc plus de religion d'État ni de religion officielle. La France ne dispose pas de statistiques officielles permettant de comparer les chiffres de chacune des communautés religieuses. Les estimations qui doivent se fonder sur les enquêtes d'opinion représentatives restent relativement incertaines : parmi les français de 18 à 50 ans (soit 27 millions de personnes), il y aurait, en 2016, environ 11,5 millions de chrétiens catholiques (religion majoritaire), de 2 à 5 millions de musulmans, environ 500 000 chrétiens protestants, environ 150 000 bouddhistes et environ 125 000 juifs[2].