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Charlie Hebdo

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«Dix décédés? Wow. 1-0, deux fois cinq?»: quand les secours apprennent le bilan à Charlie Hebdo. Un documentaire de «Complément d’enquête» révèle de nouveaux éléments sur l’effroi dans les minutes qui ont suivi l’attentat contre l'hebdomadaire satirique. Diffusé le 7 janvier 2016 sur France 2 dans l’émission «Complément d’enquête», un an jour pour jour après l’attaque des locaux de Charlie Hebdo, un documentaire exceptionnel livre des témoignages exclusifs de victimes ainsi que de personnes arrivées sur place pour donner les premiers soins ou mener l’enquête. Les auteurs du documentaire ont notamment pu se procurer l’enregistrement d’un appel téléphonique entre un urgentiste, l’un des premiers arrivés sur les lieux et qui a découvert l’ampleur du massacre, et l’un de ses collègues à qui il demande d’envoyer des secours: «Sur le site Charlie Hebdo, c’est cinq blessés urgence absolue.

-Oui. -Et dix décédés. «Avant même de voir les corps, il a quelque chose qui m’a vraiment marqué. Le documentaire diffusé «Complément d'enquête» est disponible en intégralité sur le site de France TV Info. Forces de l'ordre applaudies le 11 janvier: « Une semaine après, on nous jetait des cailloux » En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies afin de réaliser des statistiques d'audiences et vous proposer une navigation optimale, la possibilité de partager des contenus sur des réseaux sociaux ainsi que des services et offres adaptés à vos centres d'intérêts. Pour en savoir plus et paramétrer les cookies...

Podcasts Emissions nuageux Vent : 10km/h - UV : 1 Podcast Emissions TEMOIGNAGES - Il y a un an les policiers de la Bac étaient les premiers sur les lieux de l'attaque de Charlie Hebdo. Les forces de l'ordre sont ce jeudi à l'honneur des commémorations des attentats de janvier dernier. Autant d'événements qui ont eu de nombreuses conséquences pour les forces de l'ordre. "J'ai senti de l'affection pour la police" Un an après, celui qui se fait désormais appeler "Big Bisous" par ses collègues, raconte: "Le monsieur est venu vers moi.

"Franchement, c'est vexant" Par Maxime Ricard avec Claire Andrieux Tweeter 2.9k Partager Ailleurs sur le web Annuler. Comment l'Elysée a protégé Hollande sur les lieux de "Charlie" L'attentat qui a décimé la rédaction de "Charlie Hebdo" s'est produit il y a moins d'une heure. Le président de la République, alerté directement par un appel du médecin urgentiste Patrick Pelloux, arrive. Le boulevard Richard Lenoir est noir de monde, bloqué par les ambulances, les voitures de police, les journalistes et des badauds. La voiture officielle ne sait même plus par où passer.

Alors, le président décide de marcher. Il parcourt à pied les 300 mètres qui le séparent de la rue Nicolas-Appert. Sophie Hatt, la commissaire qui dirige le Groupement de sécurité de la République, n'a pas eu son mot à dire sur ce déplacement décidé dans l'urgence absolue et dans la frénésie de l'instant. "Je crois qu'on ne va pas y aller" Cette anecdote est l'une des mille histoires recensées dans le livre "Et soudain, ils ne riaient plus". En plus de 400 pages, le portrait collectif qui se dessine résonne terriblement avec l'émotion qui a saisi chacun d'entre nous, acteurs ou simples témoins. Comment Charlie Hebdo a dû gérer le «poison des millions» CHRONOLOGIE - L'exceptionnel afflux d'argent obtenu par les dons et les ventes de Charlie Hebdo a suscité de nombreuses tensions en interne.

Luz et Patrick Pelloux ont aussi quitté la rédaction. Retour sur une année difficile pour l'hebdomadaire satirique. Janvier 2015. Les membres survivants de Charlie Hebdo sont accueillis par Libération, qui leur aménage une salle de rédaction. Riss, qui prend la direction du journal, souhaite remettre rapidement l'équipe au travail pour sortir le «numéro des survivants», une semaine après l'attaque. Ce dernier sera tiré à près de 8 millions d'exemplaires. Mars. Avril. Mai. En parallèle, la direction s'attaque à l'épineux dossier de l'argent.

Juillet. Septembre. Décembre. Janvier 2016. “Affirmer que le blasphème n'a qu'une dimension religieuse est une grave erreur” 2015, attaque contre “Charlie Hebdo”. 1989, fatwa contre Salman Rushdie. Depuis trente ans, la liberté d'expression n'a cessé d'être fragilisée par la pression du religieux… et la confusion de nos politiques. Dans un essai captivant, la jeune doctorante Anastasia Colosimo, 25 ans, plonge au cœur de l'infernale logique blasphématoire.

Entretien. On n'en a donc pas fini avec le blasphème ! Les assassinats de Charlie, il y a pile un an, le 7 janvier 2015 ont ressuscité un terme que l'on croyait usé, voire moribond en Europe. Mais l'était-il vraiment ? Comment vous est venue l'idée des Bûchers de la liberté ? Le blasphème est un sujet qui m'intéresse depuis trois ans de manière quasi obsessionnelle. Qu'a-t-il manqué aux hommes et femmes politiques pour comprendre ce qui se cache derrière le blasphème ?

Il y a malheureusement beaucoup trop d'ellipses dans la façon dont les débats ont été posés dans notre pays. Que voulez­-vous dire ? Pourquoi ? Blasphème est un mot qui veut tout et rien dire. Ces hommages qui indisposent les amis de "Charlie" Après Charlie Hebdo, 365 jours pour apprendre | Marie-Sandrine Lamoureux. Voilà, nous y sommes: 7 janvier 2016. Un an après les attentats de Charlie Hebdo, l'assassinat de représentants de l'ordre, les prises d'otages de Dammartin-en-Goële et de l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes. 17 victimes ; des blessés ; des vies brisées.

Comment se souvenir sans sombrer de nouveau dans l'effarement, la colère, la tristesse? Je ne dis pas que des problèmes ne se posaient pas avant le 7 janvier 2015 ; Mais quand même. Je vivais en France, et comme beaucoup d'entre nous, je nous croyais tous protégés au pays de la Laïcité, de la blague potache, de l'insolence, de la Liberté d'expression et du Droit. Il a fallu en parler en classe, dans mon lycée de la banlieue parisienne, et ce dès le 8 janvier, alors même que l'horreur n'était pas terminée et que nous étions tous dans une immense empathie avec la souffrance des proches des victimes.

Déjà des discours grinçants À partir du 12 janvier, la parole se libère soudain en classe. Retour aux textes littéraires. Un an après, on sait qui étaient les «Je ne suis pas Charlie» Une étude a analysé la contestation que le slogan «Je ne suis pas Charlie» a pu susciter. Les attentats du 7 janvier 2015 contre Charlie Hebdo ont provoqué une grande vague de soutien, principalement exprimée à travers le fameux slogan «Je Suis Charlie», créé par Joachim Roncin, qui avait dès le jour suivant été tweeté 3,4 millions de fois dans le monde. Des détracteurs sont naturellement apparus. Que ce soit des complotistes (aux théories moins populaires que ce que l’on aurait pu penser) ou des personnes faisant l’apologie du terrorisme (en deux semaines, il y avait eu 150 procédures à ce sujet). Mais aussi des personnes marquant leur désaccord sous le slogan «Je ne suis pas Charlie». Une étude du chercheur Romain Badouard, maître de conférence à l’Université de Cergy-Pontoise, disponible sur le site Académia et nommée «“Je ne suis pas Charlie”, Pluralité des prises de parole sur le web et les réseaux sociaux», a analysé ce phénomène du début du mois de février 2015.

Patrick Pelloux : "Mon Charlie est mort…" L'urgentiste Patrick Pelloux. (AbacaPress) "Comment je vais moi, ça n'a pas beaucoup d'importance…" Un an après l'attaque sanglante de Charlie Hebdo à Paris, Patrick Pelloux préfère regarder l'état du pays. "C'est la guerre! Il ne faut pas ergoter sur le mot. Ce n'est pas une guerre classique, mais c'est une nouvelle forme tout aussi effroyable", explique-t-il à la Dépêche du midi. Et au milieu de ce constat bien sombre, une éclaircie : "Notre peuple est beau, vaillant et courageux ; les Français sont arc-boutés sur les valeurs de la laïcité, de la République. Ce drame a révélé un pays magnifique et des gens qui sont plein d'honneur".

Un an après le drame qui a coûté la vie à 11 personnes dans les locaux du journal, l'ancien chroniqueur se sent encore menacé, comme "tous ceux de Charlie". Présent dans les services d'urgence après les attentats de Paris du 13 novembre, Patrick Pelloux s'en prend aux représentants de l'islam en France. Pourquoi Philippe Val est l'ennemi de la sociologie. La sociologie a mauvaise presse. Il suffisait de lire et d’entendre certains commentateurs après les attentats de novembre pour prendre la mesure du rejet diffus et obsessionnel dont elle fait l’objet.

Un rejet indexé à la prétendue “excuse” que son discours serait censé porter. Cette science est accusée de justifier ou d’excuser tout à la fois le terrorisme, la délinquance, les troubles à l’ordre public, le crime, les incivilités ou l’échec scolaire. “Accusée d’excuser”, selon la formule de Bernard Lahire dans son nouvel essai Pour la sociologie, cette science du social est ainsi largement mise en examen aujourd’hui. De Philippe Val à Manuel Valls, nombreux sont ceux qui affirment sans cesse ne pas croire à la culture de l’excuse sociologique, comme s’ils refusaient d’essayer de comprendre et d’éclairer les logiques d’un acte individuel, fût-il objectivement monstrueux.

Juger des individus et pas une histoire collective Philippe Val, l’ennemi de la sociologie Jean-Marie Durand. "Charlie Hebdo" : ultime blague signée Wolinsky (sic) Un an après, Perle Anne cherche encore à éloigner l'arme des Kouachi de sa tempe. Le 7 janvier dernier, cette cadre dirigeante, auteure de thrillers sur son temps libre, a vu Chérif Kouachi, à la recherche des locaux de Charlie Hebdo, braquer sur elle sa kalachnikov.

Depuis, elle enchaîne les arrêts-maladie et espère bientôt reprendre la plume. La rencontre a lieu le 1er janvier, dans une ferme restaurée du fin fond de l’Essonne, à 60 kilomètres au sud de Paris. Perle Anne (son pseudonyme d'auteur) se repose dans ce havre de paix depuis dix mois, entre deux chiens, un canard, deux poules et une oie. C’est la saison des voeux. «Ah oui, bonne année à vous aussi! Enfin, quand je vois qu’on m’a souhaité une bonne année l’année dernière… Je me dis que ça ne sert pas à grand chose!» C’est une femme brune de 56 ans à la voix douce et grave. 1. Ce mercredi 7 janvier 2015, Perle Anne a rendez-vous à 11 heures chez un client dans le XIe arrondissement de Paris pour signer un contrat important. «Ensuite ça s’est passé très vite, on a entendu des pas dévaler l’escalier. 3.

L'auteur de "Je suis Charlie": "Luz m’a dit une chose sublime qui m’a fait fondre en larmes" Le monde entier a repris les trois mots qu’il a rassemblés en signe de solidarité quelques heures seulement après l’attentat du 7 janvier (à 11h52) : “Je suis Charlie”. Pourtant Joachim Roncin, 38 ans, graphiste et directeur artistique du magazine Stylist, ne s’attendait pas à faire cet effet. Il a lancé ce slogan sur Twitter spontanément, sans brainstorming. Quand nous le rencontrions à l’occasion du portrait que nous lui avions consacré peu après les attentats, il nous expliquait avoir pensé à de multiples références : le “Nous sommes tous Américains” publié en une du Monde au lendemain du 11-Septembre, la série des Où est Charlie ? , qu’il fait découvrir à son fils de 5 ans, le “Je suis un Berlinois” prononcé par Kennedy en 1963, auquel il a sûrement pensé inconsciemment. “Ces idées ont créé un alliage, un métal fort qui est ce slogan”, nous expliquait-il.

“Tout s’est joué en une fraction de seconde” “Luz m’a dit une chose sublime qui m’a fait fondre en larmes” Un an après, Joachim Roncin, créateur de "Je suis Charlie", revient sur un phénomène que lui-même n'a "pas compris" CHARLIE HEBDO - Trois mots. Une image. Le 7 janvier 2015 à 12h52, un certain Joachim Roncin publie sur Twitter un message qu'il pense personnel: "Je suis Charlie". Il est loin de se douter que son message deviendra, en quelques minutes à peine, un slogan que le monde entier reprendra en signe de solidarité. Dès le 7 janvier, "Je suis Charlie" s'est retrouvé sur toutes les lèvres, sur toutes les photos de profil, les pancartes des rassemblements, les Unes des journaux et même sur les panneaux d'affichage de certaines villes. Un an plus tard, l'engouement n'est pas retombé. Sans le vouloir, ce directeur artistique et journaliste musical parisien a créé le slogan de bien d'autres manifestations de solidarité à travers la planète.

Joachim Roncin le dit lui-même, "Je suis Charlie" ne lui appartient pas. Le HuffPost: Où étiez-vous le 7 janvier 2015? Joachim Roncin: J’étais en conférence de rédaction au magazine Stylist. Sur Twitter, j’ai vu les informations tomber au compte goutte. Un an après les attentats de janvier 2015, retour sur l'enquête. «Charlie» vu par la Crim. La vie sans Georges: Maryse Wolinski raconte son 7 janvier et règle ses comptes. "Chérie, je vais à Charlie", les derniers mots que Maryse Wolinski a entendu prononcer par son compagnon, Georges Wolinski, sont aussi le titre du livre qu'elle consacre à l'attentat du 7 janvier où le dessinateur a trouvé la mort.

Elle y rappelle le bonheur de vivre avec Georges, la douleur de son absence, et règle quelques comptes, dénonçant ce qu'elle considère comme des failles de sécurité. "Quarante-sept années de vie commune fracassées. J'oscille entre insomnies et cauchemars, sidération et déni, enfermement et colère, obsédée par cette question: comment une scène de guerre a-t-elle pu se produire, en France, dans les locaux d'un journal satirique? ", écrit Maryse Wolinski qui affirme avoir trempé la plume de son récit, à paraître le 7 janvier au Seuil, dans "la force du chagrin".

Journaliste et écrivain, Maryse Wolinski sait prendre la distance nécessaire pour raconter l'attaque des frères Kouachi le matin du 7 janvier contre Charlie Hebdo. Puis vient le silence de la mort. Les troublants SMS des commanditaires des tueries de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher. A deux mois jour pour jour du triste anniversaire de l’attentat du 7 janvier dans les locaux de Charlie Hebdo (auquel il faut ajouter ceux de Montrouge et de l’Hyper Casher), le Monde informe que l’étau se resserre autour d’une personne susceptible d’avoir coordonné à distance les attaques des frères Kouachi (le 7 janvier) et d’Amedy Coulibaly (le 9 janvier).

C’est la découverte de quelques-uns des échanges avec ce dernier qui ont trahi l’existence de ce “commanditaire”, explique Le Monde en rappelant qu’en l’état, il est impossible d’identifier son nom ou sa localisation exacte. Les éléments qui attestent de sa présence ne sont que des morceaux de mails et des adresses IP disparates repérées dans l’immensité du Web.

Les messages de cette mystérieuse personne sont toujours rédigés dans “le langage lapidaire des SMS” poursuit le quotidien, mais toujours précis dans leurs instructions : Le carnage aurait pu être beaucoup plus important. Charlie Hebdo : une minorité de collégiens des quartiers prioritaires "indifférents" La réaction des collégiens interrogés dans l'enquête annuelle de l'Afev, publiée à l'occasion de la journée du refus de l'échec scolaire, invite à nuancer un cliché qui a émergé après les attentats de janvier à Paris. Celui d'une jeunesse des quartiers sensibles en rupture. Ainsi les deux tiers des 653 collégiens interrogés en mai et juin, issus d'établissements des quartiers dits prioritaires, ont déclaré qu'ils étaient tristes ou en colère après les attentats. Les cas de refus de respect de la minute de silence qui avait eu lieu dans les classes apparaissent clairement minoritaires.

Les deux tiers des collégiens tristes ou en colère après les attentats de janvier. Cependant, cette minorité reste importante et laisse apparaître une distance par rapport à la vie citoyenne : 17% d'entre eux se sont en effet déclarés indifférents à ce qui s'est déroulé. Après Charlie, 63% des collégiens des quartiers populaires en colère ou tristes.