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Cyberespace

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Bienvenue dans l'ère de l'Internet "made in Poutine" Comme le soulignait le chroniqueur Laurent Alexandre en octobre 2018, la perspective d'une balkanisation de l'espace cyber, le « splinternet », se précise. « la fragmentation d'Internet, sous l'influence de facteurs technologiques et politiques qui menacent de le faire éclater le long des frontières géopolitiques, a débuté : la Chine a érigé un «Great Firewall», et certains pays comme le Pakistan ont déjà bloqué des pans entiers du web accusés d'être « blasphématoires et non islamiques" », écrivait-il ainsi dans les colonnes de L'Express.

Bienvenue dans l'ère de l'Internet "made in Poutine"

Dans la même veine, un pays comme l'Iran avait dès 2012 déjà crée un Intranet national pour son administration, avant de poursuivre sa marche en avant vers un Internet national de plus en plus isolé de l'Internet mondial. Depuis août 2016, ce qui est qualifié d'Internet « halal » - un intranet national - est une réalité en Iran. Son nom : « Réseau national d'information » (RNI ou Shoma, pour son acronyme persan). Tout un programme ! La Russie en quête de son « Internet souverain » La politique numérique des autorités russes ne peut laisser l’observateur indifférent.

La Russie en quête de son « Internet souverain »

Depuis le retour de Vladimir Poutine au Kremlin en mai 2012, Moscou déploie un activisme certain en matière de régulation et de contrôle de l’Internet. Par vagues successives, le Kremlin a ainsi tenté d’imposer des listes de sites interdits, de juguler les usages militants des réseaux sociaux et messageries instantanées, de relocaliser sur le territoire de la Fédération les données des internautes russes, ou encore de briser le chiffrement des données, tout en condamnant au pénal, parfois durement, les auteurs de propos critiques en ligne à l’encontre des autorités.

Signée par Vladimir Poutine le 1er mai 2019, la nouvelle loi instituant un « Internet souverain » sera effective à partir du 1er décembre. Elle devrait marquer un tournant dans cette approche, jusqu’à présent infructueuse pour le Kremlin. Trouver une issue au « problème Internet » Surmonter les échecs des précédentes régulations. En Russie, mobilisation contre un « Internet souverain » déconnecté du monde.

Près de 15 000 personnes, selon les organisateurs, 6 500 selon la police, ont défilé, dimanche 10 mars, à Moscou, contre un projet de loi destiné à isoler l’Internet russe du reste du monde en cas de besoin.

En Russie, mobilisation contre un « Internet souverain » déconnecté du monde

Le texte devait être adopté en deuxième lecture à partir de mercredi à la Douma, la chambre basse du Parlement. Un appel à la « résistance numérique » a été lancé par ses détracteurs qui dénoncent la tentation du pouvoir de s’orienter vers un « modèle chinois », en exerçant un contrôle de plus en plus étroit sur le réseau. Porté notamment par le sénateur Andreï Klichas et le député Andreï Lougovoï – ex-agent du KGB accusé par le Royaume-Uni d’avoir empoisonné au polonium l’un de ses anciens comparses, Alexandre Litvinenko, mort en 2006 –, le projet de loi insiste sur la souveraineté nécessaire du Runet, l’Internet russe, décrit comme une possible forteresse assiégée « compte tenu du caractère agressif de la stratégie de la cybersécurité des Etats-Unis ». « Mesures de sécurité »

Runet, la bataille de l'Internet russe [ARTE] Cyberespace. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

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Historique[modifier | modifier le code] Concept[modifier | modifier le code] Ramené au sens premier du mot cybernétique, le cyberespace serait l'espace qui mène l'information. Le mot est devenu de facto un synonyme d'Internet puis du World Wide Web popularisé par les écrits de précurseurs comme Hakim Bey, Bruce Sterling ou John Perry Barlow. Il s'agit donc d'un espace de communication créé par l'interconnexion mondiale des ordinateurs, ce qui peut alors donner naissance à des concepts d'espace virtuel, tel que les communautés virtuelles.

Espace[modifier | modifier le code] Ubiquité : la communication peut être établie vers ou reçue de n’importe où et à tout moment. Temps[modifier | modifier le code] Instantanéité : l’interaction à travers un environnement communicant n’introduit pas de délai supplémentaire à une interaction directe « naturelle ».Mémoire : il est toujours possible de différer ou rejouer une session de communication. Déclaration d’indépendance du Cyberespace. Hier, l’autre grand invertébré à la Maison Blanche a signé le Telecom « Reform » Act of 1996, tandis que Tipper Gore prenait des photos numériques de l’événement pour les inclure dans un livre appelé 24 heures dans le Cyberespace [24 Hours in Cyberspace].

Déclaration d’indépendance du Cyberespace

On m’avait aussi demandé de participer à la création de ce livre en écrivant quelque chose d’approprié à la circonstance. Étant donné l’horreur que serait cette législation pour l’Internet, j’ai jugé que le moment était bien choisi pour faire acte de résistance. Après tout, le Telecom « Reform » Act, qui est passé au Sénat avec seulement 4 votes contre, rend illégal, et punissable d’une amende de 250 000 dollars, de dire « shit » en ligne. Comme de dire l’un des 7 mots interdits dans les médias de diffusion grand public. Ou de discuter l’avortement d’une façon ouverte.

Cette loi a été mise en oeuvre contre nous par des gens qui n’ont pas la moindre idée de qui nous sommes, ni où notre conversation est conduite. Voici donc… L’avenir d’une illusion pixel. Il est un temps, pas si lointain, où lorsque était évoquée la notion de pollution numérique, c’était pour témoigner de la saturation des boîtes mail par quantité de courriels non désirés.

L’avenir d’une illusion pixel

Dorénavant, le terme n’est plus seulement métaphorique. La pollution numérique des datacenters, par exemple, est loin d’être anodine, même si le monde numérique tente de réfléchir quasi structurellement aux économies d’énergie. La Commission européenne essaie d’ailleurs d’en faire un sujet, notamment par la publication d’un code déontologique de pratiques (Code of Conduct on Data Centres Energy Efficiency). Rappelons juste cette comparaison étonnante, rapportée par le journaliste Reynald Fléchaux, assez symptomatique des inepties actuelles : le visionnage sur YouTube du clip Gangnam Style du chanteur sud-coréen Psy pendant un an (soit 1,7 milliard de lectures) a représenté 297 GWh, soit plus que la consommation annuelle d’énergie du Burundi.

Le monde numérique

Géants du web. L'internet des objets. Crypto-économie. Réalité virtuelle. Interconnexion. Cyberspace. Technoscience. Apps. Podcasts. Homo Digitalis. OMNSH. Observatoire des Mondes Numériques en Sciences Humaines.