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Fatigue physique

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Au croisement des études présentées, on peut donc retenir que la fatigue « physique » induite par un entraînement intense et la fatigue « mentale » générée par des opérations mentales difficiles, sont toutes deux capables d’expliquer certaines décisions sportives.

Le (manque de) self-control peut ainsi mener au fait d’oublier son plan de course initial pour décider de se frotter à l’adversaire, ou aux oublis nutritionnels qui conduisent finalement à une défaillance – les athlètes les plus forts étant d’ailleurs ceux capables de rester « focus » dans leur course. La gestion de la fatigue avec Anaël Aubry. Fatigue extrême : jusqu’où notre corps peut-il aller ? [ Guillaume Millet et Nathalie Mauclair ] Guillaume Millet est physiologiste du sport, Professeur à l’université Jean Monnet de Saint-Etienne après avoir dirigé pendant 5 ans un groupe de recherche sur la fatigue neuromusculaire à l’Université de Calgary au Canada.

Fatigue extrême : jusqu’où notre corps peut-il aller ? [ Guillaume Millet et Nathalie Mauclair ]

Il a obtenu son doctorat à l’université de Franche-Comté en 1997 et a occupé entre 1998 et 2013 différents postes d’enseignant-chercheur ou de chercheur à Dijon, Saint-Etienne et Grenoble. Sa recherche vise à mieux comprendre les déterminants physiologiques, neurophysiologiques et biomécaniques de la fatigue, que ce soit lors d’exercices extrêmes (ultra-endurance, altitude) ou bien dans le domaine pathologique (e.g. maladies neuromusculaires, cancer, vieillissement). Il est coordinateur de la chaire ActiFS (Activité physique, Fatigue et Santé) et actuellement titulaire d’un fellowship financé par l’IDEX de Lyon lui permettant de recréer en France son équipe sur ces thématiques. Flush Model. Ultra-Trail du Mont-Blanc, comment vaincre la fatigue ? Quand ralentir l’entraînement : 5 moments clés. 1-Facteurs physiologiques Certains facteurs physiologiques simples doivent vous alerter et vous inciter à ralentir la cadence : -Une fréquence cardiaque maximale (FCmax) plus basse que d’habitude lors de vos intensités -Des troubles du sommeil -Des troubles de l’appétit (baisse de l’appétit ou augmentation anormale de l’appétit) En général, lorsqu’une mauvaise fatigue s’installe, plusieurs de ces signaux apparaissent en même temps et s’accompagnent d’une baisse des performances. 2-Facteurs psychologiques Certains facteurs psychologiques sont aussi à surveiller : -Des variations de votre humeur au quotidien (plus facilement irritable) -Une baisse prolongée de votre motivation Comme pour les facteurs physiologiques, ils nous donnent des indications assez précises sur notre niveau de fatigue. 3-Performances Les performances sont évidemment à scruter de près. 4-Maladie.

Quand ralentir l’entraînement : 5 moments clés

Ultra-endurance : l’intérêt du travail en pré-fatigue. L’athlète qui a connu cette sensation n’est en effet plus naïf : il sait que viendra un moment où chaque pas sera un effort.

Ultra-endurance : l’intérêt du travail en pré-fatigue

Si ce phénomène se répète toujours au même moment au point de lui imposer de couper-court à son allure (pacing), une des raisons est que sa préparation n’est pas adaptée aux contraintes de l’épreuve. Le travail en pré-fatigue est à l’opposé de l’idée reçue selon laquelle une séance de préparation n’est utile que si elle est réalisée dans un parfait état de fraîcheur. Cette idée est fausse ! Qui dit fraîcheur dit intensité, facilité, légèreté et donc aucunement ce que l’épreuve d’ultra-endurance impose. Pourtant, c’est typiquement dans cette philosophie que s’inscrivent beaucoup de coureurs, pensant « faire le job » en maximisant les bonnes conditions d’entraînement : repas riches en glucides, sieste préalable, jour off la veille, températures fraîches… alors que ce ne sont jamais les conditions de course.

Comment ne pas louper le rebond de performance ! L’objectif sera de déprimer temporairement les capacités athlétiques au travers d’une lourde préparation, puis après une période d’entraînement moins contraignante de récupérer de tous ces efforts pour revenir dans un premier temps au même niveau… Mais surtout par la suite de dépasser ce « niveau de base » pour être encore meilleur !

Comment ne pas louper le rebond de performance !

Mais rien n’est si simple…Sinon nous progresserons tous de façon linéaire tout au long de notre carrière sportive et il risquerait d’y avoir embouteillage sur les podiums olympiques. Le mythe du marathon Le modèle du rebond date des années 50. Il a vu le jour dans les écoles de sport de l’ancien bloc soviétique, dans un contexte politique où on prêtait assez peu d’importance à l’individu au profit du groupe.

Pas si simple Dans la réalité, les choses ne sont jamais aussi linéaires. Nous savons tous que ce n’est pas aussi simple. Douleurs physiques. Fatigue. Surentraînement. Fractures de fatigue. Médecine du sport. Fatigue Management. Douleurs du coureur. Course trail. BCAA.