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Cannabis

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Comment le cannabis rend asocial. Du cannabis plein les yeux. Yeux rouges, hypersensibilité à la lumière ... on pourrait penser au comte Dracula dans le film éponyme de 1992, à Bella Swann après sa transformation dans Twilight, ou encore à Barnabas Collins dans le film Dark Shadows de 2012.

Du cannabis plein les yeux

Mais il n’y a pas que Blade, le personnage mi-humain mi-vampire incarné par Wesley Snipes, qui porte des lunettes de soleil pour se protéger de la lumière du jour. Les yeux rouges de lapin russe sont un signe évocateur de consommation récente de cannabis, raison pour laquelle les lunettes de soleil font souvent partie de l’attirail du fumeur. Cette conséquence si visible est due à la dilatation des vaisseaux des conjonctives, une couche transparente de cellules recouvrant l’intérieur des paupières et le globe oculaire, ainsi qu'à une irritation des yeux. En effet le Δ9-tetrahydrocannabinol, plus communément appelé THC, est un vasodilatateur.

Le THC provoque cette vasodilatation par plusieurs mécanismes. Le cannabis rend-il dépendant ? [L'Esprit Sorcier] Cannabis. Qu’est-ce que c’est ?

Cannabis

Le cannabis est une plante consommée a des fins récréatives ou thérapeutiques. Son principe actif le THC (tétrahydrocannabinol) agit sur le système nerveux central. En chiffres 1,2 million de consommateurs réguliers en France12 millions de personnes en ont fait l’expérience au moins une fois dans leur vie14% des jeunes de 17 ans présenteraient des signes de consommation problématique Qu’est-ce que ça fait ? Effets immédiats : L’« ivresse cannabique » entraîne un état d’euphorie et certaines modifications de la perception (vision, audition, odorat…). Justice. Bob Marley et la folle histoire du cannabis. Chère lectrice, cher lecteur, Quand on parle de santé naturelle, de plantes médicinales, vient toujours le moment où l’on vous demande votre avis sur le cannabis.

Bob Marley et la folle histoire du cannabis

Le cannabis est le nom latin d’une plante extrêmement banale, le chanvre. Le chanvre, plante de nos campagnes Le chanvre est connu et utilisé par l’homme depuis sans doute plus de 10 000 ans pour faire des cordes, des tissus, de l’huile (les premiers moteurs diesel fonctionnaient à l’huile de chanvre ! [1]), manger les graines et plus récemment faire du papier (la première Bible de Gutenberg fut imprimée sur du papier de chanvre [2]). C’est une plante très fibreuse, originaire d’Asie, mais son utilité était si évidente qu’elle s’est vite répandue dans toutes les civilisations, des Chinois aux Romains en passant par les Egyptiens, la Mésopotamie, puis les Européens, les Arabes, le Mexique, puis le monde entier au XIXe siècle. Cannabis, marijuana, haschich.

Association d’usage de cannabis à l’adolescence et d’un risque de dépression et suicide à l’âge adulte. Le cannabis est la substance illicite la plus consommée dans le monde. 3.8% de la population mondiale déclare en avoir consommé durant l’année précédente et 21.5% de français âgés entre 15 et 34 ans au moins une fois dans leur vie.

Association d’usage de cannabis à l’adolescence et d’un risque de dépression et suicide à l’âge adulte

L’usage de cannabis à l’adolescence est associé, notamment, à des performances scolaires diminuées, un décrochage scolaire, ou encore un déclenchement plus précoce de troubles psychotiques. Cette méta-analyse pose la question d’un risque accru de dépression, d’anxiété et de conduites suicidaires à l’âge adulte chez des consommateurs de cannabis à l’adolescence. Onze études longitudinales incluant au total 23 317 individus furent incluses dans les analyses. Toutes les études étaient ajustées par des évaluations en baseline de dépression, d’anxiété ou de conduites suicidaires. Rappelons que le suicide est la première cause de décès chez les 25-35 ans, et la seconde chez les 15-24 ans. Le cannabis n’a rien d’une drogue douce. Le cannabis est d'autant plus délétère et risqué lorsqu'on commence à le consommer jeune. © Cagrimett, Flickr, CC by-sa 2.0 Le cannabis n’a rien d’une drogue douce - 2 Photos Parmi les drogues illicites, le cannabis est la plus consommée par les adolescents. « Beaucoup la considèrent comme peu nocive », expliquent les chercheurs de l’université de Montréal.

Le cannabis n’a rien d’une drogue douce

Pourtant, « les études épidémiologiques révèlent de façon répétée un lien entre la consommation de cannabis et l’accoutumance ultérieure à des drogues dures ainsi que l’apparition de troubles psychotiques (par exemple la schizophrénie) ». Cannabis, ses liens avec la psychose. Il existe trois grands types de liens entre le cannabis et les troubles psychotiques, classés principalement selon leurs temporalités: Des symptômes psychotiques aigus Des symptômes psychotiques aigus peuvent survenir dans les heures suivant l’intoxication par le cannabis.

Cannabis, ses liens avec la psychose

Consommation de cannabis : de nouveaux facteurs génétiques identifiés et une influence causale de la schizophrénie. La consommation de cannabis est fréquemment associée à d’autres abus de substances ou à différentes pathologies psychiatriques.

Consommation de cannabis : de nouveaux facteurs génétiques identifiés et une influence causale de la schizophrénie.

Réduire cette consommation constitue de ce fait un objectif important en santé publique. Malheureusement, les facteurs permettant d’expliquer pourquoi certains fument du cannabis alors que d’autres non restent peu connus. On sait que des facteurs génétiques influencent le risque de consommer du cannabis (influence non négligeable, estimée à 45%). Néanmoins on ne disposait jusqu’à présent que de peu d’informations sur les facteurs génétiques en question. Une étude récente, portant sur un nombre considérable de sujets (184 765), a permis d’identifier 16 régions génétiques (dont 14 non identifiées jusqu’ici) associées au risque de consommer du cannabis (consommation simple, abus ou addiction). Cette étude éclaire également une question ancienne mais toujours non résolue : développe-t-on une schizophrénie parce que l’on consomme du cannabis ?

Romain REY. Consommer du cannabis à l’adolescence augmente le risque de schizophrénie 15 ans plus tard, et ce n’est pas lié à des symptômes prodromiques, à des consommations d’autres substances ou à des antécédents familiaux de schizophrénie. Il est désormais bien démontré que la consommation de cannabis expose à une augmentation du risque de trouble délirant et notamment de schizophrénie, avec un début plus précoce et un effet dose-réponse (plus on fume beaucoup, plus ce risque est important).

Consommer du cannabis à l’adolescence augmente le risque de schizophrénie 15 ans plus tard, et ce n’est pas lié à des symptômes prodromiques, à des consommations d’autres substances ou à des antécédents familiaux de schizophrénie

Cependant, ces études évaluent souvent des symptômes psychotiques plutôt qu’un trouble mental caractérisé par de tels symptômes.

Dépendance au cannabis

Cannabinoïde. Jeunes et cannabis. Troubles mentaux. Psychose. Schizophrénie. Sommeil. Cannabis. Légalisation cannabis. Nouvelles études sur le cannabis [David Lefrançois]