background preloader

Marché de l'emploi

Facebook Twitter

À quoi sert le contrôle des chômeurs ? Le contrôle des chômeurs s’invite régulièrement dans le débat public. C’est le cas en France à l’occasion de la réflexion gouvernementale sur le renforcement du contrôle de la recherche d’emploi. Cette question polarise les opinions : pour les uns cette politique est souhaitable car elle favorise un retour plus rapide à l’emploi et permet une chasse aux fraudeurs ; pour les autres elle est erronée car l’action publique doit être focalisée sur le soutien aux chômeurs et éviter tout risque de stigmatisation de ces victimes de la pénurie d’emplois.

Que sait-on des dispositifs de contrôle et de sanctions ? Quelle est leur efficacité sur l’accès à l’emploi ? Quelles sont leurs conséquences, voulues ou non ? Finalement, quelle est leur légitimité ? Les chômeurs ont toujours été contrôlés La notion de recherche d’emploi joue un rôle central dans la naissance du chômage et sa différenciation par rapport à la pauvreté, au tournant des XIXe et XXe siècles. Les formes de contrôles sont très variées. Pays-Bas. Au bout de 20 ans de réformes du marché du travail : l'emploi trop flexible ? - IRES.

A partir de 2008, les Pays-Bas, touchés par la crise financière comme le reste de l’Europe, sont particulièrement sensibles au recul du commerce international, du fait de l’ouverture de leur économie. Le PIB recule, le déficit public se creuse brutalement, le chômage augmente jusqu’à atteindre un pic de 7,4 % en 2014 (tableau 1). Après un bref épisode de relance (2008-2009), le gouvernement programme de fortes économies budgétaires (autour de 1 % du PIB par an, et 51 milliards d’euros entre 2010 et 2017) qui ont des incidences sur toutes les politiques sociales, qu’elles soient gérées par les services de l’État ou par les municipalités (Wierink, 2014a). Par des alliances politiques diverses, l’État enclenche différentes réformes sur des sujets difficiles, notamment sur l’âge de la retraite, la révision à la baisse des retraites professionnelles, la protection sociale mais aussi le droit des contrats de travail, la procédure de licenciement et l’indemnisation du chômage.

Conclusion 1. Faut-il de nouveau défiscaliser les heures supplémentaires ? Par Eric Heyer Près de 10 ans après son instauration par le gouvernement Fillon dans la Loi TEPA d’octobre 2007 et 5 ans après son abrogation par le gouvernement Ayrault en septembre 2012, la défiscalisation des heures supplémentaires a refait surface à la faveur des primaires de l’élection présidentielle. Nicolas Sarkozy l’a notamment mise en avant lors des primaires de la droite et du centre et Manuel Valls l’a inscrite dans son programme des primaires de gauche. Quel bilan peut-on tirer de la défiscalisation des heures supplémentaires au cours des années 2008 et 2011 ? La défiscalisation des heures supplémentaires et son exonération de cotisations sociales poursuivent trois objectifs : accroître le pouvoir d’achat de ceux qui travaillent, réduire le coût du travail et inciter à une durée du travail plus longue.

Quel coût ex-ante sur les finances publiques ? En 2011, selon l’ACOSS, le nombre d’heures supplémentaires exonérées au titre de la loi TEPA s’est élevé à 739 millions. Conclusion. «Décotiser» les heures supplémentaires, une promesse à ne pas tenir. Par la loi TEPA, le président Sarkozy avait instauré en 2007 une défiscalisation complète du salaire versé pour heures supplémentaires, en le rendant non imposable pour le salarié et libre de toute cotisation sociale, tant employeur que salarié. L’idée était d’oser – ou d’inciter à – s’affranchir de la limite des 35 heures hebdomadaires. La mesure avait été abolie par le président Hollande à son arrivée au pouvoir en 2012. Elle a resurgi comme promesse électorale chez certains candidats de la récente campagne présidentielle, dont Manuel Valls, qui avait pu mesurer la très forte impopularité et le coût électoral de la suppression ; dont Emmanuel Macron également, qui propose de la réinstaurer, dans sa seule partie suppression des cotisations employeurs et salariés.

Beaucoup d’arguments militent pour que cette promesse rentre dans la catégorie de celles qu’on ne doit pas tenir une fois élu. 4 - La période qui suit 2012 est également riche d’enseignement. . © Telos. Zone euro: le chômage «caché», un défi pour la BCE | Collectif de citoyens contre l\'austérité de la Grèce et de l\'Europe. 30/04/2017 "Aucune maison sans électricité " Le mouvement « Je ne paye pas » ( DEN PLIRONO) organise régulièrement des actions de re-branchement électrique pour des familles en dettes victimes de coupure de courant.

Hier à Kipseli, le mouvement a re-branché la maison d'une femme âgée malade qui vit avec son fils au chômage. DEH avait coupé le courant pour non paiement des factures. Désespérée, la pauvre femme pensait vendre les meubles de sa maison afin de rembourser ses dettes !!! Le mouvement informé a décidé de l’aider : « Personne ne doit rester seul face à la crise » , "Aucun maison sans électricité » ! Opération péages gratuits ... A l'initiative du Mouvement AL.ANY.A (Solidarité - Désobéissance - Renversement) avec le soutien et la participation d’ Unité populaire ( LA.E ), des dizaines de militants et combattants se sont rassemblés aujourd'hui samedi ( 29/4 ) à 16 heures sur les péages d’ Elefsina . Natacha Polony devrait se renseigner sur le libéralisme ! Par Nathalie MP. Crédits Baudouin (CC BY-NC-ND 2.0) Aujourd’hui, je cite la journaliste Natacha Polony dans une de ses revues de presse matinales sur Europe 1 (vers 3′ 20″) : « C’est fou les malentendus idéologiques, mais c’est quand même un drame » a-t-elle déploré à l’antenne.

Elle faisait référence au troisième baromètre sur le libéralisme publié par le quotidien L’Opinion avec l’institut de sondage IFOP et le think tank Génération libre, dont j’ai dit deux mots récemment. Pour elle, il y a « malentendu idéologique » car dans ce sondage, la valeur « capitalisme » est située au bas de l’échelle des choix des Français (31 % seulement l’approuvent) tandis que le journal, tout à l’inverse, commente sur la préférence de ces mêmes Français qui irait à un capitalisme de concurrence par opposition à un capitalisme de connivence. Le détail de l’enquête sur libéralisme et valeurs françaises Le malentendu idéologique sur le libéralisme Du journalisme autrement ? Sur le web Vous aimez cet article ?